En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez le dépôt de cookies dans votre navigateur. (En savoir plus)

Doctorant en chimie (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 21 mai 2024

Assurez-vous que votre profil candidat soit correctement renseigné avant de postuler

Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorant en chimie (H/F)
Référence : UMR7178-REGSOM-188
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : STRASBOURG
Date de publication : mardi 30 avril 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Description du sujet de thèse

Titre : Étude du rôle d’une zone humide sur la rétention de métaux (Pb, Mn, Co, Cs) et de l’iode (I) : cas de l’hydrosystème Rhénan

Les zones humides (ZH), situées à l’interface entre compartiments atmosphérique, terrestre et aquatique, sont capable de stocker les matières organiques et le CO2 atmosphérique, jouant ainsi un rôle écologique de régulation crucial. Les matières organiques (MO) stockées leur confèrent également la capacité de piéger divers micropolluants des hydrosystèmes (fluviaux), y compris des micropolluants métalliques et organiques. Elles sont également capables de retenir des éléments qui sont très mobiles dans d'autres milieux, tels que l'iode. Or, cette fonction de filtration des eaux peut être affectée par une modification des paramètres environnementaux, comme celles induites par le changement climatique global. Il est donc primordial d'examiner les processus internes aux zones humides qui contribuent à la rétention -ou la libération potentielle- des micropolluants, en particulier sous l’effet de ces changements. Cette thèse se concentre sur l'étude d’un continuum zone humide (berge)-eau-sédiment dans l'hydrosystème fluvial du Rhin. Cet hydrosystème subit des influences anthropogéniques notables, incluant des activités industrielles, urbaines et agricoles à l’origine de rejets de micropolluants, tels que l’iode (I), des éléments traces métalliques (ETM), et des molécules organiques (résidus médicamenteux, pesticides, etc.), qui exercent une pression sur les milieux terrestres et aquatiques. En particulier, l'accumulation des micropolluants organiques dans la ZH et leurs interactions avec les micropolluants métalliques sont peu connus. Les objectifs de la thèse sont d’identifier les transferts de l’iode (I) et des ETM (Pb, Mn, Co, Cs) dans le continuum, et les interactions entre micropolluants, matières organiques et minéraux qui les contrôlent. Les études s’orienteront selon trois axes :

1) Caractériser finement le continuum sols de la ZH – eaux - sédiments : quantifier l’I et les ETM, quantifier et identifier les molécules organiques constitutives des MO ;
2) Élucider les mécanismes des transferts de l’I et des ETM dans le continuum : quantifier in natura les fractions labiles, disponibles et mobiles, et identifier les espèces chimiques (colloïdales, organiques, inorganiques…) impliquées (« spéciation ») ;
3) Anticiper le rôle de paramètres physico-chimiques clés sur les interactions et transferts par des études en laboratoire de systèmes modèles minéral-MO-ETM.

Le travail envisagé couple des études multi-échelles du continuum considéré et des expériences en laboratoire, et inclut des prélèvements d’échantillons environnementaux, des analyses de terrain par capteurs in-situ, des analyses chimiques de diverses matrices, et des analyses moléculaires par des techniques spectroscopiques / spectrométriques avancées.

Contexte de travail

L’Institut Pluridisciplinaire Hubert CURIEN (IPHC, UMR 7178), unité mixte de recherche sous cotutelle du CNRS et de l’Université de Strasbourg (UMR7178), est un laboratoire pluridisciplinaire où des équipes de recherche de cultures scientifiques différentes (écologie, physiologie et éthologie, chimie et physique subatomique) développent des programmes de très haut niveau avec pour socle l’instrumentation scientifique. L'IPHC est structuré en 3 départements et comptabilise un effectif total de 393 agents (H/F) dont 257 agents permanents (soit 119 chercheurs et enseignants-chercheurs et 138 ingénieurs et techniciens H/F), 46 agents en CDD et 102 doctorants H/F.
Le travail du doctorant ou de la doctorante se déroulera au sein du groupe radiochimie de l’IPHC sur le campus du CNRS de Cronenbourg. Le candidat ou la candidate sera encadré(e) par Dr. Lu Liu (lu.liu@iphc.cnrs.fr) et Dr. Mirella Del Nero (mireille.delnero@iphc.cnrs.fr).



Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Informations complémentaires

Le candidat ou la candidate doit être diplômé-e d’un mastère 2 ou d’un diplôme équivalent en chimie, géochimie ou chimie-physique comprenant une formation initiale solide en chimie des solutions. Une expérience sur la chimie en environnement sera un plus. Les candidatures doivent inclure un CV, une lettre de motivation ainsi que le relevé des notes obtenues en Master 1 et 2.