Informations générales
Intitulé de l'offre : H/F Assistant ingénieur en biologie animale
Référence : UMR8023-CHRGOU-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : vendredi 5 juillet 2024
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : de 2000 à 2800 euros brut selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 6 - (Bac+3 ou 4)
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
Emploi type : Assistant-e ingénieur-e en biologie animale
Missions
Au sein d'une équipe Biophysique du laboratoire de Physique de l'ENS, menant des recherches pluridisciplinaires à l'interface physique/biologie sur la fécondation (modèle souris), votre mission sera en premier lieu d'assister les membres de l'équipe sur tous les aspects biologiques du projet, la gestion des lignées de souris, de participer aux expériences. Si tout se passe bien, un projet de recherche propre pourra au bout de quelques mois vous être confié.
Activités
Biologie animale :
- gestion des accouplements de souris
- génotypage
- Injections péritonéales, dissection
Biologie cellulaire :
-préparation des gamètes
-immunomarquages
Biologie moléculaire
-fonctionalisation d’anticorps
-purification de protéines
Gestion des stocks
-tenir un inventaire des consommables
-passer les commandes
Participation aux expériences :
-Fécondations in vitro
-microscopie confocale
Compétences
-manipulation sur souris (habilitation expérimentation animale souhaitable)
-Biologie moléculaire et cellulaire
-imagerie de fluorescence
-rigueur, précision réactivité
-capacité à travailler en équipe, goût pour l'interdisciplinarité
-assez bonne compréhension écrite et orale de l’anglais
Contexte de travail
Les travaux que nous menons sur la fécondation se situent à l’interface de la Physique, de la Biologie et de la Médecine. Parmi les différents cas de fusion membranaire se produisant dans les organismes vivants, la fusion des gamètes est probablement l'exemple le plus cité mais paradoxalement le moins expliqué. Pour qu'il y ait fécondation, un spermatozoïde et un ovocyte doivent se rencontrer, interagir et fusionner, puis l'ovocyte doit aussitôt mettre en place des mécanismes empêchant une seconde fécondation qui serait fatale au développement de l'embryon. Aucun de ces mécanismes n'est encore pleinement élucidé tant du point de vue des molécules que des mécanismes en jeu. Bien que la fécondation représente un défi socio-économique majeur à travers la régulation des naissances ou les problèmes de fertilité, peu d'équipe dans le monde sont durablement engagées sur ce sujet. Une raison vient de la difficulté d'appliquer des méthodes traditionnelles de biologie moléculaire et cellulaire aux gamètes car les ovocytes ne peuvent être obtenus en grande quantité sur aucun mammifère. Pour accéder aux mécanismes moléculaires et membranaires conduisant à la fusion des gamètes, notre équipe met en œuvre des approches expérimentales alternatives issues de la physique permettant de travailler en cellules et molécules uniques que nous couplons à des approches biologiques (production et utilisation de constructions moléculaires et de gamètes modifiées génétiquement).
Contraintes et risques
Contrainte :
-disponibilité parfois tôt le matin (7h) et en soirée (19h) et en moyenne 2 fois par mois, intervention à l'animalerie nécessitant 1h de présence autour de 18h le weekend
Informations complémentaires
Impératif : Donner dans le CV ou la lettre de motivation, les coordonnées mail et téléphoniques de 2 référents.