Informations générales
Intitulé de l'offre : Matériaux et Procédés pour la capture et la transformation des petitesmolécules H/F
Acronyme : CATRAMOL
Référence : CPJ-2025-049
Établissement porteur : Centre national de la recherche scientifique
Nom du chef d’établissement : Antoine PETIT
Site(s) concerné(s) : Centre Val-de-Loire, Occitanie Est, PSL, Lyon
Région(s) académique(s) : Orléans-Tours, Montpellier, Paris, Rhône-Auvergne
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Université d'Orléan, Université de Montpellier, ESPCI PARIS, PSL, Université de Lyon 1
Code(s) établissement(s) :
- UMR5253
- UMR5256
- UMR8004
- UPR3079
Date de publication :
mardi 20 mai 2025
Type de contrat :
Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : entre 3 et 6 ans en fonction du projet de recherche et du profil du lauréat
Quotité de travail :
Complet
Rémunération :
Rémunération brute annuelle de 54600 Euros à 57800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Chimie et procédés
Section(s) CN :
14 - Chimie de coordination, catalyse et procédés, interfaces
15 - Chimie des matériaux, nanomatériaux et procédés
Profil Recherché
Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap
Stratégie d'établissement
Compte tenu du changement climatique, la capture et valorisation des petites molécules et la capture de l’eau dans l’air constituent des enjeux importants pour une chimie sobre et propre dans le cadre de la nécessaire transition énergétique.
L’objectif de ce projet vise donc à contribuer à la sobriété énergétique à limiter le rejet de gaz à effet de serre et à la sauvegarde de ressources rares. La valorisation des molécules comme CO2 et N2 est actuellement très énergivore et les procédés actuels nécessitent des ruptures pour améliorer leur rendement. Valoriser CO2 et N2 en méthanol/formiate/CO et en NH3 par exemple, permet dans le premier cas de réduire la quantité de CO2 et de plus de préparer pour l’industrie de nouvelles molécules à partir d’intermédiaires chimiques.
Dans le cas de CO2 un des enjeux majeurs est de réaliser sa capture dans l’air grâce à des matériaux nanoporeux adaptés. Concernant NH3, un enjeu important est de trouver des voies écologiques pour sa synthèse afin de pouvoir l’utiliser comme vecteur énergétique. Par ailleurs, le manque d’eau potable est un des grands enjeux du changement climatique. La recherche de matériaux à bas prix pour la capture et la restitution à la demande de l’eau de l’air constitue une des voies qui permettrait d’obtenir de l’eau potable dans les régions qui manquent d’eau tout comme l’amélioration des procédés permettant de capter les polluants dans les effluents conduisant à un usage circulaire.
Le CNRS et les Universités sont engagés à répondre à ces enjeux sociétaux de grande importance et à renforcer les équipes dans ces domaines permettra de rester dans la compétition internationale et de contribuer à l’évolution des usages et pratiques pour garantir un développement économique respectueux de l’environnement.
Stratégie du laboratoire d'accueil
Les quatre laboratoires ciblés (par ordre alphabétique : CEMHTI, ICGM, IMAP, IRCELYON) ont des équipes reconnues dans le domaine de la capture et de la transformation de petites molécules. Pour chacun d'entre eux, renforcer la thématique portée par ce projet contribuera à permettre la visibilité de la France au plan international dans ce domaine.
Stratégie Internationale
Les effectifs de la communauté scientifique active dans le domaine de la compréhension des processus élémentaires intervenant lors de la capture et de la transformation, en vue de leur valorisation, de petites molécules méritent d’être renforcés compte tenu de l’importance de ces thématiques tant vis-à-vis de la transition énergétique que du développement durable.
La découverte de nouveaux chemins réactionnels ou de nouveaux procédés aura un impact scientifique retentissant mais aussi une impact socio-économique de premier plan aussi bien dans le domaine de l’utilisation de nouveaux vecteurs énergétiques que de la synthèse de combustibles n’ayant pas recours à des ressources fossiles voire d’une utilisation raisonnée et économe de l’eau.
Concentrer les forces et accroître les compétences dans ce domaine passe non seulement par une formation adaptée dans les universités, mais également par le recrutement de scientifiques de talent déjà formés et rompus à cet exercice. Recruter un jeune chercheur ou une jeune chercheuse de talent formé·e à l'étranger est facilité par le dispositif des CPJ, qui est attractif et permettra d'environner le ou la lauréat·e de façon adaptée pour débuter son projet.
Ce projet devrait par ailleurs permettre de favoriser la mise en réseau d’une communauté qui semble un peu dispersée à ce jour. Renforcer cette thématique, d’intérêt national, et européen devrait faciliter à courte échéance la constitution de réseaux européens dans le domaine.
Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil
200017654U CEMHTI Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute température et Irradiation
200711918D ICGM Institut Charles Gerhardt Montpellier
201622206X IMAP Institut des MAtériaux poreux de Paris
200711921G IRCELYON Institut de Recherches sur la Catalyse et l'Environnement de Lyon
Résumé du projet scientifique
Concevoir et mettre en place de nouveaux procédés de capture et transformation de petites molécules est au cœur de ce projet. L’action de ce projet vise à favoriser la sobriété énergétique et à la sauvegarde de ressources rares. La valorisation de molécules comme CO2 et N2, actuellement très énergivore, deviendra conséquente si l’on peut proposer des ruptures améliorant les rendements.
D’autres pistes intéressantes concernent la condensation accélérée de l’eau dans l’atmosphère et sa restitution à la demande ou la purification de l’eau pour rendre son usage circulaire. Ce projet comportera de préférence un volet expérimental mais l’utilisation de la modélisation, permettant de mieux cibler les expériences et/ou d’utiliser les bases de données disponibles peut constituer un atout ou une alternative intéressante.
Résumé du projet d'enseignement
La thématique de recherche de cette chaire CNRS pourra être déclinée dans les différentes universités ciblées sur le territoire en fonction du lieu de recrutement. Le ou la lauréat·e pourrait en particulier contribuer à l’enseignement en sciences des matériaux, électrochimie, cinétique chimique au niveau de la licence ou du master.
Environnement Financier
- Total financé (dont package ANR) : 200 k€
- Total du projet : 0 k€
Diffusion scientifique
La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science ouverte
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet
Indicateurs
L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, livres …), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.
Modalités d'organisation des auditions
Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection