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Doctorat sur la sélection sexuelle chez les plantes: le role des intéractions pollen-pistil (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : samedi 25 mai 2024

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Doctorat sur la sélection sexuelle chez les plantes: le role des intéractions pollen-pistil (H/F)
Référence : UMR5554-JEATON-005
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : samedi 4 mai 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 septembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés

Description du sujet de thèse

La sélection sexuelle est considérée comme devant englober tous les organismes anisogames présentant des mâles produisant un plus grand nombre de gamètes plus petite taille que les femelles. La sélection sexuelle devrait donc inclure les plantes. Pourtant, les prédictions générales de la théorie de la sélection sexuelle font encore largement défaut pour le règne végétal. Cette thèse vise à tester les prédictions les plus fondamentales de la théorie de la sélection sexuelle, y compris les modèles de choix femelle (modèles de Fisher et des bons gènes), avec un attention particulières aux interactions pollen-pistil. En effet, le choix cryptique des femelles chez les plantes pourrait provenir de simples traits morphologiques du pistil ou de la physiologie des tissus du pistil, connus pour fournir activement des molécules nutritives aux tubes polliniques. Le doctorat bénéficiera d’un matériel unique développé pour les plantes : le matériel biologique issu d’un protocole d’évolution expérimental dans lequel des lignées de Brassica rapa, fast plants, ont été maintenues pendant 18 générations en monogamie vs polygamie. Le doctorant étudiera l'évolution des traits du pollen et du pistil dans ces lignées d'évolution expérimentales, mais également les biais de paternité induits par ces traits et les corrélations génétiques entre eux grâce à la génétique quantitative.

Contexte de travail

Le doctorant rejoindra une atmosphère de travail stimulante composée de chercheurs dynamiques travaillant sur la sélection sexuelle chez les plantes dans le cadre du projet SEXIPLANTS avec de grandes opportunités de collaboration. Le doctorant travaillera à l'Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (ISEM, UMR 5554). Montpellier offre un environnement scientifique très stimulant pour les biologistes évolutionnistes avec de nombreux séminaires et de nombreuses opportunités d'interaction avec des scientifiques de renom. La langue de travail sera l'anglais mais quelques notions de français seront utiles dans la vie quotidienne.