En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)

Doctorat en immunité innée H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 18 août 2025 23:59:00 heure de Paris

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorat en immunité innée H/F
Référence : UMR5089-ETIMEU-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : lundi 28 juillet 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Description du sujet de thèse

Le réchauffement climatique révèle de nouvelles menaces environnementales, parmi lesquelles l'émergence de toxines aquatiques produites par divers micro-organismes marins, jusqu'à présent rares dans les eaux douces et salées européennes. Dans ce contexte, la manière dont les cellules, les tissus et les organismes réagissent à ces toxines et leurs conséquences physiopathologiques sur la santé humaine constituent des questions clés.
Nous abordons ici ces questions en nous appuyant sur des observations récentes de nos collaborateurs d’IFREMER, qui ont dévoilé une présence massive de certaines toxines marines dans certaines zones de la mer méditerranée et de l’océan atlantique. Plus particulièrement, la présence d’ovatoxines produite par l’algue ostreopsis, de portimine produite par le dinoflagellé V. rugosum ou encore de dinophysistoxines produite par l’algue dinophysis sur ces côtes a déjà conduit à l’apparition de symptômes inflammatoires, respiratoires, allergiques/asthmatiques et dermatologiques graves entraînant non seulement l’hospitalisation des personnes touchées mais également la fermeture de plages, et une fermeture de certains points de conchyculture essentiels à la vie économique en méditerranée.
Dans ce contexte, le projet DETECT a pour objectif de déterminer 1/ les mécanismes immunitaires par lesquels notre organisme répond de manière pathologique à la présence croissante de ces toxines dans notre environnement, 2/ d’identifier de nouvelles cibles pharmacologiques efficaces pour le traitement des pathologies induites par ces toxines et 3/ de fournir une meilleure compréhension des processus qui conduisent à l’établissement sur les côtes européennes d’organismes marins au préalables absents. Ainsi, l’ensemble des données générées dans ce projet permettront d’accompagner les politiques publiques afin d’organiser le cadre des sociétés futures en réponse au changement climatique.

Contexte de travail

Le projet sera effectué au sein de l'equipe "detection et elimination des pathogènes" sous la direction d'Etienne Meunier à l'IPBS, UM5089, Toulouse, France.
L’IPBS est une Unité mixte de recherche (UMR) du CNRS et de l’Université de Toulouse. Occupant 12 000 m2 au cœur du campus principal de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, qui propose des formations pluridisciplinaires de haut niveau dans les domaines des sciences, de la santé et de l’ingénierie, l’IPBS fait partie de l’un des plus importants pôles de recherche scientifique en sciences de la santé et en sciences biologiques en France.

Contraintes et risques

Risques biologiques de type 2