Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

La chaire vise à concevoir et fabriquer des matériaux ou structures éco-sourcés, bio-sourcés ou à faible empreinte environnementale. Les domaines d’intervention incluent la caractérisation de ces matériaux, l’ingénierie mécanique, le développement de nouveaux procédés à impact environnemental réduit. L'objectif est de réduire l'impact carbone et la consommation des ressources naturelles. La recherche se déroulera dans l'un des trois laboratoires grenoblois :
- Le 3SR est reconnu pour ses recherches en sciences mécaniques appliquées aux matériaux et structures en particulier sur les éco-matériaux/structures (biosourcés ou géosourcés) pour des applications variées : environnement, transport, énergie, santé, défense. Il met en œuvre des méthodes multi-échelles et multi-physiques alliant mécanique expérimentale, théorique et numérique. Il développe des technologies de pointe pour l’imagerie 3D pour la mécanique (tomographie RX et Neutrons) en collaboration avec l’ESRF, l’ILL, SOLEIL.
- Le LRP se distingue par son expertise sur la rhéologie des fluides complexes, de la matière molle et le génie des procédés. Il mène des recherches sur les procédés d’élaboration, de mise en forme et de caractérisation des écomatériaux et matériaux biosourcés. L'approche est expérimentale complétée par des modélisations. Les applications concernent des secteurs industriels comme la bioraffinerie, l'agroalimentaire, l’environnement, la santé.
- Le LTM est une unité mixte de recherche partenaire du CEA-LETI et experte dans le domaine des micro et nanotechnologies appliquées à la microélectronique. Il se distingue par son positionnement unique utilisant des technologies CMOS 300 mm dans un centre de recherche et développement qui répond aux défis sociétaux liés à l’environnement, l’énergie, la santé, l’internet des objets. Sa synergie avec la microélectronique lui permet de rester à la pointe de l'innovation et de répondre aux nouveaux besoins technologiques respectueux de l'environnement.

Stratégie du laboratoire d'accueil

Les laboratoires cherchent à développer leurs expertises dans les écomatériaux/structures et/ou les éco-procédés pour les fabriquer. Ainsi, les recherches seront déployées dans les champs disciplinaires relevant de la mécanique et/ou de la physico-chimie des matériaux (à l’état fluide et solide) et des structures, du génie civil et du génie des procédés, des nanotechnologies, de l’électronique.

Stratégie Internationale

Le CNRS est un acteur majeur de la science internationale. Partout dans le monde, les équipes du CNRS collaborent avec les meilleurs laboratoires et chaque année, des chercheurs étrangers de haut niveau le rejoignent. Sa politique internationale a pour objectif d’accroître l’impact et la pertinence de ses recherches. C’est pourquoi le CNRS encourage et accompagne le montage de projets de recherche à l’international, notamment au niveau de l’Europe (ERC et EIC) et d’échanges collaboratifs (IEA, IRP, IRN).

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

UMR5521 - Sols, solides, structures, risques 3SR199511965G
UMR5520 - Laboratoire Rhéologie et Procédés LRP199511964F
UMR5129 - Laboratoire des technologies de la microélectronique LTM200111811N

Résumé du projet scientifique

Le projet se concentre sur la physico-chimie et/ou la mécanique des matériaux et structures, les nanotechnologies, l’électronique avec priorité sur les éco-matériaux à faible empreinte environnementale. Les objectifs incluent le développement de matériaux issus de la biomasse végétale facilement recyclables et biodégradables comme ceux à base de cellulose, bois, paille ou bambou. Il inclut les matériaux et structures géo-sourcés à faible empreinte environnementale. Il s'agit aussi de concevoir de nouveaux procédés pour l’élaboration et mise en forme de ces matériaux en maîtrisant les organisations et orientations des briques élémentaires. Il vise à réduire l'empreinte énergétique en optimisant les procédés de fabrication. Il explore des solutions innovantes pour limiter l’utilisation de matériaux critiques dans la microélectronique (remplacer par exemple le plomb dans les PZT et réduire l'usage de gaz fluorés pour la gravure plasma) . Valorisation par des transferts technologiques.

Résumé du projet d'enseignement

Les candidates et candidats devront proposer un projet d’enseignement (28 heures de cours magistral ou 42 heures de travaux pratiques ou dirigés) en lien avec la thématique de la chaire de professeur.e junior Ecomat.
L’enseignement sera effectué dans les formations proposées par les partenaires académiques du site, notamment les formations pour les masters, et toutes les modalités pédagogiques pourront être considérées.
Ce projet d’enseignement sera discuté et finalisé après recrutement avec la tutelle universitaire des laboratoires, à savoir l’Université Grenoble Alpes.
Par le biais des nombreux GDR et GIS dans lesquels les laboratoires visés sont impliqués (par exemple GDR BOIS, DUMBIO, FIBMAT…), des écoles thématiques seront également mises en place pour former jeunes et moins jeunes chercheurs aux concepts liés aux écomatériaux/structures et/ou aux éco-procédés.

Environnement Financier

• Total financé (dont package ANR) : 200 k€
• Total du projet : 0 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des avancées scientifiques de niveau mondial, qui peuvent se caractériser par des productions de tout type : publications, logiciels, brevets, livres… Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles à tous, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, livres …), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection