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Portail > Offres > Offre UMR7159-JEASAL0-003 - Optimisation des Observations du Puits de Carbone de l'Océan Austral à l'aide de Flotteurs Autonomes - 2yr postdoc (H/F)

Optimisation des Observations du Puits de Carbone de l'Océan Austral à l'aide de Flotteurs Autonomes - 2yr postdoc (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 10 mars 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Optimisation des Observations du Puits de Carbone de l'Océan Austral à l'aide de Flotteurs Autonomes - 2yr postdoc (H/F)
Référence : UMR7159-JEASAL0-003
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : lundi 17 février 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 juin 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : salaire brut mensuel : 2500-3500 € en fonction de l'expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 19 - Système Terre : enveloppes superficielles

Missions

Dans le contexte du changement climatique, il existe un intérêt considérable pour la quantification de la taille et de la stabilité des puits naturels de carbone, ainsi que pour la compréhension de leur fonctionnement. Actuellement, ces informations sont fournies via le Global Carbon Budget (GCB, Friedlingstein et al., 2022), qui utilise un ensemble d'activités connues sous le nom de chaîne de valeur du carbone océanique pour produire une estimation annuelle de l'absorption globale de CO2 par l'océan pour la Conférence des Parties (COP). L'analyse est basée sur la combinaison d'observations de la pression partielle de CO2 à la surface de la mer et d'estimations issues de modèles. Malheureusement, les estimations basées sur les modèles et les données diffèrent d'environ 30%, l'ampleur de cet écart étant actuellement à peu près équivalente aux émissions de CO2 des 27 pays de l'UE. Les analyses suggèrent que cela pourrait être largement dû à un sous-échantillonnage de l'océan, particulièrement dans l'océan Austral (Hauck et al., 2023), impliquant la nécessité d'une augmentation substantielle de la capacité d'observation.
Cependant, l'obtention d'estimations du flux de CO2 à l'interface océan-atmosphère dans l'océan Austral reste un défi. L'objectif principal de ce post-doctorat est d'examiner de manière critique comment les observations des flotteurs du programme international OneArgo peuvent contribuer à renforcer notre compréhension du puits de carbone de l'océan Austral.

Activités

Différentes plateformes de flotteurs autonomes contribuant aux missions Core-Argo et BGC-Argo des programmes internationaux OneArgo peuvent être utilisées pour estimer la pCO2 avec une précision qui dépend des capteurs disponibles. La pCO2 peut être calculée à partir des flotteurs BGC-Argo relativement coûteux équipés de capteurs CTD, pH et O2, ou avec les flotteurs O2-Argo significativement moins chers ne portant que des capteurs CTD et O2, mais avec une précision moindre (Sauzède et al., 2017; Bittig et al., 2018; Carter et al., 2018). L'objectif de ce projet est double : (i) évaluer la valeur ajoutée en termes d'estimation du flux de CO2 de l'ajout d'un capteur acoustique de vent à ces deux types de flotteurs autonomes ; (ii) documenter quel serait le réseau de flotteurs optimal pour réduire l'incertitude dans les estimations du flux de CO2 entre un réseau plus dense de petits flotteurs O2/vent, ou un réseau plus clairsemé de grands flotteurs O2/pH/vent qui sont cinq fois plus chers mais fournissent une mesure de pCO2 avec une meilleure précision. Ces évaluations (i-ii) seront réalisées en sous-échantillonnant les modèles de hindcast existants du bilan carbone global, et en confrontant au flux de CO2 modélisé, le flux de CO2 reconstruit obtenu avec différentes hypothèses de stratégie de système d'observation (avec versus sans estimations de vent dérivées acoustiquement ; échantillonnage clairsemé mais plus précis versus dense mais moins précis de pCO2 ; par exemple Denvil-Sommer et al., 2021).

Compétences

Profil recherché :

Titulaire d'un doctorat en sciences du climat, océanographie physique, sciences atmosphériques ou discipline connexe
Une expérience dans l'analyse du carbone océanique serait un atout
Maîtrise des langages de programmation (Python, Fortran, R) pour l'analyse de données et la gestion de simulations numériques
Connaissances approfondies des systèmes climatiques polaires, de l'océanographie et du cycle du carbone

Contexte de travail

Le/la chercheur(se) post-doctoral(e) sera basé(e) au LOCEAN-IPSL (Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques) à Paris, France. Le LOCEAN est une unité mixte de recherche de Sorbonne Université, du CNRS, de l'IRD et du MNHN, située au cœur de Paris sur le campus historique de Jussieu. Le laboratoire est internationalement reconnu pour son expertise en dynamique océanique, biogéochimie et études climatiques. En tant que membre de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL), le LOCEAN offre l'accès à des ressources de calcul de pointe et à une communauté scientifique dynamique étudiant le système climatique terrestre. Le/la candidat(e) retenu(e) bénéficiera de collaborations avec des experts en biogéochimie océanique, océanographie physique et modélisation du climat, ainsi que d'interactions avec les partenaires internationaux du programme OneArgo. Le poste s'inscrit dans le cadre du projet Horizon Europe TRICUSO (Three Research Infrastructures together: Carbon Uptake Southern Ocean), rassemblant des experts internationaux de renommée mondiale issus de 18 partenaires institutionnels européens. Le/la candidat(e) retenu(e) bénéficiera de cet environnement stimulant.