Informations générales
Intitulé de l'offre : offre de thèse en neuroscience integré (H/F)
Référence : UMR5203-AMAFRA-007
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : MONTPELLIER
Date de publication : lundi 26 août 2024
Type de contrat : CDD Doctorant/Contrat doctoral
Durée du contrat : 36 mois
Date de début de la thèse : 1 novembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel
Section(s) CN : Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos
Description du sujet de thèse
Le toucher est indispensable au développement et au maintien des liens sociaux à travers un grand nombre d’espèces. En effet, il a récemment été montré que l’inhibition des fibres sensorielles impliquées dans le toucher léger, les C-LTMRs, induit une perte de sociabilité chez la souris (Huzard et al, 2022). Cette diminution de sociabilité se traduit par une baisse des comportements prosociaux.
Parmi ces derniers, le comportement de consolation envers les individus en détresse est commun à l’Homme et différentes espèces de grands singes, canidés, cervidés et aux éléphants (Burkett et al, 2016), excluant jusqu’alors les modèles murins. Mais en 2021, l’équipe de Wu a observé une augmentation du toilettage entre deux souris congénères suite au stress élevé de l’une d’elles. Il semblerait donc que les souris soient capables d’éprouver de l’empathie, et de répondre à ce sentiment par du toucher prosocial afin d’apaiser leur partenaire (Wu et al, 2021).
Cependant, les circuits neuronaux médiant ce toucher prosocial restent largement inconnus.
Dans le but de caractériser l’intégration centrale du toucher affectif, et d’établir un lien entre l’empathie et le toucher, l’activité neuronale de différentes aires cérébrales, durant le toilettage de deux souris, sera enregistrée par photométrie fibrée et microendoscopie.
Contexte de travail
L'équipe « toucher affectif » travaille sur les processus neuronaux permettant à une stimulation tactile d'être perçu comme plaisante et comme étant à l'origine de comportement prosociaux, en condition naïve et pathologique. Pour atteindre nos objectifs, nous utilisons une grande variété d'approche allant de la biologie moléculaire à l'étude des comportements sociaux chez le rongeur, en passant par l'enregistrement des signaux neuronaux in vivo et ex vivo. L'équipe est en étroite collaboration avec l'équipe « Dynamique cellulaire des canaux calciques et nociception » avec qui nous partageons, en plus de certaines thématiques, locaux, équipements et chercheurs. L'équipe fait partie de l'institut de génomique fonctionnelle à Montpellier, instituts mondialement reconnus pour l'étude des GPCR et des canaux ioniques.