Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur en en caractérisation expérimentale des flammes hydrogène H/F
Référence : UPR3021-ISAZOL-097
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ORLEANS
Date de publication : vendredi 25 octobre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 6 janvier 2025
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2991.58€ et 4166.70€ brut mensuel selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : Milieux fluides et réactifs : transports, transferts, procédés de transformation
Missions
Au laboratoire ICARE situé sur le campus CNRS d'Orléans, le/la candidat(e) aura pour mission de concevoir, mettre en œuvre, réaliser et analyser des essais de combustion avec des carburants décarbonés sur différents systèmes expérimentaux.
Activités
Le/la candidate devra :
- Identifier les diagnostics à réaliser, en fonction de ce qui est disponible au laboratoire, pour caractériser les propriétés réactives des mélanges
- Prise en main des dispositifs expérimentaux existants (brûleurs et chambre de combustion) et proposition de modifications de ces dispositifs en fonction des objectifs scientifiques identifiés
- Elaboration de la matrice d’essais
- Contribuer à l’implantation / intégration des nouvelles techniques / extensions d’analyse et simulation, éventuellement dans des codes / logiciels existants
- Mener les expériences, collecter et interpréter les résultats
- Synthétiser / rédiger des rapports et articles scientifiques sur les résultats obtenus
- Collaborer avec les chercheurs travaillant sur le projet
Compétences
Compétences :
- Expertise en combustion expérimentale
- Connaissance de diagnostics optiques appliqués à la caractérisation des fluides réactifs
- Maîtrise des langages de programmation tels que Matlab, Python.
Savoir être
- Capacité à s'adapter à l'évolution des exigences du projet et volonté de contribuer à la recherche collaborative.
- Capacité à travailler au sein d'une équipe, avec des déplacements limités pour assister aux réunions du projet
Contexte de travail
Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 annoncé par l'Europe, la demande en électricité sera fortement augmentée pour l'énergie, les transports et les systèmes de chauffage/refroidissement. Pour cela, la plupart des pays considèrent les énergies renouvelables propres et intermittentes (comme l'éolien et le solaire) comme les principales ressources énergétiques du futur. Cependant, en raison de leur intermittence et de la nécessité de maintenir un approvisionnement électrique sûr, le stockage de l'énergie fera partie intégrante du réseau électrique intelligent moderne. Une solution pour stocker l'excédent d'énergie renouvelable est ce que l'on appelle communément les « électrocarburants », qui ne sont réalisables que si les utilisateurs développent des solutions techniques adaptées pour les exploiter dans les convertisseurs d'énergie et/ou dans les systèmes de transport. L'hydrogène est souvent considéré comme le meilleur candidat.
Mais la combustion de l’hydrogène soulève plusieurs défis technologiques et scientifiques en raison des caractéristiques spécifiques de cette molécule par rapport aux combustibles hydrocarbonés standard. En effet, les flammes de d’hydrogène sont à peine visibles à l'œil nu par rapport aux flammes alimentées par des hydrocarbures, mais leur forte émission naturelle de OH* dans la bande UV autour de 310 nm est facilement détectable par de nombreux dispositifs optiques déjà disponibles dans l'industrie. Cela fait de OH* un candidat idéal pour déduire des informations sur l'état de la combustion et localiser la région de la flamme dans la chambre de combustion. Cependant, le signal OH* n'est généralement pas accessible dans les simulations numériques de flux, sauf dans les flammes canoniques à l'intérieur de géométries de brûleurs trop simplifiées. Une autre émission facilement détectable dans les flammes H2/air est le NO* avec des pics d'émission autour de 250 nm. Cette espèce délimite les régions de hautes températures avec la formation d'oxydes nitriques, le principal polluant des flammes H2/air.
Les défis scientifiques de la présente proposition sont doubles. Tout d'abord, un ensemble de données détaillées de mesures OH* et NO* de l'hydrogène/air sera généré pour des archétypes de flammes prémélangées dans des configurations laminaires stables à différentes pressions de mélange. Cet ensemble de données sera ensuite utilisé pour valider les prédictions numériques de haute-fidélité basées sur la simulation numérique directe (DNS) et la simulation des grandes turbulences (LES) dans les configurations étudiées expérimentalement. En particulier, les sous-mécanismes de formation de OH* et de NO* seront inclus.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Informations complémentaires
Diplôme demandé : doctorat avec une exéprience dan sun des domaines suivants :
- Combustion
- Energétique
aptitute avérée à travailler dans le cadre de projets de recherche