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Portail > Offres > Offre CPJ-2025-003 - Caractérisation et modélisation des transferts d’eau et d’énergie au sein de la zone critique, aux différentes échelles, en contexte méditerranéen H/F

Caractérisation et modélisation des transferts d’eau et d’énergie au sein de la zone critique, aux différentes échelles, en contexte méditerranéen H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 14 juillet 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Caractérisation et modélisation des transferts d’eau et d’énergie au sein de la zone critique, aux différentes échelles, en contexte méditerranéen H/F
Acronyme : P3M
Référence : CPJ-2025-003
Établissement porteur : Centre national de la recherche scientifique
Nom du chef d’établissement : Antoine PETIT
Site(s) concerné(s) : Montpellier Occitanie est
Région(s) académique(s) : Occitanie
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Université de Montpellier
Code(s) établissement(s) :

  • UMR5151
  • UMR5243

Date de publication : mardi 20 mai 2025
Type de contrat : Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : entre 3 et 6 ans en fonction du projet de recherche et du profil du lauréat
Quotité de travail : Complet
Rémunération : Rémunération brute annuelle de 54600 Euros à 57800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Sciences du système Terre et de l'univers
Section(s) CN : 30 - Surface continentale et interfaces

Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Le recrutement de chercheurs fortement impliqués dans l’animation et la conduite des dispositifs d’observation pérenne de l’univers et de la planète Terre est un enjeu majeur pour la recherche . Sur la planète Terre dont l’avenir s’assombrit compte tenu des changements globaux et de la pression anthropique sur les ressources, la compréhension des mécanismes de formation et d’évolution du système Terre, et d’apparition de la vie, notamment ceux qui conditionnent l’habitabilité des mondes, est un prérequis.
Cette compréhension repose sur le partage des données de la recherche, dont une majorité doit être acquise par une observation continue et pérenne des milieux naturels et anthropisés, condition donc sine qua non de décisions politiques éclairées par la science. Premier acteur de la recherche et de l’observation pour la recherche, le CNRS conçoit et pilote de nombreuses infrastructures de recherche (IR/IR*) nationales et internationales. Ces infrastructures s’appuient sur les Service Nationaux d’Observation (SNO) labélisés par l’INSU et mis en œuvre par le corps national des astronomes et physiciens (CNAP) dont le CNRS, via l’INSU, assure la gestion nationale. Le corps des CNAP est toutefois trop restreint pour remplir pleinement sa mission, notamment dans le domaine des sciences de la planète et de l’environnement global et donc des sciences de la durabilité qui ne peut prospérer sans la maîtrise des outils d’observation de long terme.
Les CPJ sont donc pour le CNRS une opportunité remarquable pour recruter, en s’appuyant sur les prospectives nationales et un dispositif ad-hoc mixte entre sections CNAP et coCNRS, des cadres destinés au développement et à l’encadrement des SNO et IR/IR* dédiés à l’observation de l’Univers et de la Terre, en étroite collaboration avec les Universités dans lesquelles les membres du corps des CNAP effectuent leurs missions via les Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU).

Stratégie du laboratoire d'accueil

La communauté montpelliéraine est impliquée depuis sa fondation dans l’IR OZCAR (Observatoires de la Zone Critique) et dans l’Infrastructure Européenne eLTER pour le suivi à long terme des socio-écosystème. Cette communauté concrétise cela dans la proposition d’une plateforme européenne P3M (Plaines, Piémonts et Plateaux Méditerranéens) visant à la caractérisation et modélisation des flux et transferts d’eau et de matière au sein des différents compartiments de la zone critique du bassin versant du fleuve Hérault. P3M ambitionne à l’échelle d’un gradient méditerranéen typique de suivre les interactions entre le changement climatique et les évolutions des socio-écosystèmes méditerranéens.
La personne recrutée renforcera les synergies entre les UMR impliquées dans P3M et. Elle assurera la coordination scientifique d’actions de recherche fédératrices valorisant les bases de données acquises au sein des observatoires labellisés par des SNO appartenant à l’IR OZCAR sur ce territoire.

