Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Le recrutement de chercheurs fortement impliqués dans le développement des radiothérapies, de l’imagerie médicale et de la radiobiologie au sein de l’institut Nucléaire & Particules est un enjeu majeur pour le CNRS et la recherche académique. Ceci est notamment perceptible dans la feuille de route santé qui stipule que le CNRS souhaite mettre à profit sa capacité à mobiliser des multi- et interdisciplinarités pour se positionner comme acteur central afin de relever tous les défis d’une approche globale de la santé, de la recherche fondamentale à l’innovation. Elle rappelle que la création de l’Agence de programmation autour de la Santé impose à l’ensemble des acteurs de la santé de s’organiser autour d’une stratégie de recherche permettant à chacun d’apporter des forces et des compétences sur les enjeux de la santé, les évolutions structurelles et ainsi participer à cette construction nationale.

Ce projet s’inscrit pleinement dans cette stratégie en développant une activité autour des radiothérapies innovantes, dans une approche globale, théranostique, avec un accent sur la hadronthérapie au sens large et les radiothérapies internes vectorisées en particulier. Il a pour but de valoriser le savoir-faire et les compétences, scientifiques et techniques, instrumentales et numériques, de CNRS Nucléaire & Particules et des collaborations fortes avec CNRS Biologie. Si ces collaborations existent sur l’ensemble du territoire, elles sont particulièrement vives en région Normandie, qui elle-même apporte un soutien notable dans ces thématiques. Les CPJ sont donc pour le CNRS Nucléaire & Particules et CNRS biologie une opportunité remarquable pour recruter, en s’appuyant sur leurs prospectives nationales, des cadres destinés au développement de ces thématiques interdisciplinaires dans lesquelles le savoir-faire des instituts en radiothérapies innovantes et en radiobiologie sont fortement établis.

Stratégie du laboratoire d'accueil

Les applications médicales constituent une activité de fond du LPC-Caen autour de la radiothérapie externe par faisceaux de photons, la protonthérapie et l’hadronthérapie. L’équipe AMI du LPC-Caen dispose d’une expertise reconnue en dosimétrie, métrologie, calcul pour l’optimisation des traitements et outils de simulation. Ces compétences se traduisent par le développement de moniteurs de faisceaux pour le contrôle en temps réel de la dose délivrée et leur évolution pour répondre aux défis liés à la mesure de doses dans des conditions extrêmes, comme le mode flash, où les contraintes techniques sont particulièrement exigeantes.

De son côté ISTCT étudie l'intérêt des hadrons en combinaison avec d'autres thérapies pour traiter les tumeurs radiorésistantes. Ce projet s'inscrit dans le programme scientifique ARCHADE et l'ouverture récente à Caen d’un Centre de Recherche en Hadronthérapie (CYCLHAD). Le professeur junior renforcera une collaboration forte et la visibilité de Caen dans la thématique

Stratégie Internationale

Avec la présence du GANIL (faisceaux d'ions de 1 à 100MeV/u et radioéléments pour l’alpha-thérapie interne vectorisée), de Cyclhad (Proteus-One pour la protonthérapie), du Centre François Baclesse (électrons/photons, toutes techniques de radiothérapie), le site caennais propose l'une des gammes les plus étendues de natures, énergie et débits de faisceau au monde. Cet environnement va encore s'étendre avec le démarrage en 2026 du C400, machine clinique de hadronthérapie proton, hélium, carbone et oxygène.

Le professeur junior sera chargé de diriger la collaboration entre physiciens, biologistes et radiothérapeutes oncologues. Il développera, en partenariat avec les différentes entités sus-cités et le LPC-Caen les lignes, les dosimètres, moniteurs faisceaux et méthodologies indispensables aux activités des différentes plateformes. Il sera appuyé dans ses activités par les équipes techniques du LPC-Caen. En collaboration avec les biologistes, il aura en charge le développement d’un modèle conjoint photon-hadronthérapie intégrant le débit de dose (conventionnel à Flash) et l’extension spatiale des faisceaux (diffusés et/ou pencil-beams et/ou micro-faisceaux).

Ce poste de professeur junior s’inscrit dans un projet visant à structurer et renforcer les développements instrumentaux menés au LPCC en collaboration avec l’équipe ISTCT de CYCERON, le CIMAP et les grands instruments de l’agglomération caennaise, notamment le GANIL et CYCLHAD. Ce réseau de compétences s’étend également aux praticiens du Centre de Lutte Contre le Cancer François Baclesse et du CHU de Caen (radiothérapie et médecine nucléaire), dans l’objectif de développer des radiothérapies innovantes. Il s’inscrit dans une dynamique visant à développer un leadership dans le domaine bien ancré dans un environnement local cohérent et multi-disciplinaires permettant d’atteindre l’excellence à l’échelle internationale.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

Laboratoire de physique corpusculaire (LPC-Caen) - 199612324T
Imagerie et Stratégies Thérapeutiques pour les Cancers et Tissus cérébraux (ISTCT) - 201722484V

Résumé du projet scientifique

Le projet s’inscrit dans le cadre du développement des radiothérapies innovantes, notamment par celui d’un modèle conjoint photon-hadronthérapie intégrant le débit de dose (conventionnel à Flash) et l’extension spatiale des faisceaux (diffusés vs pencil-beams vs µfaisceaux). Ce projet fortement interdisciplinaire entre physiciens, biologistes et radiothérapeutes oncologues renforcera les développements instrumentaux menés au LPCC en collaboration avec l’unité ISTCT de CYCERON pour leurs évaluations biologiques, le CIMAP et les grands instruments , notamment le GANIL et CYCLHAD : optimisation des lignes d’irradiation, dosimètres, moniteurs faisceaux et méthodologies indispensables aux activités des différentes plateformes. Il s’inscrit dans le contexte du démarrage en 2027 du C400, machine clinique de hadronthérapie proton et hadrons (He, C, O), dans lequel la personne recrutée sera amenée à jouer un rôle central, et du développement stratégique de la radiothérapie interne vectorisée.

Résumé du projet d'enseignement

L'université de Caen Normandie est porteuse du master international ERASMUS Nuclear Physics qui a été renforcé par une EUR (graduate school) de la région Normandie et par les projets ExcellenceS/CaeSAR et CMA/3NC dont l'université a été lauréate dans le cadre de France 2030. Une option Applications for therapy existe en M2 et un parcours complet radioprotection a été créé en 2022, co-accrédité avec l'INSTN. L'université de Caen Normandie est spécialisée en radioprotection et certifiée CEFRI pour des formations de personnes compétentes en radioprotection. Elle délivre un diplôme de licence professionnelle dans le domaine. Le professeur junior pourra donc contribuer aux enseignements spécifiques à toutes ces formations, l’encadrement de stagiaires et il pourra inscrire sa pratique dans le développement en cours d’une halle technologique qui accueillira le matériel de pointe financé par le projet AMI/3NC. Il évoluera dans un environnement favorable, moderne et évolutif.

Environnement Financier

• Total financé (dont package ANR) : 200 k€
• Total du projet : 0 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, livres …), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection