En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)

H/F Contrat doctoral en science politique sur la socialisation politique en situation autoritaire

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 23 septembre 2024 23:59:00 heure de Paris

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : H/F Contrat doctoral en science politique sur la socialisation politique en situation autoritaire
Référence : UMR8171-MARPOM-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : AUBERVILLIERS
Date de publication : lundi 2 septembre 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 décembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € bru mensuel
Section(s) CN : Politique, pouvoir, organisation

Description du sujet de thèse

Cette offre de contrat doctoral s’inscrit dans le cadre d'un projet de recherche sur la socialisation politique en situation autoritaire. L’ambition de ce projet est de répondre, partiellement, aux questions suivantes : Comment sont transmis, dans des contextes de répression, d’autocensure et de secret, les jugements sociaux et politiques ? Comment apprend-t-on à se « placer socialement » dans une société travaillée par des clivages forts, et un rapport problématique à l’Etat ? Comment ces processus de socialisation contribuent-ils à la consolidation d’un ordre autoritaire ? A partir d'un dialogue entre des littératures qui s’ignorent (sociologie de la socialisation, sociologie comparée de la domination, sociologie et anthropologie de la jeunesse), il s'agira ainsi d’enquêter sur des situations autoritaires à partir d’un angle inédit.

Le projet s’articule autour de trois axes principaux :
1) La socialisation ordinaire dans des contextes autoritaires : cet axe central a pour objet les instances socialisatrices pertinentes (famille, école, Eglises, associations, etc…) et les effets éventuels de dissonance entre elles, ainsi que les procédures de socialisation dans des contextes de fermeture de l’espace public et de répression : quelle place des affects comme éléments socialisateurs? Comment se déploient les mécanismes d’incorporation d’une socialisation à l’ordre et l’obéissance ?
2) La transmission familiale en contexte militant : à partir de travaux historiques sur les transmissions silencieuses (dans des familles militantes ou migrantes), il s’agira d’explorer les modalités d’une socialisation politique « dissidente », et ce qu’elle produit en termes de retrait et d’engagement dans les espaces publics.
3) Les événements socialisateurs : enfin, dans une perspective dynamique, il s’agira de comprendre les effets socialisateurs des « transitions », « révolutions » et autres processus politiques transformant les espaces, les procédures et les produits de la socialisation.

La doctorante ou le doctorant est libre de proposer tout objet et toute question de recherche qui s’inscrivent dans ces problématiques, avec une préférence pour les axes 1 et 3 (car moins étudiés, de manière générale, et au sein du projet). Le candidat ou la candidate précisera les objets empiriques envisagés, les lieux d’enquête, sa connaissance préalable du terrain, et les méthodologies considérées.
Le cœur empirique du projet se trouve au Cameroun. Mais la doctorante ou le doctorant est invité(e) à proposer un sujet relatif à un autre contexte afin de favoriser le dialogue comparatiste au sein du projet.

Contexte de travail

La thèse sera encadrée par Marie-Emmanuelle Pommerolle et le doctorant ou la doctorante sera rattaché(e) à l’école doctorale de science politique de l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et à l’Institut des mondes africains. Il ou elle bénéficiera de financements pour effectuer son travail d’enquête. Il ou elle participera également au projet collectif, lors de séminaires et ateliers, et en contribuant au travail de valorisation des résultats de la recherche.

Contraintes et risques

Le ou la doctorante devra s’assurer d’obtenir l’autorisation du Fonctionnaire sécurité du CNRS ainsi que les autorisations locales nécessaires pour les déplacements liés à son enquête. Il ou elle veillera à assurer la protection de ses enquêtés.

Informations complémentaires

Un projet de recherche (3-5 pages et bibliographie) sera joint au dossier de candidature.

Le projet de recherche est financé dans le cadre du « CNRS-Africa 2023 Joint Research Programme ». Il est coordonné par Marie-Emmanuelle Pommerolle et Nadine Machikou Ngaméni.