Informations générales
Intitulé de l'offre : Doctorant (H/F) en technologies d'organes sur puce
Référence : UPR8001-AURBAN0-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : lundi 8 septembre 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 3 novembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 08 - Micro et nanotechnologies, micro et nanosystèmes, photonique, électronique, électromagnétisme, énergie électrique
Description du sujet de thèse
Le projet vise à mettre en place une plateforme d’instrumentation de type organe sur puce pour reproduire et comprendre les échanges moléculaires dans les tissus biologiques. Dans le corps humain, le réseau sanguin apporte nutriments et oxygène aux tissus et le réseau lymphatique permet l’évacuation des résidus métaboliques, définissant un équilibre chimique et physique essentiel au fonctionnement des tissus. Cet équilibre a notamment été modélisé par le principe de Starling, qui repose sur l’effet combiné d’écoulements hydrodynamique et osmotique. Révisé pour inclure la recirculation lymphatique, le principe de Starling demeure difficile à caractériser à partir de mesures in vivo. Les organes sur puce, qui permettent de réaliser des réseaux vasculaires sanguins ou lymphatiques, offrent une solution inédite pour comprendre et mesurer les échanges d’analytes et de colloïdes dans nos tissus. C'est cette opportunité que nous souhaitons exploiter dans cette thèse financée par l’agence ANR.
En regroupant un consortium impliquant des ingénieurs des systèmes d’organes sur puce (LAAS-CNRS), des biochimistes spécialistes de la matrice extracellulaire (SoftMat) et des spécialistes de biologie vasculaire sur puce (Univ Tokyo), nous voulons mettre au point et instrumenter une plateforme d’organe sur puce du transport interstitiel en combinant les outils de microfluidique, l’imagerie optique et la modélisation par éléments finis des écoulements dans les milieux poroélastiques. Les tâches du travail consistent à mettre en place l’instrument de mesure, à y intégrer des matrices extracellulaires obtenues par auto-assemblage et réaliser des mesures d’instrumentation microfluidique pour comprendre et moduler ce transport interstitiel.
Pour réaliser ces missions, nous recherchons un candidat (H/F) de profil physicien ou technologue avec un intérêt pour les thématiques d’interface avec la biologie, les biotechnologies et la physico-chimie des matrices biologiques.
Contexte de travail
Le travail sera mené au sein du LAAS-CNRS, un laboratoire spécialisé en micro et nanofabrication (réseau RENATECH) avec un département spécialisé en biotechnologie (MNBT). L'équipe d'accueil MILE est spécialisée en instrumentation microfluidique pour la caractérisation et la manipulation des objets biologiques.
Au sein du LAAS, le candidat (H/F) bénéficiera de l'accès à des plateformes de fabricaiton par impression 3D, découpe laser ou microfabrication pour la réalisation des dispositifs. Les expériences avec des systèmes cellulaires seront ensuite réalisés au sein de la plateforme de biologie. De plus, le projet bénéficie d'un réseau de collaboration avec un laboratoire de chimie à Toulouse (SoftMat) et de biologie vasculaire sur puce (MatLab à l'université de Tokyo).
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Le projet n'implique pas de risques spécifiques, sinon ceux intervenant dans la culture cellulaire pour les organes sur puce.