Informations générales
Intitulé de l'offre : Aéronautique et astronautique H/F
Acronyme : A&A
Référence : CPJ-2023-015
Nombre de Postes : 1
Site(s) concerné(s) : Saclay-Palaiseau
Région(s) académique(s) : Ile de France
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Université Paris Saclay, Ecole Polytechnique, Sorbonne Université
Code(s) établissement(s) : UMR7648, UMR9026, UPR288
Date de publication : jeudi 16 mars 2023
Type de contrat : Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : 4 ans
Date d'embauche prévue : 1 juillet 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération brute annuelle de 54 600 Euros à 57 800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Sciences de l’ingénierie pour l’aéronautique ou l’astronautique
Mots clés : Aéronautique, aérospatial, mécanique, combustion, plasmas
Section(s) CN : Physique des atomes, molécules et plasmas. Optique et lasers
Ingénierie des matériaux et des structures, mécanique des solides, biomécanique, acoustique
Milieux fluides et réactifs : transports, transferts, procédés de transformation
Profil Recherché
Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap
Stratégie d'établissement
La chaire vise à renforcer les activités de recherche dans les disciplines des sciences de l’ingénierie pour les domaines de l’aéronautique et de l’aérospatial. Il s’agit tout particulièrement de développer des recherches en phase avec les enjeux de développement durable du transport aérien et de la conquête spatiale, dans le cadre des grands défis nationaux, et en cohérence avec les objectifs du Contrat d’Objectifs et de Performance du CNRS. Fort de laboratoires pluridisciplinaires en mécanique, en milieux fluides réactifs, en plasmas, etc., l’organisme vient ainsi accompagner la création récente de l’Institut d’aéronautique et d’astronautique de l’université Paris Saclay qui structure les activités scientifiques en formation/recherche/valorisation autour de l’aérospatial et de ses impacts. La recherche qui sera menée dans le cadre de la chaire aura pour objectif principal de proposer des méthodologies et concepts originaux pour répondre aux enjeux industriels sur le transport aérien et sur l’activité spatiale, dans un souci de moindre impact sur l’environnement et le climat. Par ailleurs, la chaire pourra contribuer à la formation de jeunes chercheurs et à la création d’une filière pédagogique de formation d’ingénieurs répondant aux spécificités des domaines aérien et spatial.
Stratégie du laboratoire d'accueil
Les laboratoires concernés sont les laboratoires LPP (CNRS/École polytechnique/Sorbonne université), EM2C (CNRS) et LMPS (CNRS/Université Paris Saclay/CentraleSupélec/ENS Paris Saclay. Le laboratoire LPP développe une expertise sur les plasmas spatiaux et sur les plasmas en interaction, outre les plasmas chauds pour la fusion. Les équipes du LPP ont notamment développé de nouveaux concepts de propulseurs électriques, et une startup a été créée par une de ses membres. Le laboratoire EM2C est une unité propre du CNRS en partenariat avec Centrale Supélec, et a une expertise internationalement reconnue en combustion, physique des transferts et plasmas hors équilibre. L’unité est en forte interaction avec les grands groupes de l’aéronautique. Le LPP et EM2C développent aussi des analyses mathématiques pour la simulation numérique et portent des plateformes de simulation haute performance. Le LMPS couvre toutes les thématiques scientifiques relatives à la mécanique des solides : mécanique des matériaux et des structures, génie civil, expérimentation fine et modélisation numérique performante. L’unité est tout particulièrement leader en mécanique expérimentale, notamment avec l’équipe Comportement des matériaux, modélisation, expérimentation et théorie.
