Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur post-doctoral H/F/NB
Référence : UPR9080-ANTTAL-007
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : jeudi 2 octobre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 7 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3000 € brut/mensuel
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Missions
La division cellulaire est un processus essentiel pour tous les organismes vivants. Chez les plantes, contrairement à la plupart des autres eucaryotes, la division ne conduit pas à une abscission complète. Au lieu de cela, les cellules filles restent connectées en permanence par les pores des plasmodesmes, qui maintiennent la continuité cellulaire entre le cytosol, la membrane plasmique (MP) et le réticulum endoplasmique (RE) à travers leur paroi adjacente. À l'intérieur des plasmodesmes, la MP et le RE sont reliés entre eux par une famille de protéines appelées MCTP (Multiple C2 domains and Transmembrane region Proteins), formant ainsi une structure tubulaire du RE étroitement rétrécie et entourée d'un tube de MP. Les plasmodesmes fonctionnent comme des voies critiques de communication et d'échange moléculaire entre les cellules végétales. Ils régulent le mouvement d'un large éventail de molécules de signalisation telles que les facteurs de transcription, les petits ARN, les hormones, les pathogènes/facteurs de maladies, mais aussi les nutriments (et donc l'allocation de carbone) entre les cellules, les tissus et les organes. L'importance de ces structures est telle qu'il n'existe aucun mutant connu qui en soit totalement dépourvu, et les mutations qui altèrent les plasmodesmes sont souvent létales pour la plante. Pendant la cytokinèse, des centaines de ces pores membranaires sont assemblés dans la paroi naissante, créant un réseau de transport supra-cellulaire fondamental pour la multicellularité des plantes. Bien que les plasmodesmes soient indispensables à la vie des plantes, nous ignorons à ce jour comment les cellules végétales assemblent ces structures pendant la cytokinèse, quels sont les acteurs moléculaires impliqués et comment les cellules végétales combinent le besoin de se diviser avec le besoin de rester connecté.
Le projet se situe à l'interface entre deux équipes expertes en biologie cellulaire végétale et plasmodesmes (Bordeaux, Bayer) et en interaction protéine/membrane par simulation de dynamique moléculaire (Taly, Paris). le post-doc utilisera des approches de simulations de dynamique moléculaire pour comprendre le role des MCTP et la régulation des plasmodesmes.
Activités
Modélisation et simulation des systèmes membranaires.
Rédaction des résultats en vue de publication.
Gestion des données.
Compétences
Expérience avérée en modélisation et dynamique moléculaire.
Expérience avérée de l'utilisation des systèmes HPC.
Contexte de travail
L'Institut de Biologie Physico-Chimique, associé au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), une institution scientifique internationale de premier plan, offre un environnement exceptionnel aux scientifiques en début de carrière, avec une exposition internationale dynamique animée par des séminaires et réunions réguliers. Le Laboratoire de Biochimie Théorique (LBT) est reconnu internationalement pour le développement et l'application de méthodologies computationnelles visant à résoudre des problèmes pertinents sur le plan biologique. Ses membres sont actifs dans les domaines du docking, des simulations atomistiques et à gros grains abordant des problèmes tels que les interactions protéine/protéine et protéine/ADN, la dynamique et la fonction des protéines membranaires, le repliement et l'agrégation des protéines.
Le post-doctorat sera réalisé en étroite collaboration avec l’équipe de Emmanuelle Bayer à Bordeaux.