Informations générales
Intitulé de l'offre : Doctorant : Etude sur le contrôle cérébelleux H/F
Référence : UPR3212-JULQUI-032
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : STRASBOURG
Date de publication : mardi 29 juillet 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie
Description du sujet de thèse
Comprendre comment les troubles neurobiologiques et cognitifs de la schizophrénie génèrent des symptômes cliniques est essentiel pour relier les mécanismes moléculaires aux fonctions cognitives. Les patients schizophrènes montrent des altérations du traitement temporel, comme des difficultés à détecter des asynchronies sensorielles ou à percevoir des intervalles très courts. Ces déficits sont liés à des dysfonctionnements de la communication entre le cortex préfrontal (PFC) et le cervelet, régions impliquées respectivement dans les fonctions exécutives et le séquençage temporel de nos actions.
Le projet vise à analyser cette communication chez la souris dans deux modèles de schizophrénie : un modèle pharmacologique (kétamine) et un modèle génétique (déficit en synapsine II). En enregistrant l’activité neuronale lors de tâches de discrimination temporelle, l’objectif est de comprendre comment les altérations de la synchronisation impactent les performances. Des stimulations optogénétiques ciblées des cellules de Purkinje permettront d’explorer les effets sur le PFC et de tester des protocoles de stimulation pour corriger les déficits comportementaux.
En collaboration avec l’équipe d’Anne Giersch, ces travaux pourraient affiner les approches cliniques de stimulation cérébelleuse par rTMS et ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques plus efficaces pour traiter la schizophrénie
Contexte de travail
Le doctorant ou la doctorante travaillera pendant une période de 36 mois dans l’équipe « Physiologie des réseaux neuronaux » de l’Institut des Neurosciences Cellulaires et Intégratives (INCI – UPR3212), sous la direction du Dr Philippe Isope. L’équipe compte environ 16 personnes (dont 6 chercheurs statutaires) et l’INCI compte 9 équipes en tout, pour un total d’environ 130 salariés dont une cinquantaine de chercheurs statutaires. Une part du travail, notamment l’aspect comportemental, sera effectuée au Chronobiotron (CNRS UAR3415), la plateforme d’expérimentation animale associée à l’INCI. Le CNRS est un institut de recherche de premier plan reconnu mondialement pour son excellence scientifique. Le doctorant (H/F) sera inscrit à l'école doctorale des sciences de la vie et de la santé de l'université de Strasbourg (https://ed.vie-sante.unistra.fr).
Contraintes et risques
Travailler chez l'animal (rongeur)