Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Le CNRS est un organisme national de recherche multidisciplinaire mettant l'excellence scientifique au service de l'avancée du front de la connaissance, en route vers des innovations de rupture. Lors de son contrat d'objectifs et de performances 2019-2023, le CNRS s'est fixé pour stratégie entre autres, de mettre les moyens nécessaires aux recherches visant à comprendre la participation des composants non génétiques à l'héritabilité des traits phénoypiques et à l'adaptation des organismes vivants aux changements environnementaux. Les plantes, sessiles par nature, font preuve d'une extraordinaire plasticité et les mécanismes non génétiques qui reposent sur les modifications de l'ADN, des histones ou encore sur les ARN non codants jouent un rôle particulièrement prégnant sur leur développement et leur reproduction. D'ailleurs elles ont acquis au cours de l'évolution des mécanismes épigénétiques qui leur sont propres et dont l'étude est primordiale dans notre compréhension de la diversité du fonctionnement du vivant. Ce recrutement est donc tout particulièrement en lien avec la stratégie d'établissement.

Stratégie du laboratoire d'accueil

L'Institut de Biologie Moléculaire des Plantes (IBMP) est une unité propre du CNRS avec des liens forts avec l'Université de Strasbourg. Il rassemble 16 équipes de recherche et 5 plateformes de service et 3 plateaux techniques au service de ses chercheurs. L'IBMP est un pôle incontournable de l'étude du cycle de vie des plantes terrestres. Ses personnels étudient les mécanismes et les machines moléculaires qui contrôlent l'expression de leurs gènes ainsi que l'évolution et la diversité de leurs voies métaboliques en particulier en réponse aux variation environnementales et aux infections virales. Le décryptage des mécanismes moléculaires qui sous-tendent les régulations transcriptionnelles, épigénétiques et post-transcriptionnelles de l'expression des gènes et de la défense contre les virus, est un axe majeur de la thématique de recherche de l'IBMP. Les services et plateaux techniques fournissent un appui en techniques "omique" (genomique, transcriptomique, protéomique et métabolomiques), bioinformatiques et d'imagerie et offrent un service de culture des plantes complet incluant les chambres climatiques et serres nécessaires à la culture des plantes. Ce recrutement tout à fait en adéquation avec les moyens et la thématique de recherche de l'institut, viendrait renforcer le pôle "régulation épigénétiques et petits ARN" de l'IBMP tout en ouvrant le champ d'études de l'institut au contexte très particulier de la reproduction sexuée chez les plantes.

Stratégie Internationale

Cette CPJ s'inscrira au cœur de la thématique de l'école universitaire de recherche IMCBio+ porté par Unistra et au sein de la thématique du labEX NetRNA au sein de l'EUR. Le/la lauréat(e) interviendra dans la formation par le recherche d'étudiants inscrits au sein de cette EUR et participera ainsi à la stratégie de l'établissement. La thématique de cette CPJ centrée sur la connaissance des forces épignétiques à l'œuvre dans la reproduction des plantes terrestres, s'inscrit quant à elle dans un des grands enjeux sociétaux, riche d'une large communauté scientifique d'excellence européenne et pourra s'inscrit dans ces réseaux à même de répondre aux programmes européens;en ligne avec la stratégie du CNRS.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

200117244U

Résumé du projet scientifique

La reproduction sexuée est une étape majeure du cycle de vie des organismes et en particulier des plantes puisqu'elle dicte la production des fruits et des graines, à la base de l'alimentation humaine. Les plantes sont des organismes sessiles qui soumises à des conditions environnementales changeantes, voire à des stress, ont développé des grandes capacités d'adaptation et une forte plasticité.
Le processus de reproduction qui consiste en la fusion de deux cellules hautement spécialisées, les gamètes, qui génère une embryon totipotent, met en jeu une régulation complexe de l'expression des gènes. Les modulations de leurs épigénomes (i.e non basées sur l'altération de la séquence des gènes), permettent aux organismes d'adapter leur besoin transcriptionnel au cours de leur cycle de vie. Contrairement aux mammifères qui les effacent, les plantes induisent des changements dynamiques de leur marques épigénétiques dans différents types cellulaires impliqués dans la reproduction.
Les modifications d'histones, des méthylations d'ADN et les petits ARN (sARN), sont autant de régulateurs épigénétiques d'importance dans la reproduction sexuée chez les plantes que ce soit lors de la sporogenèse, de la gamétogenèse ou au cours du développement de la graine. Ce champ d'étude en pleine expansion mérite la mise en place de techniques de pointe de biologie moléculaire, en vue d'avancer le front de la connaissance de cette étape clé du cycle de vie des plantes terrestres.

Résumé du projet d'enseignement

L’enseignement pourra se faire au sein de l’équipe pédagogique de l'Université de Strasbourg (Unistra) sur la génétique, l’épigénétique et la biologie des plantes terrestres

Environnement Financier

• Total financé (dont package ANR) : 200 k€
• Total du projet : 200 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, patents…) de niveau mondial. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, patent, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection