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Offre de thèse Archéologie, Archéométrie (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : jeudi 15 juin 2023

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Offre de thèse Archéologie, Archéométrie (H/F)
Référence : UMR5608-PHIMIR-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : jeudi 25 mai 2023
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 2 octobre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : 2 135,00 € brut mensuel
Section(s) CN : Hommes et milieux : évolution, interactions

Description du sujet de thèse

Évolution chronologique de la métallurgie du fer en Afrique de l'Ouest (pays Bassar, Togo) aux XVe-XXe siècles : quel cadre socio-culturel et quels impacts environnementaux ?
Les travaux de thèse se focaliseront sur le renouvellement du cadre chronologique de la sidérurgie ancienne en Afrique de l'Ouest. En se étudiant plus spécifiquement la production du fer en pays Bassar entre le XVe et le XXe siècle, l'étudiant.e développera une méthodologie de recherche originale à la croisée de plusieurs méthodes de datation (archéomagnétisme et radiocarbone) afin d'atteindre plusieurs objectifs. A l'échelle du site, l'étude extensive des deux sites principaux (Tchogma 1 et Tatre 4) permettra de restituer la vie (i.e. durée et rythme d'activité) de ces ateliers sidérurgiques. A l'échelle régionale, le projet éclaircira les relations chronologiques entre les différentes traditions métallurgiques utilisées et proposera une évolution de la quantité de fer produite au cours du temps. Cette évolution sera replacée dans le contexte historique des contacts avec les Européens avec une importation croissante de fer dans le cadre du commerce triangulaire. Grâce à leur comparaison avec d'autres jeux de données, ces résultats permettront aussi (1) de déterminer le rôle de l'activité métallurgique dans les changements environnementaux observés à partir du XVe siècle (comparaison aux données géomorphologiques, Aline Garnier, LGP/UMR8591) et (2) d'explorer les liens entre dates d'occupation des sites et celles de déplacements migratoires mis en évidence par l'ethnographie. Plus largement, la méthodologie chronologique unique proposée dans ce projet bénéficiera à la compréhension des relations Homme-milieux dans le passé très récent en Afrique de l'Ouest, une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques et environnementaux actuels. L'acquisition de compétences et les interactions avec les spécialistes impliqués dans le projet lui fourniront un haut niveau de formation pluridisciplinaire.
Pour mener à bien ce projet de thèse interdisciplinaire, nous recherchons un.e étudiant.e titulaire d'un Master en archéométrie ou archéologie, avec des bases en géochronologie. Une expérience pratique en mesure paléomagnétique et une participation à plusieurs chantiers archéologiques seront des atouts particulièrement bienvenus. Le ou la candidat.e doit montrer un intérêt marqué pour les missions de terrain en milieu isolé (goût pour le travail en équipe, capacités d'adaptation) et le travail de laboratoire (mesures physiques de l'aimantation). Un bon sens de l'organisation et une autonomie sont requis, ainsi que des compétences en communication orale et écrite en anglais.

Contexte de travail

Le laboratoire TRACES (https://traces.univ-tlse2.fr) est un laboratoire (UMR 5608) du CNRS, de l'université Toulouse II Jean-Jaurès et du Ministère de la culture (Direction générale des patrimoines et de l'architecture - Sous-direction de l'archéologie), conventionné avec l'EHESS, l'INRAP et le service d'archéologie de Toulouse-Métropole. Son nom provient initialement d'un acronyme, dont le développement est Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés.
Il regroupe près de 200 membres, dont une soixantaine de doctorants, qui sont impliqués dans la recherche, la médiation auprès du grand public et la formation des étudiants, à des échelles nationales et internationales. Techniques et technologies, productions matérielles, histoire du peuplement, formes de l'habitat, systèmes économiques, expressions symboliques et funéraires, exploitation des ressources, comportements alimentaires, etc. sont ainsi interrogés depuis la Préhistoire jusqu'à la fin de l'époque médiévale, notamment en Eurasie et en Afrique.
Quatre équipes de recherche sont à vocation chronologique : deux équipes de Préhistoire (ancienne et récente), une équipe regroupant les spécialistes de la Protohistoire et de l'Antiquité et une équipe dédiée à l'étude des périodes médiévales. Deux équipes sont plus thématiques : l'une est tournée vers l'étude du métal et l'autre s'intéresse à l'archéologie et à l'histoire de l'Afrique. Deux ateliers (l'un dédié à l'art et à la couleur et l'autre aux archives des archéologues) et un axe transversal (dédié à la géoarchéologie) permettent des collaborations trans-chronologiques.
La thèse sera encadrée par Caroline Robion-Brunner du laboratoire TRACES pour la partie paléométallurgie et par Gwenaël Hervé du laboratoire LSCE pour la partie paléomagnétisme. Le/la candidat.e participera aux missions de terrain au Togo (une par an, 2-3 semaines) et sera amenée.e à effectuer régulièrement des séjours au LSCE afin de réaliser les analyses archéomagnétiques. Il/elle bénéficiera d'un accès complet aux instruments du laboratoire de paléomagnétisme. Il/elle interagira aussi avec les géochronologues du LSCE notamment avec les spécialistes en radiocarbone de la plateforme LMC14. Il/elle sera intégré dans le réseau de collaborations développé dans le cadre du programme AFRICA avec des archéologues (universités de Toulouse, Lomé), des géographes et des ethnologues.

Contraintes et risques

Néant