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Anthropologie de l’anxiété écologique et de la perception des risques sanitaires en contexte de changements environnementaux dans le sud de la France (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 23 septembre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Anthropologie de l’anxiété écologique et de la perception des risques sanitaires en contexte de changements environnementaux dans le sud de la France (H/F)
Référence : UMR7186-ERIGAR-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : NANTERRE
Date de publication : lundi 2 septembre 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 novembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Anthropologie et étude comparative des sociétés contemporaines

Description du sujet de thèse

L’environnement naturel et les éléments organiques qui le composent sont tout à la fois source d’émotions positives et d’inquiétudes. Dans un monde qui change du fait de transformations globales, notamment climatiques, les habitats connus depuis longtemps sont susceptibles de devenir des sources de dangers souvent méconnus. La thèse d’anthropologie, réalisée dans le cadre d’un programme multidisciplinaire consacré à la plausible émergence d’une maladie zoonotique dans le sud de la France (la fièvre hémorragique Crimée-Congo), sera consacrée à l’étude des savoirs locaux concernant les risques sanitaires dont l’environnement biologique est la source. Dans le cadre d’une approche « one health », le doctorant étudiera tout particulièrement les connaissances relatives à la santé des animaux, sauvages comme domestiques, aux maladies dont ils souffrent ainsi que les théories indigènes de l’étiologie et des modes de contamination qui leurs sont attachés. Dans le cadre de la mise au jour de ces savoirs médicaux et ethno-vétérinaires, il s’intéressera en particulier à ceux liés aux ectoparasites (notamment les tiques) et aux dangers qu’ils constituent, ou pas, aux yeux des acteurs. A la croisée de l’ethnoécologie et de l’anthropologie médicale, la thèse sera basée sur une enquête ethnographique approfondie dans une zone rurale du sud-est de la France (Pyrénées orientales). Dans le cadre d’un séjour long sur le terrain le ou la doctorante sera amenée à réaliser des entretiens, individuels ou collectifs, et à faire des observations directes des activités des utilisateurs de l’environnement (agriculteurs, chasseurs, pratiquants des sports de pleine nature, naturalistes). Il ou elle cherchera à mettre au jour le ou les modèles locaux d’interactions écologiques qui sont perçus comme des sources de risques sanitaires pour les animaux comme pour les humains. Une approche historique de l’évolution des états perçus de l’environnement est attendue. En complément, une étude des scénarios prospectifs de l’évolution de la situation écologique et sanitaire sera réalisée afin d’établir les visions locales du futur des relations humains/environnement.
Le ou la candidate sera titulaire d’un master d’anthropologie. Un intérêt pour l’étude des relations sociétés/environnement constituerait un plus.
L’essentiel du travail de terrain sera réalisé dans la partie française de la Catalogne, mais des enquêtes côté espagnol devront aussi être réalisées. Des compétences en français, en espagnol et possiblement en catalan sont attendues.

Contexte de travail

Le ou la doctorante sera accueilli au LESC (Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative. UMR 7186). La thèse sera dirigée par Eric Garine Wichatitsky (LESC, Nanterre) et co-encadrée par Anne Sourdril (LADYSS, Nanterre).
Elle sera réalisée dans le cadre pluridisciplinaire du programme ARCHE (Assessing the Risk of Crimean-Congo Haemorrhagic fever Emergence in Southern France) financé par l’ANR dans le cadre du PEPR Prezode.
Il est attendu du ou de la doctorante une participation active aux ateliers pluridisciplinaires qui se tiendront pendant toute la durée du programme ARCHE dans le cadre desquels il ou elle aura à présenter l’avancée de ses travaux. Un intérêt pour le dialogue pluridisciplinaire avec les sciences de la vie et de la santé est attendu.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Le ou la candidate devra réaliser de longs séjours en zone rurale et participer à différentes activités de plein air. Il ou elle devra être autonome pour circuler en véhicule automobile (permis B exigé).
Différents déplacements sont à prévoir entre les Pyrénées orientales, la région parisienne et la région PACA.

Informations complémentaires

Dossier de candidature à téléverser :
- Un Curriculum Vitae
- Une lettre de motivation précisant votre intérêt à travailler sur le sujet proposé (1 page)
Pièces complémentaires à adresser à egarinewichatitsky@parisnanterre.fr
- Une présentation des implications scientifiques du projet de thèse (enjeux méthodologiques, anthropologiques et multidisciplinaires) (3 pages maximum).
Modalités de sélection des candidatures : La première étape de sélection s’appuiera sur l’examen des pièces demandées. À l’issue de cette première étape, les candidats sélectionnés seront auditionnés. Lors d’un entretien, en 10 minutes, ils seront invités à présenter leur parcours universitaire, leur motivation puis plus longuement leur projet de recherche.