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Thèse à la croisée de la géologie et de la paléoanthropologie (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 14 mai 2024

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Thèse à la croisée de la géologie et de la paléoanthropologie (H/F)
Référence : UMR5275-FABCAR-094
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST MARTIN D HERES
Date de publication : mardi 23 avril 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 octobre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération brute est de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles

Description du sujet de thèse

Evolution des hominines dans les paysages changeants du Rift Est Africain :
L’objectif de cette thèse interdisciplinaire est d’explorer la façon dont l’histoire géologique et climatique du Rift Est Africain a impacté l’évolution biologique et les modalités de dispersions des premiers humains. Pour cela, il est nécessaire de considérer l’ensemble des processus qui façonnent l’environnement : géodynamique, tectonique, volcanisme, climat, flore, faune… Les données existantes seront complétées par une étude de terrain, afin de reconstruire, de façon continue dans le temps et dans l’espace, les conditions aux limites environnementales. Celles-ci seront alors utilisées pour modéliser les paléoenvironnements et l’évolution des paysages. Enfin, des modèles numériques macro-écologiques permettront de quantifier l’impact des forçages abiotiques sur la diversification des hominines et leur dispersion entre l’Afrique orientale et australe mais aussi en dehors du continent africain.
Références :
- Barboni et al., 2019. Springs, palm groves, and the record of early hominins in Africa, Rev. Paleobotany and Palynology.
- Boës et al., 2024, Aridity, availability of drinking water and freshwater foods, and hominin and archeological sites during the Late Pliocene–Early Pleistocene in the western region of the Turkana Basin (Kenya): A review.
- Husson et al., 2022, Javanese Homo erectus on the move in SE Asia circa 1.8 Ma, Scientific Reports.
- Nutz et al., 2020, Plio-Pleistocene sedimentation in West Turkana: Paleolake fluctuations, paleolandscapes and controlling factors, Earth-Science Reviews.
- Prat, 2017, First hominin settlements out of Africa. Tempo and dispersal mode: Review and perspectives, Comptes Rendus Palevol.
- Salles et al., 2024, Physiography, foraging mobility, and the first peopling of Sahul, Nature Communications.
- Sepulchre et al., Tectonic Uplift and Eastern Africa Aridification, 2006, Science.
- Stab et al., 2016, Modes of rifting in magma-rich settings: Tectono-magmatic evolution of Central Afar, Tectonics.

Contexte de travail

Le projet doctoral, financé par l’initiative CNRS 80|PRIME, sera développé dans le cadre d’une collaboration Inter-Instituts du CNRS (INSU-INEE) construite entre les laboratoires ISTerre (Institut des Sciences de la Terre, Grenoble), HNHP (Histoire naturelle de l’Homme préhistorique, Paris), Palevoprim (Paléontologie Evolution Paléoécosystèmes Paléoprimatologie), et impliquant un réseau de partenaires (Univ. Sydney, CRPG Nancy, ISTEP Paris, LSCE Saclay, CEREGE Aix-en-Provence).
Le doctorant sera basé à ISTerre (Grenoble) mais sera appelé à séjourner dans les laboratoires partenaires. La thèse se déroulera dans l’équipe Tectonique, Reliefs, Bassins à ISTerre, constituée de 33 personnes dont 15 chercheurs et Enseignants-chercheurs permanents, post-docs, ingénieurs et 10 doctorants.
L’école doctorale de rattachement sera : Sciences de la Terre, de l’environnement et des planètes (STEP).
L’encadrement sera assuré par Laurent Husson (ISTerre), Sandrine Prat (MNHN), Jean-Renaud Boisserie (CEFE/Palevoprim). Les travaux de L. Husson portent sur les sciences du Système Terre, c’est-à-dire les relations entre la Terre solide, la biosphère, l’atmosphère, l’hydrosphère. S. Prat est une paléoanthropologue travaillant sur l’évolution et la diversité des hominines et leur modalité de dispersion. J-R. Boisserie étudie l’histoire évolutive de grands mammifères disparus, leur impact sur leurs écosystèmes fossiles, et les facteurs qui ont modelé leur paléobiologie et leurs niches écologiques.
Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) est une institution de recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour l’excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans l’univers de la recherche et développement que pour le grand public.
ISTerre est une Unité Mixte de Recherche de l'Université Grenoble Alpes, CNRS, USMB, IRD et Université Gustave Eiffel (https://www.isterre.fr/). Elle fait partie de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG) et du Pôle de recherche PAGE de l'Université Grenoble Alpes (UGA). Son effectif est de 300 personnes environ, organisé autour de 9 équipes de recherche et de services, l'objectif scientifique étant l'étude physique et chimique de la planète Terre, tout particulièrement en se concentrant sur les couplages entre les observations des objets naturels, l'expérimentation et la modélisation des processus complexes associés. ISTerre assure également les missions d'observations de la Terre solide, héberge et maintient des parcs nationaux d'instruments géophysiques, ainsi qu'un centre de données.

Contraintes et risques

En raison de la structure partenariale, de nombreux déplacements sont à prévoir en France et possiblement en Australie. Au moins une campagne de terrain en Ethiopie est envisagée.

Informations complémentaires

Le candidat recherché pourra correspondre à plusieurs profils du fait de la pluridisciplinarité du projet.
Il sera de préférence titulaire d’un Master 2 en Sciences de la Terre, Planètes, Environnement, ou Biodiversité, Ecologie et Evolution.
Il devra avoir une grande curiosité et créativité, ainsi qu’une capacité de synthèse et d’organisation pour gérer des informations allant de la géodynamique à l’écologie.
Il devra faire preuve d’une motivation certaine pour le travail de laboratoire, la modélisation numérique et le travail de terrain.
Ses capacités de travail en équipe, d'organisation du travail et de rédaction, et d'intégration rapide dans des cultures scientifiques différentes seront très appréciées.