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Portail > Offres > Offre CPJ-2023-009 - Résilience des socio-écosystèmes H/F

Résilience des socio-écosystèmes H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 14 avril 2023

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Résilience des socio-écosystèmes H/F
Acronyme : SES
Référence : CPJ-2023-009
Nombre de Postes : 1
Site(s) concerné(s) : Guyane, Polynésie Française
Région(s) académique(s) : Guyane, Polynésie Française
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : EPHE, Université de Perpignan, Université de Guyane,
Code(s) établissement(s) : UAR3278, UAR3456
Date de publication : jeudi 16 mars 2023
Type de contrat : Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : 4 ans
Date d'embauche prévue : 1 juillet 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération brute annuelle de 54 600 Euros à 57 800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : Recherche impliquée avec les acteurs du territoire, gouvernance des socioécosystèmes
Mots clés : Littoral, environnement, ressources, transition environnementale et sociale
Section(s) CN : Biodiversité, évolution et adaptations biologiques : des macromolécules aux communautés
Surface continentale et interfaces
Environnements, sociétés : du savoir à l'action

Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Ce profil renvoie au souhait du CNRS de proposer un ensemble de projets CPJ en lien avec sa priorité dédiée à l’interdisciplinarité et au lien entre science et société. Ce profil a été élaboré pour co-construire une recherche interdisciplinaire (au cœur des sciences de l’univers, sciences de l’écologie et de l’environnement, sciences humaines et sociales) et transdisciplinaire en lien avec les parties prenantes du territoire pour répondre aux enjeux sociétaux locaux. Certains objectifs du COP du CNRS sont susceptibles d’être abordés (santé-environnement, territoires du futur, changement climatique) à travers ce projet, sans exclusivité.
Les cadres géographiques de cette CPJ constituent un axe stratégique de développement des outils de recherche-action du CNRS, notamment au travers de la création d’une « zone atelier » sur des territoires à forte évolution tant écologique, qu’humaine ou sociale et qui en sont aujourd’hui dépourvus. Une telle zone atelier représente un laboratoire à ciel ouvert permettant d’étudier les interactions hommes-milieux dans toute leur diversité environnementale et culturelle. La question de la gestion des ressources, tant terrestres que marines, sera au cœur de la problématique. Il s’agira de construire et de réaliser un projet de recherche inter et transdisciplinaire intégrant les dimensions écologique et sociale pour mieux déterminer les enjeux liés à ces socio-écosystèmes, leur richesse, leur fonctionnement, leurs dynamiques et leur résilience éventuelle face aux menaces liés aux changements rapides du territoire et aux risques climatiques et sanitaires.
Le présent projet s’inscrit dans la stratégie nationale du CNRS au travers de son infrastructure de recherche nationale « Réseaux des zones ateliers » composé aujourd’hui de 15 zones ateliers labellisées. Ce réseau est un de deux piliers avec l’infrastructure de recherche OZCAR sur la zone critique du miroir national du projet européen eLTER de recherche à long terme sur les socio-écosystèmes. Des interactions fortes devront être établies dans ce cadre national.

Stratégie du laboratoire d'accueil

Ce recrutement répond au besoin stratégique des laboratoires d’accueil (UAR 3456 LEEISA en Guyane et UAR 3278 CRIOBE situé à Perpignan et à Moorea en Polynésie) de co-construire une recherche académique en lien étroit avec les enjeux sociétaux de ces territoires particulièrement sensibles aux pressions climatiques et anthropiques. Il s’agira de renforcer les liens entre les différents champs de compétences disciplinaires en écologie, sciences humaines et sociales et sciences de la terre sur les questions de résilience et de gestion durable des ressources. Ce recrutement bénéficiera de stations de recherche avec hébergement in situ dans des sites à hot spot de biodiversité, de plateformes techniques permettant des élevages d’espèces d’intérêt (insectes et amphibiens en Guyane, espèces marines en Polynésie), des plateformes d’analyse performantes en biochimie des substances naturelles et chimie analytique, de bateaux et barges mobiles spécifiquement conçus pour explorer les sites d’intérêt. Les deux unités sont également impliquées dans des suivis à long terme (plusieurs décennies) de la biodiversité et des environnements. Ce profil a été construit en soutien aux projets territoriaux de zones ateliers (Guyane, Polynésie) en cohérence et concertation avec les stratégies des partenaires institutionnels et locaux de sites.

Stratégie Internationale

Le titulaire de la chaire devra mettre en œuvre des actions et des partenariats dans le champ thématique et s’engager notamment à déposer un projet dans le cadre des appels européens (ERC, Consortium Horizon Europe, etc.) au cours des 4 années de son contrat.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

201120630F, 201019121V

Résumé du projet scientifique

La crise environnementale actuelle questionne l’usage et le partage à long terme des ressources, des espaces et des territoires. L’hétérogénéité des dynamiques sociales et environnementales appelle à une approche spatialisée du territoire dans une perspective inter et transdisciplinaire pour mieux comprendre le fonctionnement et les trajectoires des socio-écosystèmes et accompagner les politiques publiques en matière de transformation vers la soutenabilité. Le/la candidat(e) développera les méthodologies sociologiques et ethnographiques avec les acteurs du territoire (populations locales, collectivités, services de l’Etat, associations d’usagers, de protection de l’environnement, réserves naturelles), de nature qualitative et quantitative, permettant de répondre à des problématiques transversales aux sciences sociales et aux sciences du vivant pour la gestion durable des ressources. Au-delà de sa capacité à analyser les dimensions sociales, culturelles et politiques des modes de gouvernance anciens et contemporains des ressources naturelles, il est attendu que le/la candidat(e) mène des recherches approfondies sur les savoirs écologiques locaux, les pratiques économiques et sociales relatives à l’utilisation des ressources naturelles ainsi que l’insertion de ces dernières dans les contextes culturels et politiques locaux. L’insertion internationale de l’activité de recherche du candidat sera particulièrement appréciée.

Résumé du projet d'enseignement

L’enseignement sera discuté en fonction du site où le ou la lauréate sera affecté(e). Il/elle s’impliquera sur chaque site dans des parcours existants.

Environnement Financier

  • Total financé (dont package ANR) : 200 k€
  • Total du projet : 200 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, brevets, …) de niveau mondial. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, brevets, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection