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Chercheur (H/F) postdoctoral dans l’expérience LHCb à IJCLab

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
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Date Limite Candidature : mardi 25 février 2025 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Chercheur (H/F) postdoctoral dans l’expérience LHCb à IJCLab
Référence : UMR9012-MARLOU-053
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ORSAY
Date de publication : mardi 4 février 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 juin 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : De 3081 € à 3519 € bruts mensuels selon expérience
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 1 - Interactions, particules, noyaux du laboratoire au cosmos

Missions

Le groupe LHCb du Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie (IJCLab) à Orsay ouvre des candidatures pour un poste de post-doctorat, axés sur le développement de techniques de reconstruction en temps réel à haute performance, avec un focus particulier sur la mise à niveau du calorimètre de LHCb (Upgrade II).

Le groupe LHCb de l’IJCLab participe activement au développement de détecteurs et est actuellement fortement impliqué dans le développement, la maintenance et l’exploitation du calorimètre électromagnétique de LHCb, ainsi que dans la conception de sa future mise à niveau. Le groupe travaille également sur le système d’analyse en temps réel de LHCb et s’intéresse particulièrement aux méthodes de reconstruction basées sur l’intelligence artificielle et les réseaux de neurones.

Le calorimètre électromagnétique (ECAL) de LHCb est un élément clé de l’expérience, permettant la reconstruction des électrons et des photons nécessaires à de nombreuses mesures physiques majeures. Afin de maintenir son efficacité actuelle et sa résolution en impulsion dans les conditions exigeantes du LHC à haute luminosité (HL-LHC), l’ECAL subit une mise à niveau majeure. Un aspect crucial de cette mise à niveau, baptisée PicoCal, sera l’introduction de mesures de temps précises avec une résolution de 15 ps à haute énergie. Dans ce nouveau paradigme, la chaîne de lecture du calorimètre et la reconstruction en temps réel (trigger) doivent être repensées pour garantir un rendement physique maximal. Ce travail s’inscrira dans un effort collaboratif réunissant une équipe multidisciplinaire dotée d’expertises allant de la physique à l’électronique en passant par le calcul en temps réel.

Activités

Les candidats retenus contribueront de manière significative au développement de la reconstruction en temps réel pour PicoCal. Un accent particulier sera mis sur le développement et l’évaluation des algorithmes de clustering basés sur l’IA ou l’apprentissage automatique, ainsi que sur leur intégration pour des architectures hétérogènes, telles que les GPU et les FPGA. S’ils le souhaitent, les candidats pourront également participer à des analyses physiques, avec une fraction de leur temps à définir en accord avec les instituts recruteurs.

Compétences

Les candidats doivent avoir obtenu un doctorat en physique des particules ou en informatique au moment de la date de début du contrat. Pour être éligible, vous devez posséder de solides compétences techniques et apprécier résoudre des problèmes liés à l'informatique ainsi qu'à la physique.

Contexte de travail

Ce poste est financé par le projet européen ODISSEE, une subvention pour le développement de solutions de traitement en temps réel basées sur l’IA et applicables à plusieurs expériences. Parmi les autres participants d’ODISSEE figurent les groupes LHCb français CPPM et LPNHE, des équipes françaises et néerlandaises de l’Observatoire SKA, ainsi que des partenaires industriels spécialisés dans les solutions d’intelligence artificielle en temps réel. Les candidats retenus auront l’opportunité de collaborer avec un large éventail de partenaires participants, développant ainsi leur réseau professionnel et leurs compétences.

Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie est un laboratoire de physique des deux infinis sous tutelle du CNRS, de l'université Paris-Saclay et de l'université de Paris, né en 2020 de la fusion des cinq UMR situées sur le campus universitaire d'Orsay : le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM), le laboratoire d'Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie (IMNC), l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL) et le Laboratoire de physique théorique (LPT).

Les thèmes de recherche du laboratoire sont la physique nucléaire, la physique des hautes énergies, les astroparticules et la cosmologie, la physique théorique, les accélérateurs et les détecteurs de particules ainsi que les recherches et développements techniques et applications associées pour l'énergie, la santé et l'environnement.

La structure dispose de capacités techniques très importantes (environ 280 ingénieurs et techniciens) dans tous les grands domaines requis pour concevoir, mettre au point et en œuvre les dispositifs expérimentaux nécessaires à son activité scientifique : mécanique, électronique, informatique, instrumentation, techniques d'accélération et des techniques de la biologie. Ces forces techniques représentent un atout de premier plan pour la conception, le développement et l'utilisation des instruments nécessaires (accélérateurs et détecteurs). La présence des infrastructures de recherche et des plateformes technologiques rassemblées sur le site du laboratoire constitue également un atout majeur. Enfin, environ 90 ITA des services administratifs et support travaillent aux côtés des scientifiques et ingénieurs.
IJCLAB fonde sa politique de recrutement sur la promotion de l'égalité, de la diversité et de l'inclusion. Valeurs essentielles, elles permettent le développement professionnel des agents, véritables acteurs d'une réussite collective, mais également le développement du laboratoire lui-même.


Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Des déplacements réguliers au CERN (Suisse) pour la prise de données, des réunions et à des fins opérationnelles seront possibles