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Doctorant en matière molle dans le cadre d’un contrat 80PRIME CNRS (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 26 mai 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorant en matière molle dans le cadre d’un contrat 80PRIME CNRS (H/F)
Référence : UMR8612-ANAPIT-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ORSAY
Date de publication : lundi 5 mai 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Description du sujet de thèse

Titre : Formulation prodrogue d’un principe actif contenant du bore pour la thérapie ciblée BNCT

Contexte et objectifs :
Certains cancers ne peuvent pas être guéris avec les traitements actuels. Ce projet de doctorat explore une nouvelle méthode prometteuse, la thérapie de capture de neutrons par le bore (BNCT), pour offrir des options inédites contre ces cancers difficiles à traiter, notamment les cancers déjà irradiés par rayons X en récidive. L’objectif est de développer un vecteur thérapeutique – un transporteur – en utilisant des polymères spécialement conçus pour acheminer le bore directement dans les cellules tumorales. En exposant ensuite la tumeur aux neutrons, il est possible de détruire sélectivement les cellules cancéreuses ayant accumulé le transporteur sans endommager les tissus sains adjacents. Cette approche ciblée permettrait des traitements plus précis pour les patients, en une à deux sessions thérapeutiques, notamment lors de récidives. La BNCT pourra ouvrir de nouvelles possibilités thérapeutiques et donner espoir à ceux qui sont aujourd’hui sans solution.
De premières études, dans la littérature et au sein de nos laboratoires, notamment dans le cadre d’un projet ANR JCJC BORE, ont démontré la possibilité de formuler des nanoparticules à partir de polymères contenant du bore. Cependant, cette première génération de polymères nécessite des synthèses multi-étapes ne permettant pas un futur développement clinique. L’objectif global de la présente thèse sera donc de développer et caractériser des formulations polymériques de composés de bore afin de favoriser le ciblage du principe actif au niveau des cellules tumorales. Ces systèmes de délivrance seront ensuite évalués initialement in vitro, sans et avec irradiation par des neutrons avant leur transfert éventuel en clinique.

Résultats attendus :
Le premier résultat attendu est la synthèse de nanoparticules riches en 10-B, non toxiques en absence d’exposition pour différents types de cellules. Il est attendu que ces nanoparticules puissent être administrées par voie intraveineuse chez le rongeur, provoquant une accumulation préférentielle dans la zone tumorale par rapport aux tissus sains adjacents. Le résultat suivant attendu est une évaluation de la cinétique d’accumulation et du rapport tumeur/tissu sain supérieur à 3, rapport nécessaire avant toute exposition aux neutrons. Enfin, par une analyse de la biodistribution et de la cinétique d’accumulation de différents types de nanoparticules, nous nous attendons à obtenir une meilleure compréhension des relations entre la structure des nanoparticules et leur capacité d’accumulation dans le site tumoral.

Détachement prévu : Institut pour l’Avancée des Biosciences, Grenoble, 6-12 mois (en une ou plusieurs fois)

Compétences attendues :
- Diplôme de master 2 ou diplôme d’ingénieur en chimie des polymères, chimie de synthèse ou dans des disciplines connexes
- Fort attrait pour la formulation et la biologie cellulaire (in vitro et in ovo)
- Bonne maîtrise de l’anglais oral et écrit

Pour candidater, fournir un CV, une lettre de motivation, les relevés de notes de master et/ou école d’ingénieur ainsi que les noms et mails de deux références (encadrants de stages ou de projets d’étude) via le portail emploi du CNRS.

Contexte de travail

La thèse de doctorat se déroulera principalement au sein de l’Institut Galien Paris-Saclay (Orsay, campus du Moulon, https://www.institut-galien.universite-paris-saclay.fr/), sur le nouveau campus de l’Université Paris-Saclay, dans le nouveau bâtiment Henri Moissan et bénéficiera d’une infrastructure académique et de recherche de premier plan, tout en évoluant dans un environnement riche et stimulant sur le plan scientifique. La thèse de doctorat est financée dans le cadre d’un projet CNRS 80PRIME déjà acquis. L’IGPS est une unité mixte de recherche (UMR 8612) du CNRS et de l’Université Paris-Saclay qui développe une recherche originale et innovante dans les domaines des micro et nanotechnologies appliquées au médicament et au diagnostic dans le domaine de la santé. Les analyses biologiques seront effectuées à l’Institut pour l’Avancée des Biosciences (Grenoble, https://iab-grenoble.fr/, UMR 5309 CNRS, INSERM et Université Grenoble-Alpes) dont l’objectif est d'améliorer la santé humaine en comprenant mieux comment l'environnement, à toutes les échelles, de la molécule à la population, façonne le développement et le devenir des systèmes biologiques.
La thèse sera co-encadrée par Anaïs Pitto-Barry (CR CNRS, IGPS) et Lucie Sancey (DR CNRS, IAB).
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Travail en laboratoires de chimie et de biologie