Stratégie Internationale
Le rayonnement international du CNRS se traduit par sa présence très forte parmi les scientifiques, équipes et consortia lauréats des différents appels à projets organisés dans un cadre européen. Le CNRS se distingue aussi par un grand nombre de structures de recherche, projets, réseaux, infrastructures de recherche et aussi programmes co-financés de doctorants et échanges réguliers de scientifiques avec des institutions étrangères, universités ou instituts de recherche. Ces coopérations contribuent au rayonnement de la France, au-delà de la science, avec un vrai retour sur investissement. Enfin, le CNRS recrute un nombre important de scientifiques non français, parmi les permanents et, encore plus, parmi les non-permanents, doctorants et post-doctorants essentiellement. Comme pour toutes les grandes institutions de recherche, préserver un tel recrutement est essentiel.
La coopération internationale est donc inhérente à la politique scientifique du CNRS, et c’est dans ce cadre général de rayonnement et d’attractivité à l’international que se situe ce projet de chaire internationale junior.
Le développement des activités en aéronautique et astronautique s’inscrit aussi nécessairement dans un contexte européen pour ce qui concerne l’aviation civile et militaire et pour le domaine spatial. La chaire, en interaction avec les laboratoires du site de Saclay, pourra participer à la stratégie de collaboration internationale que mènent le CNRS, l’Institut Polytechnique de Paris et l’université Paris Saclay avec des universités étrangères de premier plan, et devenir un facteur d’attractivité pour les étudiants, notamment en lien avec l’Institut Aéronautique & Astronautique.
Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil
196317031C, 202224176M, 201019049S
Résumé du projet scientifique
Tous les champs disciplinaires en mécanique sont couverts — fluides réactifs ou non réactifs, solides, structures, matériaux — ainsi que les plasmas, et toutes les méthodologies pourront être proposées, les approches pluridisciplinaires ou interdisciplinaires étant les bienvenues, notamment pour des analyses de type systémiques. Les domaines applicatifs pourront ainsi concerner les questions d’optimisation des moteurs aéronautiques, du point de vue : (a) de la performance pour ce qui concerne la combustion de carburants décarbonés ou biosourcés;(b) d’une moindre atteinte à l’environnement pour ce qui concerne les émissions de particules, d’espèces chimiques ou de bruit;(c) de la conception pour les matériaux, leur résistance et leur éco-conception. Pour ce qui concerne le domaine aérospatial, il s’agira de répondre aux enjeux technologiques de la conquête spatiale pour les lanceurs, en proposant des composants réutilisables ou des moteurs à fiabilité augmentée et à coût d’exploitation réduits, éventuels recyclables, ou pour la micropropulsion spatiale, notamment la propulsion électrique avec de nouveaux ergols. Dans le domaine du spatial, de nouveaux concepts en lien avec le positionnement, la récupération, la maintenance satellitaire pourront être proposés. Les approches théoriques, expérimentales, et la simulation numérique pourront éventuellement être combinées à de nouvelles techniques d’intelligence artificielle à même d’accélérer la recherche. L’activité de la chaire sera naturellement menée en lien étroit avec les problématiques amonts posées par les partenaires privés, et des actions de valorisation et de contractualisation sont attendues.
Résumé du projet d'enseignement
Le projet d’enseignement s’inscrira dans les formations proposées sur le site, soit à l’Université de Paris Saclay dans le cadre de l’Institut d’Aéronautique et d’Astronautique, soit à l’Institut Polytechnique de Paris, notamment en lien avec la récente chaire d’enseignement « sciences et défis du spatial » de l’école polytechnique. Les enseignements pourront concerner toutes les disciplines de la mécanique, fluides, solides, matériaux, mathématiques appliquées à l’ingénierie, physique des plasmas. Une attention particulière sera donnée à la formation par les projets et par la recherche, ainsi que l’apprentissage des méthodes développées dans les secteurs industriels concernés.
Environnement Financier
- Total financé (dont package ANR) : 200 k€
- Total du projet : 200 k€
Diffusion scientifique
La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, patents…) de niveau mondial. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.
Science ouverte
Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.
Science et société
La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.
Indicateurs
L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, patent, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.
Modalités d'organisation des auditions
Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection