Informations générales
Intitulé de l'offre : Archéologie biomoléculaire des interactions société environnement H/F
Acronyme : ArchéoBio
Référence : CPJ-2025-036
Établissement porteur : Centre national de la recherche scientifique
Nom du chef d’établissement : Antoine PETIT
Site(s) concerné(s) : Paris
Région(s) académique(s) : Ile de France
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Muséum national d'histoire naturelle (MNHN)
Code(s) établissement(s) :
Date de publication :
mardi 20 mai 2025
Type de contrat :
Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : entre 3 et 6 ans en fonction du projet de recherche et du profil du lauréat
Quotité de travail :
Complet
Rémunération :
Rémunération brute annuelle de 54600 Euros à 57800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Environnement, agronomie, écologie
Section(s) CN :
31 - Hommes et milieux : évolution, interactions
Profil Recherché
Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap
Stratégie d'établissement
Cette chaire de professeur junior est proposée dans le but de renforcer les capacités de recherche en archéologie biomoléculaire des interactions société environnement d’un laboratoire occupant actuellement une position majeure en bioarchéologie aux niveaux national et international. Le CNRS souhaite renforcer les développements récents sur ce sujet de même que le potentiel de recherche national en bioarchéologie, comme l’atteste la création en 2025 d’une fédération de recherche et d’animation pilotée par l’UMR BioArch. De plus le CNRS souhaite développer des relations privilégiées avec le MNHN (autre tutelle du laboratoire) sur l’étude des interactions actuelles et passées société-environnement par des technologies innovantes.
Stratégie du laboratoire d'accueil
Les approches protéomiques en archéométrie sont essentiellement le fait d’équipes anglo-saxonnes et américaines, et sont encore relativement peu représentées en France. Depuis dix ans, l’UMR BioArch développe ces approches en collaboration avec la plateforme de spectrométrie de masse du MNHN, très attractive à l’international. Cette CPJ permettrait le développement de cette activité d’avenir, et ferait du laboratoire BioArch un pôle national dans cette discipline. Les recherches s’intègreront pleinement dans les deux axes de l’UMR dédiés à la bioarchéologie des socio-écosystèmes terrestres et aquatiques du Pléistocène final à l’ère industrielle et à la diversité culturelle des pratiques et des usages appliqués aux mondes animal et végétal. Elles contribueront également à l’atelier transversal proposé pour fédérer les outils, pratiques et synergies analytiques en bioarchéologie.
Stratégie Internationale
L’objectif de cette chaire est le recrutement d’un ou d’une jeune scientifique internationalement reconnue possédant un fort potentiel d’encadrement de jeunes étudiants français et étrangers. La personne recrutée aura aussi vocation à renforcer et à développer des liens avec des partenaires nationaux et internationaux en bioarchéologie. Elle devra mettre en œuvre des actions et des partenariats dans le champ thématique et s’engager notamment à déposer un projet dans le cadre des appels européens (ERC, Consortium Horizon Europe, etc.) au cours des 5 années de son contrat.
Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil
UMR7209 BioArch
Résumé du projet scientifique
Les archives bioarchéologiques sont de précieux témoins qui permettent de documenter sur le temps long l’intensité et les modalités de la pression des activités humaines sur le vivant à travers la chasse, la cueillette et la domestication des plantes et des animaux, mais aussi de reconstituer la diversité de ces pratiques. La paléoprotéomique est récemment apparue comme une méthode d’identification puissante des restes biologiques d’origine animale ou végétale, applicable à des contextes variés. Cette CPJ renforcera les développements les plus récents dans la discipline, applicables à une variété de biomatériaux et de produits secondaires issus des activités humaines. L’objectif est de documenter les dynamiques d'interaction socio-écologiques tardiglaciaires et holocènes afin de décrire l’impact des sociétés humaines sur les biodiversités passées mais aussi leurs pratiques économiques et symboliques, sans limite géographique.
Résumé du projet d'enseignement
Le ou la lauréate s’impliquera dans les parcours d’enseignement existants au MNHN. Elle jouera un rôle dans la construction de nouveaux modules de formation coordonnés localement en lien avec la thématique de recherche.
Environnement Financier
- Total financé (dont package ANR) : 200 k€
- Total du projet : 0 k€
Diffusion scientifique
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science ouverte
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.
Indicateurs
L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, livres …), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.
Modalités d'organisation des auditions
Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection