Description du sujet de thèse

Cette thèse s’inscrit dans le cadre du projet ANR IDEOPOL, qui examine les processus identitaires, intragroupes et intra-individuels susceptibles de conduire à la polarisation idéologique. Le projet s’intéresse particulièrement aux groupes politiques et de genre.
Le·la doctorant·e contribuera principalement à deux modules de travail.
Le premier portera sur le lien entre identité sociale défensive (i.e., narcissique) et sécure, et les processus intragroupes de polarisation idéologique, en particulier la régulation des divergences d’opinion au sein des groupes, à travers des études observationnelles.
Le second module explorera les liens entre identité défensive et sécure et les processus intra-individuels de polarisation idéologique (i.e., raisonnement motivé), en s’appuyant sur des méthodes d’oculométrie.

Mission du·de la doctorant·e :
Le·la doctorant·e mènera ces modules de travail en collaboration avec Gaëlle Marinthe, responsable du projet, et les autres membres du consortium.
En complément de ces travaux, il est attendu que le·la doctorant·e contribue à la valorisation scientifique des recherches menées, par la rédaction d’articles, la participation à des conférences nationales et internationales, ainsi que par des actions de vulgarisation et de transfert de connaissances auprès du grand public.
Le·la doctorant·e participera également à l’encadrement d’étudiant·es de Master et d’ingénieur·es d’étude impliqué·es dans le projet, et contribuera à la vie du laboratoire.

Profil recherché :
Formation :
• Master ou diplôme équivalent en psychologie (spécialité psychologie sociale souhaitée)
Connaissances et compétences techniques :
• Maîtrise des théories majeures en psychologie sociale ;
• Maîtrise des analyses statistiques et de logiciels (e.g., Jamovi, RStudio) ;
• Maîtrise de la méthodologie expérimentale ;
• Maîtrise de l’anglais scientifique ;
• Connaissance des étapes d’une recherche et des pratiques de science ouverte ;
• Une expérience en eye-tracking constitue un atout ;
• Une expérience en observation comportementale est également un plus.
Qualités attendues :
• Bonnes capacités d’organisation ;
• Aisance relationnelle et goût pour le travail en équipe ;
• Bonne capacité de communication écrite et orale.

Contexte de travail

Le·la doctorant·e réalisera sa thèse au sein du Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO – UMR CNRS 6024), situé sur le site Carnot de l’Université Clermont Auvergne (centre-ville de Clermont-Ferrand).
Le LAPSCO réunit 43 personnels permanents et environ 100 membres au total (doctorant·es, post-doctorant·es, ingénieur·es, etc.). Le laboratoire étudie les mécanismes de régulation sociale des comportements et processus cognitifs, à l’interface de la psychologie expérimentale (sociale, cognitive, développementale) et des neurosciences intégratives.
Le laboratoire est structuré en 4 équipes :
• Cognition, Comportement et Contexte
• Comportements Sociaux et Dynamiques Collectives
• Stress Physiologique, Psychosocial et Bien-être
• Éthologie Sociale et Cognitive
Et en deux axes transversaux : « Cognition incarnée » et « Robotique sociale humanoïde et cognition ».

Le·la doctorant·e bénéficiera, en plus d’un équipement personnel, d’un environnement de recherche dynamique et propice aux échanges scientifiques. Le laboratoire dispose d’une plateforme expérimentale bien équipée, comprenant des box expérimentaux et divers outils scientifiques (e.g., eye-tracking, casque de réalité virtuelle, EEG), permettant la réalisation d’études innovantes.

Le·la doctorant·e travaillera également en lien étroit avec les partenaires internationaux du consortium IDEOPOL.

Contraintes et risques

Des missions ponctuelles (1 semaine environ) sont à prévoir en France et à l’international pour la participation à des conférences scientifiques.