Description du sujet de thèse

Les hydrogénases sont les catalyseurs biologiques de l’oxydation et de la production du dihydrogène. Celles appelées « NiFe » se présentent sous une forme dimérique, avec une grande sous unité qui contient le site actif et une petite sous unité permettant le transfert d’électrons à longue distance. Ce projet de thèse vise à étudier plusieurs hydrogénases NiFe homologues, en utilisant notamment la technique électrochimique qui fait la spécificité de l’équipe d’accueil, pour examiner en particulier comment la sous-unité de transfert d’électrons détermine en partie les propriétés catalytiques des enzymes de cette famille.

Contexte de travail

Le travail de thèse sera conduit dans le laboratoire de Bioénergétique et Ingénierie des protéines à Marseille, dans l’équipe de Christophe Léger, qui se spécialise dans l’étude des relations structure fonction dans plusieurs familles de métalloenzymes impliquées dans les métabolismes bioénergétiques microbiens, notamment les enzymes qui métabolisent le dihydrogène et le CO2. L’équipe développe une technique électrochimique spécifique qu’elle utilise dans un contexte de cinétique enzymatique pour l’étude des mécanismes réactionnels. Le travail impliquera une collaboraiton étroite avec une équipe de biochimistes dans le même laboratoire, et des biochimistes structuralistes et théoriciens à Grenoble. L’étudiant/L’étudiante sera enregistré/enregistrée à l’école doctorale de chimie d’AMU.