Missions

Les mycoplasmes sont des pathogènes bactériens minimalistes, y compris des pathogènes humains, qui possèdent les plus petits génomes connus pour des organismes autonomes. Bien que les métaux soient essentiels à la vie, les besoins des mycoplasmes en métaux et leur utilisation restent mal caractérisés.

Le chercheur postdoctoral travaillera sur la caractérisation structurale et fonctionnelle de métalloenzymes chez des mycoplasmes pathogènes. Ce projet postdoctoral vise à :
1) caractériser de manière exhaustive les sites actifs métalliques d'enzymes ubiquitaires jouant un rôle central dans le métabolisme des mycoplasmes ;
2) déchiffrer la fonction d'une nouvelle enzyme putative et métal-dépendante de mycoplasmes.

Activités

Le chercheur postdoctoral sera responsable de :
- la production et la purification d'échantillons de protéines recombinantes,
- la caractérisation fonctionnelle des protéines à l'aide de méthodes biophysiques,
- la détermination de la structure des protéines par cristallographie aux rayons X.
Le projet pourra impliquer la cristallographie en série à une source XFEL.

Compétences

Le candidat doit être titulaire d'un doctorat en biologie structurale, en biochimie ou dans un domaine connexe, avec une solide expérience en biochimie de laboratoire et un vif intérêt pour les métalloprotéines, les mécanismes enzymatiques et l'homéostasie des métaux chez les bactéries.

Compétences requises :
- Expérience en cristallographie aux rayons X
- Expérience de la production de protéines recombinantes dans Escherichia coli et de la purification des protéines
- Excellente maîtrise de l'anglais écrit et parlé
- Capacité à travailler de manière indépendante et en équipe.

Compétences souhaitables :
- Expérience en enzymologie
- Expérience en cristallographie en série
- Expérience en bioinformatique (modélisation de la structure des protéines, phylogénétique, génomique comparative...)
- Expérience en microbiologie

Contexte de travail

Le poste sera accueilli dans l'équipe Le Métalloprotéome des Mycoplasmes « MycoMet » dirigée par Hugo Lebrette dans le Laboratoire de Microbiologie et Génétique Moléculaires (LMGM) au Centre de Biologie Intégrative (CBI) de Toulouse (https://cbi-toulouse.fr/eng/equipe-mycomet), et le travail sera mené dans le cadre du projet global MIMESIS financé par l'ANR (https://anr.fr/Project-ANR-22-CE44-0003).

Le CBI (https://cbi-toulouse.fr/eng/) est un centre de recherche international, moderne et multidisciplinaire, qui rassemble 400 scientifiques dans 46 équipes de recherche travaillant sur les aspects fondamentaux de la structure et de la fonction des systèmes biologiques complexes. Le CBI a été créé en 2016 sous la tutelle du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'Université Toulouse III-Paul Sabatier (UPS), et est situé sur le campus principal de l'UPS à Toulouse, dans le sud-ouest de la France. Ville créative de l'UNESCO pour la musique, Toulouse est un lieu vivant et dynamique, au carrefour de la mer Méditerranée, de l'océan Atlantique et des Pyrénées, où la joie de vivre peut être pleinement ressentie le long de la Garonne ou du canal du Midi.

Contraintes et risques

Risques professionnels inhérents à l'activité d'un laboratoire de recherche en biologie.

Informations complémentaires

Les candidatures doivent être rédigées en anglais et comprendre :
- une lettre de motivation (veuillez expliquer votre motivation à rejoindre le projet, vos projets futurs, vos compétences et ce que vous apporterez à l'équipe - 2 pages maximum),
- un CV comprenant une liste de publications (avec votre contribution pour les publications principales), et les coordonnées de deux personnes de référence.

La date du début de contrat est flexible entre novembre 2024 et février 2025.
Le contrat pourra être renouvelé pour 6 à 12 mois.

Pour être éligible, le candidat doit avoir soutenu son doctorat depuis au maximum 4 ans à la date du début de contrat.

Les candidats sont invités à contacter Hugo Lebrette hugo.lebrette@univ-tlse3.fr avant de soumettre leur candidature.

Travaux sélectionnés :
1. Lebrette et al. Science 2023, 382(6666):109-113. doi: 10.1126/science.adh8160
2. John et al. eLife 2022, 11:e79226. doi: 10.7554/eLife.79226
3. Perálvarez-Marín et al. CSBJ 2021, 19:5752-5761. doi: 10.1016/j.csbj.2021.10.022
4. Srinivas, Lebrette et al. Nature 2018, 563(7731):416-420. doi: 10.1038/s41586-018-0653-6