Informations générales
Intitulé de l'offre : Thèse (H/F) en signalisation cellulaire, immunité, et vaccination
Référence : UMR7284-PATBRE-011
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : NICE
Date de publication : lundi 1 décembre 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 2 février 2026
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 24 - Physiologie, physiopathologie, biologie du cancer
Description du sujet de thèse
Caractérisation des mécanismes cellulaires et immunologiques induits par un vaccin à base de ribonucléoprotéines ciblant la télomérase (TERT) dans le cadre de l’immunothérapie anticancéreuse
Contexte de travail
Contexte scientifique :
Les vaccins thérapeutiques contre le cancer peinent à induire des réponses immunitaires efficaces, principalement à cause de la tolérance immunitaire envers les antigènes du soi. Les ribonucléoprotéines (RNP), comme celles formées entre TERT et l’ARN TERC, présentent une capacité unique à briser cette tolérance via l’activation conjointe des récepteurs BCR/TLR. L’équipe RNPVAX a démontré l’efficacité de ce vaccin chez la souris et chez des chiens atteints de tumeurs spontanées.
Objectifs de la thèse :
Identifier les cellules présentatrices d’antigènes (APC) clés impliquées dans l’activation des réponses T induites par le vaccin TERT-RNP.
Définir les voies de signalisation innée (TLR, interférons) impliquées dans la reconnaissance de la RNP.
Caractériser la réponse immunitaire adaptative (profil Th1/Th2, réponses CD4/CD8) in vivo.
Étudier l’effet des différentes structures de RNP (monomères, multimères, complexes chaperonés) sur l’efficacité immunitaire.
Méthodologie proposée :
Immunophénotypage (cytométrie en flux) pour identifier les sous-populations immunitaires réactives.
Tests ELISPOT / ELISA pour quantifier les réponses T spécifiques.
Déplétions cellulaires in vivo (anti-CD4, CD8, B220, NK1.1…) pour valider les effecteurs clés.
Utilisation de modèles murins syngéniques (TC-1) pour évaluer l’effet thérapeutique.
Analyse de la signalisation TLR via lignées rapporteurs et RNA-FISH.
Encadrement scientifique possible :
Dr Patrick Brest & Dr Kellermann (IRCAN, immunologie, signalisation)
Collaboration avec Dr Magali Blaud & Pr Nicolas Leulliot pour les aspects RNP structuraux (Université Paris Cité / CiTCoM)
Résultats attendus :
Identification des signatures immunitaires associées à une réponse vaccinale efficace.
Clarification du rôle des différents types cellulaires dans la présentation croisée.
Données précliniques utiles pour l’optimisation de la formulation vaccinale pour essais cliniques.
Ce projet sera mené à l'Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice France (IRCAN) et à l'IHU RespirERA dotés de plateformes techniques bien établies et reconnues, de modèles expérimentaux in vivo et ex vivo ainsi que d'échantillons humains.
Notre équipe est multidisciplinaire avec 3 PU-PH, 2 MCU, 2 PH, 4 chercheurs CNRS ou INSERM, et thésards, masters pour faire un lien direct entre la biologie et la clinique.
Notre équipe fait partie de L’IRCAN INSERM U1081 / CNRS 7284 hébergé au sein du Centre Antoine Lacassagne de Recherche contre le Cancer situé à Nice, France. L’IRCAN, créé au 1er janvier 2012 et dirigé par le Pr Eric Gilson (Grand Prix INSERM 2019), est une Unité mixte de Recherche ayant pour tutelle l’Université́ de Nice, le CNRS et l’Inserm. L’IRCAN a établi un partenariat avec le centre de lutte contre le cancer A. Lacassagne et le CHU de Nice. Les recherches menées à l’IRCAN sont résolument novatrices, cherchant à comprendre les mécanismes biologiques, unissant le vieillissement et les cancers, avec une attention particulière portée sur le rôle joué par le stress, qu’il soit lié à l’environnement ou au mode de vie. De nouveaux tests de prévention, de diagnostic et des nouveaux médicaments sont à espérer afin de mieux traiter les cancers de différentes origines tissulaires et des maladies liées à l’âge, comme certaines formes de diabète, d’insuffisance rénale ou encore de maladies cardiovasculaires. Une première pour mettre en phase des questions fondamentales de la biologie moderne avec un véritable problème de société́ et de santé publique, que pose le vieillissement de la population mondiale. Notre laboratoire est composé d'une quinzaine de personnes et nous travaillons dans un environnement dynamique et international. Le candidat bénéficiera également de l'environnement scientifique (environ 15 équipes et 100 personnes dédiées à la recherche sur le cancer et le vieillissement) et des plateformes techniques mises à disposition par l’IRCAN.
Contraintes et risques
Nous recherchons un candidat très motivé, titulaire d'un master en biologie ou en Nous recherchons un(e) scientifique très motivé et dynamique. Le(a) candidat(e) devra être titulaire au minimum d'un master2 dans le domaine de la biologie moléculaire et cellulaire. Une expérience de la culture cellulaire, de la manipulation de l'expression des gènes ainsi que des techniques classiques de biologie cellulaire et moléculaire et en particulier une certaine connaissance de l'utilisation des outils CRISPR seront un facteur positif d’évaluation.