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Post-doctorat : Modélisation des flux de méthane des surfaces continentales dans le modèle du système Terre de l'IPSL (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : vendredi 25 octobre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Post-doctorat : Modélisation des flux de méthane des surfaces continentales dans le modèle du système Terre de l'IPSL (H/F)
Référence : UMR8212-MARPER-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : ST AUBIN
Date de publication : vendredi 4 octobre 2024
Type de contrat : CDD Scientifique
Durée du contrat : 18 mois
Date d'embauche prévue : 4 novembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Selon expérience et selon les grilles CNRS
Niveau d'études souhaité : Niveau 7 - (Bac+5 et plus)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
Section(s) CN : Théories physiques : méthodes, modèles et applications

Missions

Notre équipe cherche un ingénieur (CDD chercheur de18 mois renouvelable) en calcul scientifique. Il ou elle travaillera sur la modélisation des flux (sources et puits) de méthane à l’échelle mondiale. Le méthane est le deuxième gaz à effet de serre anthropique le plus important après le dioxyde de carbone, mais sa durée de vie dans l'atmosphère est beaucoup plus courte (8 à 10 ans). Il s'agit donc d'une espèce clé pour l'atténuation des émissions à court terme afin de limiter le réchauffement de la planète. Étudier la variabilité des différentes sources et puits naturels de méthane servira à quantifier les contributions de ces flux sur l’évolution mondiale des concentrations et à évaluer et contrôler l’efficacité des stratégies d'atténuation. Les taches du poste viseront (1) à mettre en place et valider une mise en équation simple des émissions de méthane par les zones humides, les lacs et les tourbières dans le modèle des écosystèmes terrestres ORCHIDEE (2) de produire des simulations estimant les émissions et les puits de méthane des zones humides et inondées et (3) de connecter les émissions produites par le modèle d’écosystème avec le modèle de transport et de chimie atmosphériques LMDZ-INCA, composante du modèle du système Terre de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL).

Activités

Le/La canditat.e embauché.e devra :
• incorporer le modèle simple des émissions de méthane par les zones humides (SatWetCH4 1.0), développé par Bernard et al. (GMD, 2024, https://doi.org/10.5194/egusphere-2024-1331) dans le modèle d’écosystèmes terrestres ORCHIDEE,
• optimiser cette nouvelle version avec des simulations sur sites en utilisant l’outil d’optimisation ORCHIDAS dédié à l’assimilation de données (optimisation de paramètres),
• comparer les résultats des simulations avec les données sur sites (base de données de flux, FLUXNET-CH4),
• produire des simulations de flux de méthane à l’échelle globale grâce à des cartes de la distribution des zones humides disponibles (basées sur différents produits satellitaires) qui devront être adaptées au format du modèle,
• réaliser une évaluation des flux simulés vis à vis de données atmosphériques en utilisant le modèle de transport atmosphérique (LMDZ),
• réaliser des simulations (dans le cadre de divers projets : EYE-CLIMA, GreenFeedback, TRACCS), pour estimer les émissions de méthane par les zones humides qui serviront i) à diverses synthèses globales ou régionales de bilan de CH4 ainsi que ii) de flux a priori pour des modèles d’inversion atmosphérique,
• adapter aux flux de méthane, les outils développés pour le couplage des modèles d’écosystèmes, de transport et de la chimie de l’atmosphère pour simuler dans le modèle du système Terre de l’IPSL, les interactions flux de surface - cycle du méthane atmosphérique.

Compétences

• Diplôme d'école d'ingénieurs ou doctorat en sciences de l’environnement, en mathématiques appliquées, en informatique scientifique (ou dans un domaine connexe des sciences physiques ou appliquées),
• Expérience recommandée ou nouveaux diplômés intéressés par les sciences du climat et les cycles biogéochimiques,
• Compétences informatiques,
• Intérêt pour la programmation : Python pour la science, Shell, et éventuellement Fortran,
• Intérêt marqué pour la modélisation numérique. Nous apprécierons la familiarité avec au moins un des éléments suivants : comparaison modèle – données, modélisation de processus, physique et chimie de l’environnement, assimilation de données, science des données, big data.
• Des bases sur l'intégration continue, les tests automatiques et Git sont un plus.
• La maîtrise de l'anglais est requise,
• La maîtrise du français est un atout.

Contexte de travail

Le poste sera basé au laboratoire LSCE (https://www.lsce.ipsl.fr). Il s'agit d'un laboratoire de recherche de niveau international issu d'une collaboration entre le CEA, le CNRS et l'Université de Versailles Saint-Quentin -UVSQ. Le LSCE emploie environ 300 chercheurs, ingénieurs et personnels administratifs, dont de nombreux doctorants et étudiants en master. Localisation : à environ 20 km du cœur de Paris, dans la zone verte de l'Orme des Merisiers. Le post-doctorant fera partie de l'équipe MOSAIC et travaillera également avec des partenaires.

Contraintes et risques

Aucune