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Thèse de Doctorat sur les Interactions abeilles sauvages natives - abeilles sauvages exotiques - plantes exotiques (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : samedi 7 décembre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Thèse de Doctorat sur les Interactions abeilles sauvages natives - abeilles sauvages exotiques - plantes exotiques (H/F)
Référence : UMR7261-AICBEL-038
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOURS
Date de publication : samedi 16 novembre 2024
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 17 février 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : 1 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Description du sujet de thèse

Présentation du poste : Le projet de Thèse porte sur l’étude des relations entre abeilles sauvages exotiques, abeilles sauvages natives de la Région Centre Val de Loire et plantes exotiques. Il vise à étudier 2 espèces d'abeilles sauvages exogènes (Nomada pulchra, Megachile sculpturalis) et une abeille cryptique (Dasypoda morawitzi) et les communautés d'abeilles sauvages associées à deux espèces végétales exotiques (le tilleul argenté et la grande jussie). Les travaux s’appuieront en partie sur les sciences participatives et sur des nouvelles méthodologies d'inventaires non létaux (INL) qu’il s’agira d’explorer et de développer pendant la Thèse. Ces méthodes d’INL seront basées sur l'exploitation d'ADN environnemental laissé par les abeilles et leurs organismes associés dans leurs principaux sites de reproduction et de nourrissage, sur la reconnaissance faciale des abeilles sauvages assistée par intelligence artificielle analytique et par l'exploitation de métadonnées écologiques (phénologie, fleurs visitées, milieux...). Le projet de Thèse permettra de doter les acteurs régionaux d'outils d'inventaire accessibles et performants afin d'étudier et de mieux gérer les abeilles sauvages, sans occasionner la destruction de ces précieux auxiliaires de nos écosystèmes. Il s’inscrit dans le cadre du projet EXAPICO associant des partenaires institutionnels et naturalistes, financé par l’Appel à projet de recherche d’Intérêt Régional (APR IR) 2024 de la Région Centre Val de Loire pour la période 2025-2027.
Description des activités :
Les activités comprendront une part importante de travail sur le terrain pour inventorier et échantillonner les abeilles sauvages. Il s’agira en particulier de développer et mettre en œuvre des méthodologies d'inventaires non létaux basés sur des photos et sur la collecte d’ADN environnemental. Certains de ces inventaires devront être réalisés en milieu aquatique, sur la Loire ou le Cher.
Le travail en laboratoire comprendra des analyses génétiques (de type barcoding et métabarcoding ADN), des analyses morphométriques sur photos à l’aide de logiciels dédiés et des analyses chimiques. Les données produites devront être traitées par des analyses statistiques. Enfin, le projet comprend un volet important de vulgarisation scientifique et sensibilisation du public aux problématiques auxquelles les pollinisateurs sauvages doivent faire face.

Compétences attendues :
Le/la candidat(e)s doivent avoir de bonnes compétences en identification de la flore, analyses statistiques, communication scientifique, lecture et rédaction en anglais ainsi que des compétences numériques. Il est également indispensable d’être détenteur du permis de conduire (B) et de savoir nager.

Contexte de travail

Présentation de l’équipe : Le doctorant travaillera au sein de l’équipe IMIP : Interactions Micro-organismes-Insectes-Plantes de l’IRBI et pourra collaborer également avec les autres membres de l’IRBI. Le travail sera encadré par Dr Sébastien Moreau (MCU Université de Tours) et Dr Stéphane Boyer (Prof. Université de Tours).
L’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (IRBI) se consacre à l’analyse des interactions entre les insectes et leur environnement biotique et abiotique. L’IRBI est doté d’une force vive et dynamique de 27 chercheurs/enseignants-chercheurs permanents. L'institut s'appuie également sur les compétences de nombreux post doctorants et chercheurs contractuels ainsi que 18 doctorants pour un effectif global de 75 personnes. L’IRBI organise de façon régulière des séminaires scientifiques sur de thèmes variés liés aux insectes.

Contraintes et risques

Le risque de piqures par des hyménoptères ne peut pas être exclu. En cas d’allergie au venin d’hyménoptères, il conviendra d’en informer l’équipe encadrante lors de l’entretien.

Informations complémentaires

Niveau d’études souhaité : Master en écologie (BEE) ou en biologie.
Expérience souhaitée : Expérience préalable (stage ou bénévolat) sur les pollinisateurs