Stratégie Internationale

Cette chaire s’inscrit dans le développement des sites prioritaires de l’infrastructure de recherche européenne ESFRI eLTER et de son miroir français l’IR OZCAR de la feuille de route nationale.
Elle s’inscrit également dans le cadre général de l’I-SITE de l’Université de Montpellier (UM) qui offre des dispositifs d’attractivité internationaux.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

Géosciences Montpellier (UMR5243 / RNSR : 200711908T)
HydroSciences Montpellier (UMR5151 / RNSR : 199512007C)

Résumé du projet scientifique

P3M rassemble un réseau d’observatoires s’étendant du littoral aux garrigues puis aux plaines viticoles et aux reliefs des Cévennes et des Causses, avec des environnements méditerranéens spécifiques, tels les karsts. C’est hot spot du changement climatique (extrêmes hydroclimatiques). Il faut mieux comprendre les interrelations entre activités anthropiques, phénomènes climatiques, processus biophysiques et biodiversité sous pression anthropique croissante selon une approche holistique pour intégrer les interdépendances et rétroactions entre les flux hydro-éco-sédimentaires, et notamment les modifications des différentes connectivités hydro-eco-sédimentaires engendrées.

La personne recrutée mettra en œuvre différentes approches, de manière non exclusive :
- des suivis ou expériences originales (hydrométéorologiques, géochimiques, géophysiques, hydro-dynamiques, écohydrologiques…) utiles à la compréhension des processus aux différentes échelles,
- des simulations numériques original

Résumé du projet d'enseignement

Le service d’enseignement de 42 h équivalent TD intégré dans les CPJ sera effectué sous la forme de « missions d’observation » dans le cadre de la convention signée avec l’Université de Montpellier pour reconnaitre ce service d’observation dans le référentiel d’activité des enseignants chercheurs.

Environnement Financier

  • Total financé (dont package ANR) : 200 k€
  • Total du projet : 0 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, brevets…) de niveau international. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences. La plateforme P3M est un lieu d’interactions scientifiques multidisciplinaires entre les communautés académiques de la zone critique et des écosystèmes méditerranéens : des workshops ou des écoles d’été y auront toute leur place et pourront être mis en place par le porteur de la chaire. Ces interactions seront naturellement tournées vers les pays européens, avec un focus sur le pourtour méditerranéen dans son ensemble, et profiteront aussi bien à l’IR OZCAR qu'à l’IR eLTER. La plateforme P3M est aussi un lieu d’interactions et de co-construction avec les porteurs d’enjeux (gestionnaires de la ressource en eau, Parcs Naturels, collectivités, associations) permettant une diffusion scientifique large et ancrée sur le territoire.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

La personne recrutée s’appuiera sur les observations et les données ouvertes et disponibles de la plateforme P3M, notamment via le SI de l’OSU OREME (https://oreme.org/plateformes/si/). Les potentiels des suivis biotiques ou abiotiques mis en place par la personne recrutée seront bancarisés et diffusés. Une des tâches de la personne recrutée, via son implication avec les parties prenantes de la plateforme P3M, sera aussi de développer une politique de FAIRisation des données acquises en collaboration avec les responsables des données des observatoires et des partenaires non académiques.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Un des questionnements majeurs des acteurs des territoires (collectivité, agriculteurs, pêcheurs, …) concerne l’évolution de la ressource en eau (tant en qualité qu’en quantité) dans les décennies à venir : impacts des évènements extrêmes de crues ou de sécheresses, amplification ou atténuation des évolutions climatiques par les transformations des territoires (agriculture, imperméabilisation ou érosion des sols, changements d’occupation des sols, réutilisation de l’eau…). Les thématiques scientifiques de la chaire autour des observations et de la modélisation numérique des flux et des réservoirs de la zone critique rencontrent donc naturellement les préoccupations des territoires. Le porteur de la chaire devra savoir mettre en avant la démarche scientifique et ses travaux sur la thématique pour apporter sa contribution aux problèmes de la société, notamment en ce qui concerne l’évolution de la ressource en eau.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.
Un comité de suivi évaluera l’ensemble des services et produits offerts à la communauté scientifique, la dynamique de dissémination des résultats, la recherche de soutiens financiers et instrumentaux complémentaires ainsi que toutes les actions de valorisation scientifique mises en œuvre autour de la plateforme P3M pour maximiser son ouverture à la communauté scientifique nationale et internationale, notamment via les projets impliquant des visiteurs ou des collaborations scientifiques sur les observatoires de la plateforme P3M.
Si la personne recrutée ne dispose pas d’une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR), elle devra montrer sa capacité à soutenir son HDR durant le déroulement de la chaire.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection