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Portail > Offres > Offre CPJ-2023-006 - Développements expérimentaux et méthodologies pour l'étude de la corrosion d'alliages métalliques H/F

Développements expérimentaux et méthodologies pour l'étude de la corrosion d'alliages métalliques H/F

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 14 avril 2023

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Développements expérimentaux et méthodologies pour l'étude de la corrosion d'alliages métalliques H/F
Acronyme : DECORA
Référence : CPJ-2023-006
Nombre de Postes : 1
Site(s) concerné(s) : 3 sites potentiels (Paris, Toulouse, Nancy)
Région(s) académique(s) : Paris, Toulouse, Nancy-Metz (Nancy
Etablissement(s) partenaire(s) envisagé(s) : Chimie Paristech - Paris Sciences et Lettres, Sorbonne Université,
Université de Lorraine, Université Toulouse 3 - Toulouse INP

Code(s) établissement(s) : UMR5085, UMR7197, UMR7198, UMR8247
Infrastructure(s) impliquée(s) : PEPR DIADEME
Date de publication : jeudi 16 mars 2023
Type de contrat : Chaire de professeur Junior
Durée du contrat : 5 ans
Date d'embauche prévue : 1 juillet 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération brute annuelle de 54 600 Euros à 57 800 Euros selon l’expérience professionnelle
Thématique scientifique : durabilité des alliages métalliques
Mots clés : Corrosion aqueuse;tenue en service;microstructures innovantes;effets d’échelle;aide à la conception
Section(s) CN : Chimie de coordination, catalyse et procédés, interfaces
Chimie des matériaux, nanomatériaux et procédés

Profil Recherché

Titulaire d’un doctorat ou diplôme équivalent ou justifiant de titres et travaux scientifiques jugés équivalents par l’instance compétente de l’établissement. Il n’y a aucune condition d’âge ou de nationalité pour candidater. Tous les emplois CNRS sont accessibles aux personnes en situation de handicap en bénéficiant d’aménagement d’épreuves rendus nécessaires par la nature du handicap

Stratégie d'établissement

Faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre est l’objectif visé par le Plan d’actions européen pour l’économie circulaire présenté en 2020. L’un des axes majeurs est l’amélioration de la durabilité des produits. Or la corrosion aqueuse localisée est une forme d’endommagement critique car particulièrement insidieuse, dans la mesure où elle dégrade à une échelle très locale les propriétés d’usage des matériaux. Elle affecte la durabilité des produits d’utilisation courante comme la sûreté des structures industrielles les plus complexes. À ce titre, intégrer la problématique de la résistance à la corrosion aqueuse localisée des matériaux dès la phase de conception, en d’autres termes œuvrer pour concevoir des matériaux résistants à la corrosion aqueuse localisée, est aujourd’hui incontournable. Ce projet de chaire vise à développer des recherches sur l’identification de microstructures résistantes à la corrosion aqueuse pour guider les industries nationale et européenne dans le choix et la définition des procédés d’élaboration et de mise en œuvre des matériaux durables. Pour ce qui est des orientations prioritaires du CNRS, ce projet s'inscrit dans le contrat d'objectifs et performance 2019-2023 de l’organisme, dans la thématique « ingénierie » et dans le cadre des défis sociétaux « changement climatique » et « transition énergétique ».

Stratégie du laboratoire d'accueil

Les quatre laboratoires ciblés (par ordre alphabétique : CIRIMAT, IJL, IRCP, LRS) ont des équipes reconnues dans le domaine de la corrosion aqueuse. Pour chacun d'entre eux, les effectifs sur cette thématique sont limités et doivent être renforcés pour pouvoir prendre de l'ampleur et permettre la visibilité de la France au plan international dans ce domaine.

Stratégie Internationale

Les effectifs de la communauté scientifique active dans la compréhension des processus élémentaires intervenant lors de la corrosion localisée sont actuellement sous-critiques pour répondre rapidement à l'urgence des enjeux sociétaux majeurs que représentent l'économie des ressources, la baisse des coûts énergétiques et des impacts environnementaux liés à l’utilisation de matériaux de structure métalliques. Alors que le besoin de spécialistes se fait sentir dans de nombreux domaines (par exemple dans le domaine de la corrosion sous contraintes des circuits de refroidissement d’urgence de certaines centrales nucléaires à eau sous pression) touchant à la corrosion, la communauté capable d'appréhender ces questions est en effet en perte de vitesse en termes d'effectifs depuis plusieurs années. Retrouver des forces et accroître les compétences dans ce domaine passe non seulement par une formation adaptée dans les universités, mais également par le recrutement de scientifiques de talent déjà formés et rompus à cet exercice. Recruter un jeune chercheur ou une jeune chercheuse de talent formé·e à l'étranger dans des pays qui ont su maintenir ce type d'activités, tels que l'Allemagne ou certains pays anglo-saxons, apparaît facilité par le dispositif des CPJ, qui est attractif et permettra d'environner le ou la lauréat·e de façon adaptée pour débuter son projet.

