Missions

En tant que chercheur post-doctorant vous aurez à développer des outils basés sur les techniques de machine learning servant les mesures du secteur électrofaible du Modèle Standard s’appuyant potentiellement sur la future couverture géométrique du détecteur ATLAS après sa jouvence de Phase-2.

Activités

Le candidat retenu se joindra à une équipe de physiciens s’intéressant aux effets fins dans les canaux diboson. Il ou elle viendra appuyer le travail d’un étudiant en thèse sur les effets de polarisation dans les événements diboson du Run-3 du LHC, mais aussi potentiellement son extension à la plus grande couverture géométrique fournie par le futur trajectographie interne ITk et la présence du High Granularity Timing Detector (HGTD) en utilisant des techniques de machine learning (par exemple en permettant d’employer une nouvelle catégorie de leptons plus en avant).
Le groupe a également une expertise en acquisition de données et logiciels en ligne. Nous sommes en particulier impliqués dans les opérations et la jouvence de l’électronique de lecture du calorimètre à Argon liquide (LAr) d’ATLAS. Dans les prochaines années, le groupe de LAPP sera en charge de développer l’infrastructure logicielle de l’acquisition pour la Phase-2 et de produire, tester et mettre en service les nouvelles cartes LATOURNETT et de calibration. En fonction du profil et de l’intérêt, le candidat retenu pourrait contribuer à certains de ces aspects plus instrumentaux.

Compétences

Savoir-faire
Physique : une bonne connaissance des enjeux des analyses de physique des particules et de la reconstruction des événements de collision est un prérequis.

Aptitudes techniques : maîtrise de la programmation C++, Python et ROOT sont un prérequis ; de l’expérience avec Athena (l’environnement de reconstruction d’ATLAS) et d’outils de machine learning récents sont un bonus.

Langues : le candidat doit avoir un niveau en anglais lui permettant de travailler dans une collaboration internationale et de rédiger des documents scientifiques dans cette langue (niveau C1 min); la maîtrise du français oral est un avantage.

Les candidatures de membres d’ATLAS « qualifiés » seront privilégiées sans que ce critère ne soit rédhibitoire.

Savoir-être
Esprit d’équipe et bon sens de la communication sont les bienvenus.

Contexte de travail

Le LAPP est un laboratoire de l’Institut "CNRS Nucléaire et particules" , institut du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui coordonne les programmes dans ces domaines. Le LAPP est une unité mixte de recherche (UMR 5814) du CNRS et de l’Université Savoie Mont-Blanc (USMB). Plus de 150 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs, étudiants et visiteurs étrangers y travaillent. Les recherches menées au LAPP ont pour but l’étude de la physique des particules élémentaires et de leurs interactions fondamentales, ainsi qu’à explorer leurs liens avec les grandes structures de l’Univers. Les travaux des équipes du LAPP visent, entre autres, à comprendre l’origine de la masse des particules, à percer le mystère de la matière noire ou encore à déterminer ce qui est arrivé à l’antimatière présente dans notre univers au moment du Big-Bang.
Le LAPP est un laboratoire dynamique situé à 50 km du CERN où se trouve le détecteur de la collaboration ATLAS. L’équipe ATLAS du LAPP (11 physiciens, 3 post-docs, 5 étudiants en thèse, 16 ingénieurs) y travaille principalement à l’étude de la physique du boson de Higgs et des mesures complémentaires dans le secteur électrofaible du Modèle Standard.

Les candidats(es) doivent :
· Postuler sur le Portail emploi du CNRS, soumettre une lettre de motivation expliquant leur intérêt pour le poste et un curriculum vitae détaillé (contenant une description de leur expérience de recherche avec une liste de publications mettant en évidence leurs contributions personnelles).
· Avoir des références et faire envoyer au moins 2 lettres de recommandation à contact.rh@lapp.in2p3.fr (des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de cette même adresse mail).

Contraintes et risques

Des déplacements de courtes durées sont à prévoir en France et à l’étranger et fréquemment au CERN à 50 km.