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Position postdoctorale (H/F) sur la caméra NectarCAM pour le Cherenkov Telescope Array (CTA) au LPNHE Paris

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : samedi 25 mai 2024

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Position postdoctorale (H/F) sur la caméra NectarCAM pour le Cherenkov Telescope Array (CTA) au LPNHE Paris
Référence : UMR7585-YOLBON-009
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : mercredi 27 mars 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 3000 euros (brut mensuel)
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Un contrat postdoctoral est ouvert au LPNHE pour travailler en priorité (au moins 60 % du temps) sur la préparation de la calibration, les tests et la mise en service de la caméra NectarCAM qui équipera les télescopes de taille intermédiaire sur le site Nord de l’observatoire Cherenkov Telescope Array (CTA). Le ou la postdoctorant.e aura un rôle décisif dans le développement et la maintenance du pipeline et du cadre logiciel de calibration pour NectarCAM, nectarchain. nectarchain est un code implémenté en Python, modulaire, pour la calibration, les tests et la validation des données acquises sur le modèle de qualification de NectarCAM, et le groupe du LPNHE est fortement impliqué dans son développement.
Le ou la postdoctorant.e développera au besoin de nouveaux modules pour nectarchain, en soutien au programme d’intégration en cours au CEA/Irfu, situé à Saclay en région parisienne, et assurera son intégration continue ainsi que sa compatibilité avec ctapipe, qui est utilisé en aval pour la discrimination et la reconstruction des événements de CTA. Afin d’assurer la qualité du code et sa maintenabilité, le ou la postdoctorant.e suivra des standards de programmation de qualité, incluant la conception de tests unitaires pertinents, et la documentation du code.
Le ou la postdoctorant.e participera au programme de tests de NectarCAM, incluant des shifts de prise de données et d’analyse au CEA/Irfu (et possiblement à La Palma lors du déploiement sur site). Il ou elle travaillera en collaboration étroite avec les membres NectarCAM de l’ensemble des laboratoires partenaires.

En parallèle des activités mentionnées ci-dessus, le ou la postdoctorant.e aura l’opportunité de développer un riche programme scientifique préparant les outils d’analyse de CTA pour les études de variabilités des sources gamma (au plus 40 % du temps). Le ou la candidat.e renforcera le groupe du LPNHE travaillant sur l’astrophysique des sources extragalactiques de hautes énergies, et sur la physique fondamentale liée à la propagation des photons de très hautes énergies. Dans le dernier cas, et à titre d’exemple, le groupe est impliqué dans la recherche de violation de l’invariance de Lorentz (VIL) au sein d’un groupe de travail conjoint à H.E.S.S., MAGIC, VERITAS et LST-1. Le ou la postdoctorant.e pourra porter les outils d’analyse développés par ce groupe de sorte à être pleinement compatibles avec le cadre d’analyse et le format de données de CTA. Ce logiciel, une fois mis à niveau, sera testé sur des lots de données simulées actuellement disponibles pour évaluer les performances de CTA pour la détection de délais temporels dépendant de l’énergie, dus soit au VIL, soit à d’autres effets comme des délais intrinsèques liés aux mécanismes d’émission dans les sources astrophysiques.
Le groupe est actuellement composé de 3 chercheurs permanents, 2 doctorants qui ont débuté en 2021 et 2022, ainsi qu’un postdoctorant travaillant sur les effets temporels intrinsèques dans les noyaux actifs de galaxie (NAG). Selon ses intérêts, le ou la postdoctorant.e pourra travailler avec l’un des étudiants sur les projets en cours concernant les études de variabilité dans les NAG avec H.E.S.S. ou CTA, ou sur les effets temporels intrinsèques ou induits par VIL dans les sources aux très hautes énergies. Le ou la candidat.e aura également l’opportunité de superviser des stages étudiants au niveau L3 de Sorbonne Université, ou au niveau M1/M2.

Activités

Le ou la candidate retenu.e s’investira dans le développement logiciel de nectarchain. Il ou elle s’impliquera également dans les études liées à la calibration de NectarCAM, et à l’analyse des données déjà acquises.
Concernant le volet d’analyse, il ou elle s’intégrera dans les thématiques scientifiques développées dans le groupe, et pourra en parallèle également développer un sujet de son choix portant sur l’analyse et l’interprétation des données de H.E.S.S. ou les futures possibilités offertes avec CTA.

Compétences

Le candidat ou la candidate doit avoir un diplôme de doctorat (ou équivalent) en astrophysique des hautes énergies, obtenu au plus tôt deux ans avant la prise de poste. Une expérience en astronomie gamma est fortement souhaitée, mais non obligatoire. Une solide connaissance de la programmation Python est un prérequis essentiel. Une connaissance des bases de données relationnelles, bien que facultative, serait un avantage supplémentaire.
Le contrat postdoctoral est financé par l’IR* CTA pour deux ans. Le démarrage du contrat est prévu au 1er Octobre 2024, mais une date antérieure ou ultérieure peut être envisagée.
Les dossiers de candidatures, comprenant un CV avec un résumé des activités scientifiques précédentes, une lettre de motivation et trois lettres de référence, sont à envoyer à Jean-Philippe Lenain (jlenain@lpnhe.in2p3.fr), à Pascal Vincent (vincentp@in2p3.fr) et à François Brun (francois.brun@cea.fr). Pour plus d’informations, veuillez contacter Jean-Philippe Lenain.

Contexte de travail

Le LPNHE (Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Énergies, https://lpnhe.in2p3.fr/) est un laboratoire de l'IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique de Particules), un institut du CNRS, et des universités « Sorbonne Université » et « Université de Paris ». Le laboratoire se situe à Paris (France). Il est impliqué dans des collaborations internationales majeures dans les domaines de la physique des particules, des astroparticules et de la cosmologie. Il compte plus de 140 chercheurs, enseignant-chercheurs et agent administratifs, techniques et ingénieurs.
Le LPNHE fait également partie du nœud de la grille européenne (EGI) francilien (GRIF), hébergeant des capacités de calcul et de stockage de taille intermédiaire mais qui contribue significativement notamment aux traitements de simulations de H.E.S.S. et de CTA.