En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)

(H/F) Thèse en Étude de l’impact des événements extrêmes « secs » sur les systèmes énergétiques en France dans les climats actuels et futurs à partir de simulations et de scénarios d’événement rares.

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 6 mai 2024

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : (H/F) Thèse en Étude de l’impact des événements extrêmes « secs » sur les systèmes énergétiques en France dans les climats actuels et futurs à partir de simulations et de scénarios d’événement rares.
Référence : UMR8212-DAVFAR-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST AUBIN
Date de publication : lundi 15 avril 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Système Terre : enveloppes superficielles

Description du sujet de thèse

Cette thèse vise principalement à établir un répertoire des événements climatiques extrêmes "secs" entraînant des black-outs énergétiques à l'échelle nationale et en Europe de l'Ouest. Cette démarche nécessite la collecte et l'analyse de données historiques afin d'identifier les caractéristiques de ces événements ainsi que leur impact sur les infrastructures énergétiques. Un deuxième objectif de cette recherche est de projeter, dans les futurs climats, les événements "secs" susceptibles de provoquer des black-outs. Cette projection sera réalisée à l'aide de modèles climatiques régionaux, permettant ainsi d'évaluer de manière concrète le risque de pannes énergétiques à l'échelle nationale selon différents scénarios d'émissions de CO2 et de planification énergétique. Enfin, cette étude examinera en détail des cas spécifiques de black-outs survenus à la suite d'événements climatiques extrêmes "secs". L'objectif est d'analyser ces incidents pour en extraire des informations pertinentes sur l'ensemble des risques à prendre en compte. Cela permettra également d'évaluer la résilience des infrastructures énergétiques existantes ainsi que celles envisagées dans le cadre du plan énergétique national pour l'avenir, et d'identifier les mesures d'adaptation nécessaires pour renforcer la sécurité énergétique dans un contexte de changement climatique.

Contexte de travail

La thèse englobe diverses activités, dont la collecte et l'analyse de données historiques sur les événements climatiques extrêmes "secs" et les black-outs énergétiques, le développement de méthodologies pour identifier ces événements, l'utilisation de modèles climatiques régionaux pour projeter les tendances futures, l'intégration de ces projections dans des modèles de risque énergétique, ainsi que l'analyse détaillée des cas de black-out liés à ces événements. Les compétences requises comprennent l'analyse de données, la maîtrise des outils statistiques et informatiques, la modélisation climatique, la modélisation de risque et la recherche documentaire. En termes de savoir-être, l'autonomie, l'esprit critique, la collaboration, la rigueur scientifique et l'adaptabilité sont essentielles pour mener à bien cette recherche, en travaillant de manière indépendante tout en étant capable de collaborer avec d'autres chercheurs et experts pour trouver des solutions innovantes aux défis complexes rencontrés. Le doctorant rejoindra l'équipe Extrêmes : Statistiques, Impacts et Régionalisation du Laboratoire des science du Climat et de l'environnement, une Unité Mixte de Recherche dédiée à l'étude du changement climatique et de son impact sur l'environnement. L'équipe se concentre sur la compréhension et la modélisation de la variabilité climatique à différentes échelles spatiales et temporelles, y compris l'étude des climats passés, des processus actuels et des changements climatiques futurs.


Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Pas de risque specifiques.