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Doctorant (H/F) : Réseaux de gènes synthétiques comme nouvelle stratégie thérapeutique dans le traitement moléculaire du syndrome de Rett.

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : jeudi 30 octobre 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorant (H/F) : Réseaux de gènes synthétiques comme nouvelle stratégie thérapeutique dans le traitement moléculaire du syndrome de Rett.
Référence : UMR8003-NICPAN-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 06
Date de publication : jeudi 9 octobre 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 18 novembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 2200
Section(s) CN : 25 - Neurobiologie moléculaire et cellulaire, neurophysiologie

Description du sujet de thèse

Le syndrome de Rett (RTT) est une maladie neurodéveloppementale rare liée à l’X (1/10000 naissances de filles), causée dans plus de 95% des cas par des mutations du gène MECP2. Après un développement initial normal, les patientent régressent entre 6 et 18 mois, perdant leurs capacités motrices et de communication. Bien que la ré-expression de MeCP2 chez la souris puisse inverser les symptômes, les approches actuelles de thérapie génique présentent un risque lié à la toxicité lié à la surexpression du transgène. Dans ce contexte, la biologie synthétique offre de nouvelles alternatives grâce aux circuits/cascades de gènes capables par exemple d’ajuster finement l’expression d’un gène. Le projet de thèse s’inscrit dans une collaboration entre le SPPIN et l’ENS à Paris et vise à développer une cascade de gènes « minimale » et modulable pour contrôler la ré-expression de MeCP2 et éviter toute dérive du dosage. Le travail de thèse consistera à concevoir et tester des vecteurs contenant des cascades de gène d’abords lors d’un premier criblage en cellules HEK puis dans des cultures de neurones de souris pour évaluer leur capacité à restaurer la morphologie neuronale. Après cette validation in vitro, la cascade sera intégrée dans des vecteurs viraux de type AAV pour une transduction neuronale efficace in vivo. Nous mesurerons ainsi les niveaux de MeCP2, la complexité de l’arborisation dendritique et la densité des épines, puis l’amélioration du comportement des souris traitées avec ces AAVs à l’aide de plateformes d’imagerie et de comportement au SPPIN. Ce projet permettra de contôler l’expression de MeCP2 afin d’optimiser l’efficacité de la thérapie génique du RTT, tout en établissant un cadre modulaire pour de futures approches thérapeutiques auto-régulées.

Contexte de travail

Le SPPIN est un institut de recherches en neurosciences du CNRS et Université Paris Cité situé sur le campus Saints-Germain-des-Prés dont l’objectif est de caractériser les mécanismes sous-jacents aux fonctions cérébrales, depuis la transmission synaptique jusqu’à l’activité des réseaux neuronaux et la manière dont celle-ci se traduit en comportements spécifiques dans des conditions saines et pathologiques. Pour atteindre ces objectifs, le SPPIN adopte une approche multidsciplinaire combinant la microscopie optique, l’electrophysiologie, la biochimie, la biologie moléculaire, et l’analyse du comportement et mène des études à différentes échelles d’organisation.

Contraintes et risques

Aucun