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Thèse en neurophysiologie et imagerie (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : samedi 23 août 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Thèse en neurophysiologie et imagerie (H/F)
Référence : UMR8263-ISAVIV-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : samedi 2 août 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 novembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie

Description du sujet de thèse

Optimisation et compréhension des mécanismes d’action d’une approche de stimulation respiratoire synchronisée comme approche thérapeutique pour prévenir l’atrophie du diaphragme : évaluation longitudinale par IRM.

Contexte de travail

Les lésions de la moelle épinière cervicale, fréquentes et graves, altèrent la motricité et la fonction respiratoire, rendant certains patients dépendants de la ventilation mécanique (VM). Cette dépendance aggrave cependant la dysfonction diaphragmatique.
La Dre Isabelle Vivodtzev a développé un dispositif non invasif (rSynES) de stimulation synchronisée des muscles respiratoires accessoires. Des résultats préliminaires montrent une amélioration de la respiration, suggérant une plasticité neuronale spinale.
Nous chercherons ici à optimiser la stimulation et a évaluer les mécanismes sous-jacents. L’étude s’appuie sur un modèle murin de lésion cervicale, en suivant les effets du rSynES dans le temps et en utilisant l’IRM structurelle et fonctionnelle, développée par le Dr Emmanuel Barbier au GIN à Grenoble.
De plus, nous étudierons les mécanismes de neuroplasticité. Par exemple, nous évaluerons la réorganisation et la survie des neurones moteurs via des marqueurs synaptiques et des analyses de repousse des fibres nerveuses. Des traçages pourront permettre d’observer les connexions depuis le cerveau vers la moelle. L’inflammation sera mesurée par immunomarquage et western blot.
Nous recherchons un(e) étudiant(e) qui a réalisé :
Master 2 en Neurosciences / Physiologie avec un attrait pour l'imagerie et la programmation
ou
École d'ingénieur ou Master (Informatique / Programmation / Génie biologique / Imagerie médicale / Biophysique) avec un intérêt pour les neurosciences / la physiologie respiratoire.

Une partie importante de cette thèse (1 an) se déroulera au GIN à Grenoble, à l’interface entre physique et biologie. Le candidat devra donc montrer un fort intérêt pour ces domaines, être à l’aise avec le traitement de données et la simulation numérique, maîtriser des outils de programmation (Matlab, Python, C++), et idéalement avoir des connaissances en IRM/RMN.