Informations générales
Référence : UMR9004-MICBLA-001
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : mardi 3 mai 2022
Nom du responsable scientifique : Mickael Blaise
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 3 octobre 2022
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2 135,00 € brut mensuel
Description du sujet de thèse
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, chaque année, environ 1.5 million de personnes meurent de la tuberculose et 10 millions de personnes sont nouvellement infectées. Malgré l'existence de traitements efficaces, cette mortalité reste très élevée en raison de la co-infection avec le VIH, de la difficulté à diagnostiquer la maladie et de l'émergence de souches multi- et ultra-résistantes de Mycobacterium tuberculosis aux antibiotiques.
Ainsi, pour enrayer la progression de la maladie, il
s'avère urgent de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques et notamment de caractériser de nouvelles cibles pharmacologiques.
La composition extrêmement hydrophobe de la paroi de M. tuberculosis, liée à la présence d'acides gras à très longues chaines carbonées (les acides mycoliques), rend le bacille intrinsèquement résistant à la plupart des antibiotiques, limitant ainsi les possibilités de traitement. Les enzymes impliquées dans la synthèse de la paroi, souvent essentielles, pour la croissance du bacille représentent des cibles
thérapeutiques potentielles.
Le transporteur du tréhalose monomycolate (TMM) appelé MmpL3 est apparu ces dernières années comme une cible thérapeutique très intéressante à exploiter. MmpL3 contribue à l'élaboration de la paroi bactérienne. Bien que la structure tridimensionnelle de MmpL3 ait été résolue, le mécanisme fin du transport du TMM ainsi que le mode d'action des inhibiteurs ciblant MmpL3 ne sont pas encore totalement compris.
Le projet de thèse concernera l'étude structurale et fonctionnelle de MmpL3. Ce projet impliquera des techniques variées incluant: la biologie moléculaire (clonage, mutagénèse dirigée), la biochimie (production et purification de protéines recombinantes), la biologie structurale (cristallographie aux rayons-X et cryo-microscopie électronique) et la bioinformatique. La thèse devra débutée au 1er octobre 2022 et sera financée pour 36 mois par le CNRS dans le cadre du programme joint CNRS-Université de Copenhague. L' étudiant(e) travaillera à l'IRIM au sein de l'équipe “Enzymes bactériennes et résistance aux antibiotiques”.
Le projet impliquera une collaboration étroite avec le groupe du Dr Pontus Gourdon à l'université de Copenhague, Danemark.
Contexte de travail
Le doctorat est financé par le programme joint CNRS-Université de Copenhague. Le travail de thèse se déroulera principalement au sein de l'équipe BEAR à l'Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier qui dispose d'un savoir-faire en biologie structurale et biochimie.
Contraintes et risques
L' étudiant(e) en thèse devra notamment effectuer plusieurs séjours (d'une durée totale de 6 mois) dans le laboratoire danois.
On en parle sur Twitter !