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Portail > Offres > Offre UMR9012-MARJOU-013 - Chercheur en astrophysique nucléaire expérimentale (H/F)

Chercheur en astrophysique nucléaire expérimentale (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 31 mai 2024

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur en astrophysique nucléaire expérimentale (H/F)
Référence : UMR9012-MARJOU-013
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ORSAY
Date de publication : vendredi 22 mars 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2992,93 et 3431,46 € brut mensuel
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Le post-doctorant fera partie de l'équipe Noyaux Exotiques, Structure, Astrophysique et Réactions (NESTAR) du Pôle Nucléaire au sein du laboratoire IJCLab. Il travaillera sous la supervision de Nicolas de Séréville et Faïrouz Hammache dans le cadre de la détermination expérimentale de section efficace de réactions d'intérêt astrophysique au GANIL et à ALTO.
La réaction u seuil d'ém18Ne(α,p)21Na est l'une des réactions clés permettant au flux nucléaire de s'échapper du cycle CNO chaud opérant lors de la nucléosynthèse explosive des sursauts X de type I. L'importance de cette réaction dépend de la présence d'états fortement clusterisés au-dessus dission alpha dans le 22Mg. La recherche de ces états sera l'objet d'une expérience au GANIL utilisant un faisceau radioactif de 18Ne et un dispositif expérimental basé sur le multi-détecteur MUGAST pour la détection de particules chargées, sur EXOGAM pour la détection des gammas de décroissance et sur la ZDD pour l'identification à zéro degré des résidus lourds. Cette expérience portée par l'IJCLab, l'université de York et Strasbourg est acceptée et devrait être programmée en 2025, avant l'été. Cette étude s'inscrit dans le cadre plus large de la campagne de mesure MUGAST sur LISE en 2025, et il est attendu que le post-doctorant joue un rôle important dans la préparation de l'ensemble de cette campagne avec un intérêt particulier pour la prise de données liée à l'étude de la réaction 18Ne(α,p)21Na. Il sera responsable de l'analyse des données de cette dernière.
ALTO (Accélérateur Linéaire et Tandem à Orsay) possède un spectromètre magnétique à haute résolution (Split-Pole) couplé à un accélérateur électrostatique de type Tandem de 14 MV permettant de nombreuses études d'intérêt astrophysique avec des faisceaux stables. Un aspect important du travail de jouvence actuel du spectromètre est lié à l'électronique de lecture et son système d'acquisition. Cet ensemble est vieillissant et sera remplacé par une électronique numérique moderne. Le post-doctorant jouera un rôle central dans l'implémentation de ce nouveau système.

Activités

Le post-doctorant·e contribuera aux activités suivantes :
• Participation à la préparation de la campagne MUGAST à LISE de 2025 au GANIL, et responsable de la prise de données pour l'étude de la réaction 7Li(18Ne,t)22Mg(p)21Na avec MUGAST, EXOGAM et la ZDD.
• Analyse des données acquises pour l'étude de la réaction 7Li(18Ne,t)22Mg(p)21Na avec l'objectif de déterminer le taux de la réaction 18Ne(α,p)21Na et d'étudier son impact astrophysique pour les sursauts X.
• Participation à l'évolution du système d'acquisition du spectromètre magnétique Split-Pole à ALTO vers une électronique numérique.
• Participations aux expériences utilisant le Split-Pole
Ces activités sont diverses car elles impliquent la préparation d'expérience, la programmation informatique aussi bien pour l'acquisition que pour l'analyse des données, et les calcul de taux de réaction.

Compétences

Le candidat devra posséder de solides connaissances de l'instrumentation en physique nucléaire (détecteurs silicium, détecteur germanium, chambre d'ionisation). Avoir une expérience dans l'utilisation de multi-détecteurs et de faisceaux radioactifs est un avantage.
Une bonne connaissance en programmation informatique et en analyse de données (ROOT, GEANT4) sera également un avantage.
Il devra avoir des aptitudes à formuler et conduire un projet scientifique, travailler en équipe, et rendre compte. Une solide connaissance de l'anglais est requise pour l'intégration dans l'équipe internationale.
Des connaissances de base en astrophysique nucléaire seront appréciées, mais ne sont pas indispensables.
Expérience professionnelle souhaitée : moins de 3 ans après le doctorat.

Contexte de travail

Le projet sera réalisé au Laboratoire de Physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab), qui est une unité mixte de recherche (UMR) du CNRS, de l'Université Paris-Saclay, et de l'Université de Paris. Situé à 20 km au sud de Paris sur le campus d'Orsay, le laboratoire est facilement accessible par les transports en commun (RER) en 35 minutes du centre de Paris. IJCLab est né en 2020 de la fusion des cinq UMR situées sur le campus universitaire d'Orsay : le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM), le laboratoire d'Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie (IMNC), l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL) et le Laboratoire de physique théorique (LPT).
Les thèmes de recherche du laboratoire sont la physique nucléaire, la physique des hautes énergies, les astroparticules et la cosmologie, la physique théorique, les accélérateurs et les détecteurs de particules ainsi que les recherches et développements techniques et applications associées pour l'énergie, la santé et l'environnement. La structure dispose de capacités techniques très importantes (environ 280 ingénieurs et techniciens) dans tous les grands domaines requis pour concevoir, mettre au point et en œuvre les dispositifs expérimentaux nécessaires à son activité scientifique : mécanique, électronique, informatique, instrumentation, techniques d'accélération et des techniques de la biologie. Ces forces techniques représentent un atout de premier plan pour la conception, le développement et l'utilisation des instruments nécessaires (accélérateurs et détecteurs). La présence des infrastructures de recherche et des plateformes technologiques rassemblées sur le site du laboratoire constitue également un atout majeur. Enfin, environ 90 ITA des services administratifs et support travaillent aux côtés des scientifiques et ingénieurs.
Le/la post-doctorant·e sera intégré·e à l'équipe Noyaux Exotiques, Structure, Astrophysique et Réactions (NESTAR) du Pôle Nucléaire (PN). Il/elle travaillera avec le personnel du laboratoire impliqué sur ce projet, qui comprend sept chercheurs CNRS et deux doctorants. Il/elle sera également amené·e à effectuer des déplacements au GANIL.

IJCLAB fonde sa politique de recrutement sur la promotion de l'égalité, de la diversité et de l'inclusion. Valeurs essentielles, elles permettent le développement professionnel des agents, véritables acteurs d'une réussite collective, mais également le développement du laboratoire lui-même.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Des déplacements de courte durée en France et à l’étranger sont à prévoir.
Exposition aux rayonnements ionisants.