Répertoire national des structures de recherche (RNSR) du laboratoire d'accueil

200919198H, 200918462H, 199911771D, 201420753B,

Résumé du projet scientifique

Porter au plus haut niveau la compréhension des mécanismes de corrosion aqueuse localisée affectant les matériaux métalliques pour permettre la définition de microstructures résistantes à cette forme d’endommagement constitue un défi scientifique qu’il est urgent de relever. La problématique intègre la compréhension des différentes étapes des processus de corrosion localisée (incubation, amorçage et propagation du défaut), et pourra être abordée sous l’angle des processus affectant les surfaces (passivation, film d’oxyde natif et rupture de ces films) et/ou conduite en investiguant les mécanismes élémentaires de nature chimique, électrochimique, physique et mécanique, et leurs interactions, conduisant à la propagation du défaut de corrosion. Le déploiement de cette approche supposera la prise en compte de l’hétérogénéité des microstructures réelles, et, de fait, des différentes échelles d’analyse pertinentes. Il s’agira aussi de considérer les conditions d’utilisation des pièces dans toute la diversité des situations réelles, en prenant en compte les actions couplées de paramètres physico-chimiques caractéristiques du milieu aqueux et les sollicitations mécaniques. L’apport scientifique pourra être d’ordre expérimental et/ou relever pour partie de la modélisation, via l’analyse des mécanismes élémentaires eux-mêmes et/ou le développement d’outils dédiés.

Résumé du projet d'enseignement

La thématique de recherche de cette chaire CNRS pourra être déclinée dans les différentes universités ciblées sur le territoire en fonction du lieu de recrutement. Le ou la lauréat·e pourrait en particulier contribuer à l’enseignement en sciences des matériaux, électrochimie, corrosion … au niveau de la licence ou du master.

Environnement Financier

  • Total financé (dont package ANR) : 200 k€
  • Total du projet : 200 k€

Diffusion scientifique

La diffusion des résultats passera par des productions scientifiques (publications, logiciels, patents…) de niveau mondial. Par ailleurs, le projet mettra en œuvre une communication vers des cibles diverses telles que communautés scientifiques, médias, décideurs, grand public, scolaires, etc., avec un calendrier adapté. Des outils spécifiques pourront être développés comme des sites web, des newsletters ou encore des rencontres, colloques internationaux, écoles d’été et conférences.

Science ouverte

Le CNRS développe une politique forte en faveur de la science ouverte. La science ouverte consiste à rendre « accessibles autant que possible et fermés autant que nécessaire » les résultats de la recherche. À ce titre, le CNRS vise à ce que 100 % des textes des publications issues des travaux de ses unités soient rendues accessibles, notamment grâce au dépôt dans HAL. Les données produites doivent aussi être rendues disponibles et réutilisables, sauf restriction particulière. Par ailleurs, les principes directeurs de l’évaluation individuelle sont revus en conformité avec la déclaration DORA, plus qualitatifs et tenant compte de toutes les facettes du métier de chercheur.

Science et société

La relation science-société est désormais reconnue comme une dimension à part entière de l'activité scientifique. Le projet développera cette dimension en synergie avec tous les partenaires. Les travaux de recherche qui en seront issus contribueront à éclairer la décision publique. Des initiatives de sciences participatives pourront être initiées avec des acteurs de l’écosystème socio-économique et culturel du projet.

Indicateurs

L’activité sera évaluée notamment sur la base de la production scientifique (publications, logiciels, patent, etc.), sur les partenariats institutionnels et privés formalisés par des contrats, sur le rayonnement international, sur la valorisation des travaux vers des communautés scientifiques pluridisciplinaires, sur l’innovation et son transfert vers la société et sur la diffusion scientifique à destination de publics non spécialistes.

Modalités d'organisation des auditions

Seul(e)s seront convoqué(e)s aux auditions les candidat(e)s sélectionné(e)s sur dossier par la commission de sélection