Missions

L’ ingénieur(e) en instrumentation laser utilisera des spectromètres infrarouges pour déterminer les coefficients du fractionnement isotopique de l'eau lors de la condensation solide.

Activités

1) Utilisation de spectromètres appliqués à la mesure des isotopes de l'eau :
- Implementer l'instrument dans une expérience de laboratoire
- Analyser les besoin de développements d'instruments périphériques pour le prélèvement et la préparation d'échantillons en amont de l'analyse par spectroscopie et les concevoir
2) Participer aux campagnes de mesures et de calibration du projet SAMIR

Compétences

- diplôme d'ingénieur, un master, ou une thèse dans un domaine touchant à l'instrumentation, préférentiellement à la spectroscopie, appliqué ou non aux mesures isotopiques

Savoir faire :
- Expérience pratique sur les dispositifs expérimentaux (de manière générale)
- Compétences en électroniques
- Base d'optique
- Maitrise des outils informatiques liés à l'instrumentation (interfacage outils électroniques)
- Connaissances des techniques spécifiquement utilisées (spectroscopie d'absorption) sont un plus

Savoir-être :
- Aisance relationnelle
- Sens de l'organisation
- Capacité à travailler en équipe
- Rigueur / Fiabilité

Contexte de travail

Le Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) est une unité mixte de recherche (UMR 8212) entre le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA), le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et l'Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ). Il fait partie de l'Institut Pierre Simon Laplace (IPSL), fédération francilienne de neuf instituts de recherche en climat et environnement. Le LSCE regroupe environ 320 chercheurs, ingénieurs et agents administratifs dont 150 personnels permanents issus des 3 tutelles et plusieurs dizaines d'étudiants en thèse.

L'équipe GLACIO ((Glaces, Climats et Isotopes Stables) s’intéresse à l’étude du climat et du cycle hydrologique via l’analyse des isotopes stables de l’eau et des molécules d’air (diazote, dioxygène, argon). Elle regroupe une vingtaine de personnes. L’ingénieur(e) de recherche intégrera cette équipe pour travailler dans le cadre d’un projet Européen de Recherche (ERC) en étroite collaboration avec le chercheur responsable de ce projet et la division technique de l’Institut des Sciences de l’Univers du CNRS (INSU).

Informations complémentaires

Toute candidature sera évaluée, une maitrise du Français n'est pas nécessaire pour ce poste.