Informations générales
Intitulé de l'offre : Doctorant H/F
Référence : UMR6302-CLALEJ-011
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : DIJON
Date de publication : vendredi 13 juin 2025
Type de contrat : CDD Doctorant
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel
Section(s) CN : 01 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Description du sujet de thèse
Pour passer d'une économie linéaire à une économie circulaire durable, il est nécessaire de pouvoir recycler les déchets organiques carbonés. Des molécules abondantes telles que le dioxyde de carbone (CO2) se doivent d’être transformées en une variété de produits chimiques à haute valeur ajoutée. Le présent projet de thèse vise à développer une technologie catalytique innovante, fondamentale et appliquée, pour la fonctionnalisation d’alcènes par le CO2 (carboxylation) vers la création de liaisons C−C par la synthèse en solution aqueuse. La famille des acides carboxyliques pharmaceutiques « profen » (ibuprofène®) est ciblée par une approche catalysée par le nickel. L'activation du CO2 par plasma est prévue en coopération avec des physiciens (S. DAP, Laboratoire Laplace, Toulouse), dans le cadre d'un programme ANR PRC (COVADIS, Valorisation de CO2 par décharge plasma ANR-24-CE51-2109). La compréhension des mécanismes et l’extension des systèmes moléculaire à la nanocatalyse, seront des priorités du programme de thèse, conduite en étroite coopération entre l’ICMUB-Dijon (Pr. J.-C. Hierso) et le LCC CNRS-Toulouse (Dr. M. L. Kahn).
Contexte de travail
L'UMR CNRS 6302 ICMUB, a une expertise de soixante ans dans la chimie des métaux de transition et des ligands hétéroatomiques, qui s’applique aux procédés de chimie propre pour le développement durable et les matériaux et les interfaces avec la santé. L'équipe d'intégration de le/la doctorant(e), est notamment reconnue internationalement dans le domaine de la catalyse métallique, y compris, la formation de liaisons C–C et C–X (X = O, N, S, halogènes) à destination d’une synthèse organique innovante, dans des conditions durables.
-Les recherches menées au sein de l'équipe LCC UPR CNRS concernent les nanosciences et leurs applications en lien avec les grands défis sociétaux tels que l'aéronautique, l'énergie, l'environnement, la microélectronique, la santé. L'équipe s'est concentrée sur la conception et l'élaboration de nano-objets à partir de la synthèse des précurseurs organométalliques jusqu'aux dispositifs.
-Les recherches du laboratoire Laplace tissent un « continuum d'activité » depuis les mécanismes physiques de conversion de l'énergie jusqu'aux systèmes qui les mettent en œuvre. Le groupe développe de nouveaux procédés plasma avec le souci de caractériser chacune de leurs étapes successives afin de déterminer les relations entre les propriétés du plasma et du produit final.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Travail en laboratoire de chimie : manipulation de produits chimiques, utilisation de gaz comprimés, exposition au champs magnétiques (spectroscopie de RMN)
Utilisation de plasma et champs électriques élevés dans un laboratoire sécurisé