Informations générales
Intitulé de l'offre : Ingénieur.e de Recherche en Microfluidique (H/F)
Référence : UPR8001-ANNGUE-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : TOULOUSE
Date de publication : mardi 12 septembre 2023
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 1 novembre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2782 et 2940€ bruts mensuels selon l'expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
BAP : Sciences de l'Ingénieur et instrumentation scientifique
Emploi type : Ingénieur-e en techniques expérimentales
Missions
L'objectif général du projet est de contribuer au développement d'un dispositif microfluidique permettant de séparer, isoler et quantifier les vésicules extracellulaires (EVs) circulant dans le sang. En effet, ces vésicules, mesurant de 100nm à 1µm, sont issues de tous types de cellules et sont présentes dans la plupart des fluides. Elles sont considérées maintenant comme de vrais marqueurs de l'état de santé (pathologies, déficiences métaboliques) ou de la réponse à certains traitements. Ainsi l'identification et la caractérisation de ces vésicules pourraient conduire à une nouvelle génération de tests diagnostiques ou pronostiques.
Dans ce contexte, votre fonction sera d'assurer la conception, fabrication et la validation fonctionnelle des puces microfluidiques ainsi que de développer leur environnement expérimental.
En cas de succès, la mission pourrait être poursuivie dans le cadre d'une valorisation industrielle.
Activités
- Conception des puces sur la base des modèles théoriques développés au laboratoire et des travaux antérieurs
- Fabrication en salle blanche
- Conception et réalisation du support de puce par impression 3D.
- Contrôle et pilotage du protocole microfluidique, réalisation d'une interface utilisateur simplifiée
- Validation expérimentale des performances du dispositif sur échantillons de synthèse et échantillons sanguins.
Compétences
- Expérience avérée en microfluidique (thèse ou éventuellement une expérience ingénieur minimum 3 ans) : connaissances théoriques et pratiques expérimentales
- Goût prononcé pour l'ingénierie et la mise en œuvre technique
- Autonomie dans le travail et aptitude à la communication
- Intérêt dans la valorisation et le transfert industriel
- Une expérience en microfabrication et/ou en calcul scientifique serait un plus
Contexte de travail
Ce travail s'inscrit dans le cadre d'une collaboration entre le LAAS-CNRS à Toulouse et FEMTO-ST à Besançon. Il fait suite à un projet financé par l'ANR et s'inscrit dans une démarche de valorisation/transfert industriel du système d'analyse développé dans le cadre d'un projet de prématuration soutenu par le CNRS. Le poste est basé au LAAS à Toulouse avec possibilités de déplacements à FEMTO-ST.
Le LAAS-CNRS est une unité propre du CNRS. Une part importante des ses activités axée sur le développement de micro et nanosystèmes. A ce titre il bénéficie d'une plate-forme de microfabrication de 1500 m2 qui est labellisée au premier rang du réseau national des centrales technologiques (Renatech). Il héberge également une plate-forme de 400 m2 consacrée à l'expérimentation biochimique et biologique, y compris des installations de culture cellulaire. Il a acquis une expérience reconnue dans le domaine de la micro et de la nanofluidique.
FEMTO-ST est une unité mixte du CNRS qui développe depuis quelques années une activité biomédicale transversale afin de développer les connaissances fondamentales et de les mettre en œuvre dans des systèmes d'appareils spécifiques. Les activités biomédicales de l'Institut FEMTO-ST sont scientifiquement reconnues. L'institut s'appuie sur des technologies, des équipements et des plateformes de haut niveau, notamment le centre de micro/nanotechnologie MIMENTO qui est inclus dans le réseau national des centrales technologiques de premier rang (Renatech) et la plateforme CLIPP dédiée à la mise au point de solutions nano-bio-analytiques.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.