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Observation et imagerie sismologique pour la compréhension des processus dans l'enveloppe lithosphère-asthénosphère H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 14 avril 2023

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Observation et imagerie sismologique pour la compréhension des processus dans l'enveloppe lithosphère-asthénosphère H/F
Acronyme : SeisObs
Référence : CPJ-2023-020
Nombre de Postes : 1
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Université de Strasbourg, Université Grenoble Alpes, Université Côte d'Azur, IPGP
Code(s) établissement(s) : UMR5275, UMR7063, UMR7154, UMR7329
Infrastructure(s) impliquée(s) : PEPR IRIMA et Sous-sol
Date de publication : jeudi 16 mars 2023
Type de contrat : Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : 4 ans
Date d'embauche prévue : 1 juillet 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération brute annuelle de 54 600 Euros à 57 800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Terre interne
Mots clés : Observation, acquisition et exploitation des données sismologique, Terre Solide
Section(s) CN : Terre et planètes telluriques : structure, histoire, modèles

Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Cette chaire s’inscrit pleinement dans la thématique prioritaire ingénierie du COP du CNRS. La compréhension des processus physiques affectant la Terre Solide et ses interactions avec les enveloppes externes nécessite l’acquisition et l’exploitation (incluant la modélisation) d'observations du système Terre sur le long-terme. Le recrutement de chercheurs qui étudient les processus physico-chimiques contrôlant la dynamique terrestre à partir de données d’observation pérennes sur l’univers et la planète est un enjeu majeur pour le CNRS, et en particulier pour l'Institut des Sciences de l'Univers (INSU), qui pilote cette tâche d'observation continue de la planète dans le cadre des actions nationales d'observation impliquant des réseaux d'instruments déployés par les Observatoires des Sciences de l'Univers (OSU).

Les processus physico-chimiques qui affectent la Terre solide, en particulier ses enveloppes les plus superficielles : la lithosphère et asthénosphère, contrôlent les échanges de chaleur et les flux chimiques entre l’intérieur de la Terre et les enveloppes externes, modelant la surface de la Terre. Ces processus sont responsables par des aléas telluriques (sismogenèse et volcanisme) et contrôlent la formation de géoressources. Ces enveloppes représentent la couche limite externe du système de convection mantellique et sont caractérisées par une très forte hétérogénéité thermique et chimique. Mieux connaître les processus qui les affectent est nécessaire pour comprendre la dynamique de la Terre, la formation et l’évolution de la biosphère et les conditions d’habitabilité de notre planète, en évaluer les aléas telluriques et les ressources naturelles.
La chaire SeisObsTS vise à développer des approches pour acquérir et surtout, exploiter et modéliser des données d’observation de la structure et des processus dans la Terre Solide par des réseaux sismologiques multi-échelles ou multi-méthodes. Labellisées via les Services Nationaux d’Observation (SNO) en Terre Solide et structurées au sein de l’Infrastructure de Recherche RESIF - EPOS, les observations sismologiques, en combinaison avec d’autres types de données (GPS, …) sont essentielles à notre connaissance de la Terre. Le CNRS-INSU s’est engagé dans la pérennisation de l'excellence française en géophysique en investissant dans les ressources instrumentales et la distribution des données au sein de RESIF-EPOS. Cette chaire viendra conforter cet investissement du point de vue des ressources humaines. L’enjeu est de recruter un.e chercheur.e-observateur.trice moteur dans le développement de nouvelles approches pour l'acquisition et l’exploitation des données sismologiques, en valorisant en particulier celles provenant des services nationaux d’observation et parcs d'instruments nationaux du domaine Terre Solide de l'INSU, qui sont tous associés à l’IR RESIF-EPOS. L’objectif est de profiter de la structuration nationale et européenne de l’IR RESIF-EPOS pour développer de nouvelles approches méthodologiques et les utiliser pour répondre à des enjeux scientifiques et sociétaux majeurs autour de la connaissance du sous-sol et la gestion des risques

Stratégie du laboratoire d'accueil

Le/La candidat.e retenu.e mènera des recherches basées sur l’exploitation et la modélisation des données issues des Services Nationaux d’Observation soutenus par l’Infrastructure de Recherche RESIF-EPOS organisée sous la forme d’un consortium d’organismes et d’établissements académiques et s’appuie sur le réseau des Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU) répartis sur tout le territoire. Les principaux OSU potentiellement concernés sont : OSUG, EOST, OCA, IPGP. Les Laboratoires d’accueil potentiels sont : ITES, ISTerre, GeoAzur, IPGP.

