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Postdoctorant (H/F) e en dynamique du système Terre-Lune au sein du projet AstroGeo

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 18 novembre 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Postdoctorant (H/F) e en dynamique du système Terre-Lune au sein du projet AstroGeo
Référence : UMR8255-AMEMUS-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 14
Date de publication : mardi 28 octobre 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 janvier 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3131€ à 4806€ brut mensuel selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Un post-doctorat de 1 an (renouvelable pour une seconde année après évaluation satisfaisante) soutenu par le projet ERC AstroGeo (Astronomical Solutions over Geological Time) est proposé au Laboratoire Temps Espace (LTE, Observatoire de Paris, France). Le poste consiste à travailler avec Jacques Laskar et son équipe sur la dynamique à long terme du système Terre-Lune et sur la comparaison des solutions astronomiques aux données géologiques. L’objectif est de contribuer à l’élaboration de la prochaine génération de solutions astronomiques à long terme, destinées notamment aux études paléoclimatiques. Le (ou la) chercheur recruté aura l’opportunité de participer à un projet collaboratif d’envergure et de développer des approches originales pour modéliser l’évolution du système Terre-Lune sur des échelles de temps géologiques.

Le poste s’adresse à un (ou une) chercheur très motivé, récemment diplômé ou plus expérimenté.

Activités

Selon la théorie de Milankovitch (Milankovitch, 1941), une partie des grandes variations climatiques du passé est due aux changements de l’insolation à la surface de la Terre, causés par les déformations de son orbite sous l’effet des perturbations gravitationnelles des autres planètes. Ces variations peuvent être identifiées dans les archives stratigraphiques accumulées sur plusieurs millions d’années (Ma). La corrélation entre données géologiques et calculs de mécanique céleste est aujourd’hui suffisamment établie pour que les échelles de temps géologiques des périodes récentes soient directement fondées sur des solutions astronomiques (Laskar et al., 2004). Par ailleurs, au cours des deux dernières décennies, un effort considérable a été mené pour étendre cet étalonnage astronomique à l’ensemble du Cénozoïque, jusqu’à 66 Ma (e.g. Gradstein et al., 2020).

Cependant, aller au-delà de cette limite est difficile, car le caractère chaotique du mouvement planétaire empêche de remonter plus loin dans le passé à l’aide des seules équations de la mécanique céleste (Laskar, 1989). Le projet AstroGeo vise à dépasser cet horizon de prédictibilité imposé par la gravitation, en intégrant des approches statistiques et en utilisant les données géologiques anciennes comme contraintes supplémentaires pour affiner les solutions astronomiques.

Le (la) chercheur postdoctoral rejoindra l’équipe interdisciplinaire AstroGeo (Astronomie et Géologie) du LTE (Observatoire de Paris) pour travailler sur la dynamique à long terme du système Terre-Lune depuis sa formation. Il (elle) pourra s’appuyer sur les travaux déjà réalisés au sein de l’équipe concernant l’évolution du système Terre-Lune (Farhat et al., 2022), avec pour objectif d’étendre ces modèles vers une description plus complète que celle proposée dans cette première étude. Une partie du travail consistera à comparer les solutions obtenues avec les données géologiques, notamment les indicateurs de la vitesse de précession passée de la Terre. Ce travail sera mené en étroite collaboration avec les astronomes et les géologues du projet AstroGeo. Les développements numériques se feront principalement en langage C++ ou à l’aide du système de calcul formel TRIP, développé au sein de l’équipe et spécifiquement adapté à la mécanique céleste (www.imcce.fr/trip). Le chercheur pourra être amené à effectuer des déplacements en Europe et dans d’autres régions du monde dans le cadre du projet.

Compétences

Le (la) candidat(e) devra posséder une solide formation en mécanique céleste et en dynamique des systèmes hamiltoniens. Des compétences spécifiques dans la dynamique à long terme du système solaire et du système Terre-Lune seront particulièrement appréciées, de même qu’une connaissance de la théorie des cycles de Milankovitch. La maîtrise de certains langages et outils de programmation scientifique est souhaitée (FORTRAN, C++, systèmes d’algèbre informatique), ainsi que des outils HPC (par exemple, MPI, SMP), des scripts shell Unix, et des plateformes collaboratives (Gitlab, Overleaf). Une bonne capacité d’adaptation à d’autres langages est nécessaire, en particulier pour l’utilisation de TRIP. Une excellente maîtrise de LaTeX est attendue. Le poste exige un bon esprit de collaboration, de l’autonomie, de l’initiative et un très bon niveau d’anglais.

Contexte de travail

Le Laboratoire Temps Espace est un laboratoire pluridisciplinaire dont les domaines de compétences concernent les thématiques du temps, de l’espace et de l’histoire des sciences. Il regroupe environ 150 personnes, repartis en 9 équipes de recherche, deux services assurant les missions régalienne de la définition de l'Heure légale et la réalisation des éphémérides, un pôle technologique en métrologie et des services communs.
Le poste est localisé sur le site parisien de l'Observatoire de Paris.
Le site dispose d'un restaurant administratif.
Avantages inclus : assurance maladie, congés maternité / paternité, participation aux repas, supplément familial pour enfants, prise en charge partielle des transports en commun, cotisation retraite.



Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.