Stratégie Internationale

Cette chaire est directement liée à l’implication de l’INSU, des OSU et des laboratoires dans l’espace européen de la recherche et les infrastructures de recherche européennes, notamment EPOS (European Plate Observing System). Les grandes campagnes d’observation géophysique, dont sismologique sont souvent organisées dans le cadre de consortiums de recherche avec des partenaires européens et internationaux. Les missions d'archivage et de distribution de données sismologiques menées dans le cadre de RESIF-EPOS ont par essence un cadre européen. Ainsi, le/la candidat.e recruté.e sera amené.e à animer des partenariats internationaux dans le cadre de RESIF-EPOS et plus généralement autour de l’exploitation et la modélisation des données, et la mise en place des grandes campagnes d’observation sismologique. Les grandes campagnes sismologiques des 10 dernières années, le développement de nouveaux instruments et méthodes d’analyse et de modélisation ont permis de former un vivier d’excellents jeunes chercheur-se-s susceptibles de candidater sur ce poste.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

202123702B, 201119454C,
200816914E, 200512539M

Résumé du projet scientifique

Cette chaire est dédiée à la compréhension de la dynamique de la Terre Solide par le développement de méthodes innovantes d’acquisition, analyse et modélisation de données sismologiques. L’objectif est mieux imager les structures et ainsi contraindre les processus physico-chimiques contrôlant la dynamique de la Terre solide, en particulier la croûte et le manteau supérieur et leurs couplages avec le manteau profond et les enveloppes externes. De nombreuses questions scientifiques essentielles à notre compréhension du système Terre peuvent être adressées : La lithosphere continentale garde t’elle une mémoire des étapes successives de sa formation? Cette mémoire affecte-t-elle sa dynamique? La limite lithosphere-asthenosphere est-elle une limite purement thermique ou en partie compositionnelle, qui implique localement une fusion partielle? Pourquoi sur Terre la convection mantellique produit une tectonique de plaques?
Une piste, pas exclusive, pour atteindre cet objectif serait de compléter les données provenant des réseaux d’observation permanente des SNO par des expériences temporaires en France métropolitaine, d’outre-mer et en Europe utilisant des réseaux d’instrumentation terrestre et/ou maritime. L'objectif est d'arriver à des résolutions spatiales et temporelles adaptées pour imager les propriétés physiques des structures, afin de dévoiler les dynamiques (états thermo-mécaniques, rôle des fluides et forcages internes et externes…) aux échelles spatio-temporelles pertinentes. Ainsi, le/la candidat.e devra avoir démontré sa capacité à développer des méthodes innovantes d’acquisition, analyse et modélisation de grands volumes de données multi-échelles pour répondre à des questions majeures sur la dynamique de la Terre Solide. Seront aussi valorisées la capacité à construire et monter des projets instrumentaux impliquant plusieurs partenaires aux niveaux national et européen, ainsi qu’une aptitude à fédérer dans ces projets des spécialistes de diverses disciplines des Sciences de la Terre et/ou d’autres disciplines comme la mécanique, les mathématiques, et les nouvelles méthodes des sciences de la donnée, comme l'intelligence artificielle.

Résumé du projet d'enseignement

Le service d’enseignement au sein de l’université de rattachement sera effectué sous la forme d'une « mission d'accompagnement à l’observation » à l'interface entre les services nationaux
d'observation, les parcs nationaux d'instruments Terre Solide et le centre national de données sismologiques RESIF. Cette mission visera à établir une politique afin de résoudre les défis d'intégration, d’archivage et de distribution de très grands volumes de données issus des nouvelles technologies d’acquisition sismologique. Un enjeu majeur est la FAIRisation systématique des données d'observation, auquel est associé un haut niveau d’exigence de qualité des données et des services en interaction étroite avec les OSU qui acquièrent ces données. Il s'agira notamment d'adapter les procédures afin d'archiver et rendre disponible à la communauté scientifique de grands volumes de données de manière efficace, tout en améliorant le contrôle de qualité de ces données.

Environnement Financier

  • Total financé (dont package ANR) : 200 k€
  • Total du projet : 200 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, patents…) de niveau mondial. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Le projet est pleinement inclus dans une infrastructure de recherche dont les critères de labellisation comprennent la science ouverte. La production scientifique du titulaire de la chaire sera entièrement ouverte. Les données d’observation produites seront intégralement compatibles avec les principes FAIR et portées par le centre national de données RESIF. De plus il est attendu que le/la titulaire de la chaire joue un rôle pilote dans la mise en place de solutions innovantes pour la distribution de masses importantes de données sismologiques de haute qualité et ouvertes par le centre de données RESIF.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.
Le projet participe de la réponse du CNRS à la demande sociétale dans les domaines des risques naturels (surveillance de volcans, failles, glissements de terrain), des ressources minérales et du monitoring des sites naturels stratégiques (e.g. aquifères, mines, sites géothermiques et de stockage) soumis à des fortes pressions face à des forçages climatiques ou anthropiques. Il est donc attendu que le/la titulaire de la chaire mette en place une communication grand public à la fois porteuse de sens sur ces enjeux, mais aussi donnant à voir les retombées scientifiques de l’activité d’observation.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, patent, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats notamment l'obtention des financements nécessaires à des projets d’envergure internationales d’analyse et de modélisation de grands volumes de données et/ou de grandes campagnes d'acquisition de ces données dans le cadre d’appels d’offre nationaux et internationaux, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection