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Portail > Offres > Offre UMR7592-KATWAS-002 - Ingénieur-e en techniques biologiques (H/F)

Ingénieur-e en techniques biologiques (H/F)

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : mardi 24 septembre 2024 23:59:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Ingénieur-e en techniques biologiques (H/F)
Référence : UMR7592-KATWAS-002
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 13
Date de publication : mardi 3 septembre 2024
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 4 novembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2419 € et 2546 € bruts par mois selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 6 - (Bac+3 ou 4)
Expérience souhaitée : 1 à 4 années
BAP : Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
Emploi type : Ingénieur-e en techniques biologiques

Missions

La personne recrutée sera intégrée à l’équipe « Mécanisme de la méiose » à l’Institut Jacques Monod et aura pour mission de développer des techniques de biologie moléculaire, cellulaire et spectrométrie de masse dans l’ovocyte de souris et du Xénope afin de permettre l’avancement des thématiques de recherche de l’équipe.

Activités

- Construction d’outils de biologie moléculaire.
- Recolte et culture d’ovocytes de souris, vidéomicroscopie.
- Recolte et culture d’ovocytes de Xenope, préparation des extraits, western blot.
- Analyse des ovocytes de souris après immunomarquage par microscopie confocale et super résolutive. Montage et quantification des acquisitions.
- Développement et mise au point de nouvelles techniques de préparation d’échantillons protéiques pour analyse par spectrométrie de masse.
- Prise d’initiatives sur la bonne gestion du laboratoire et des problèmes techniques à résoudre.

Compétences

- Une expérience préalable de travail en laboratoire (stages, ou en CDD) est impérative.
- Connaissance des techniques classiques de biologie moléculaire (PCR, clonage, préparation d’ARN), et cellulaire (culture, microscopie).
- Savoir communiquer en anglais est essentiel. Aucune connaissance du français n’est requise.
- Proactivité, rigueur, persévérance, fiabilité et bonne capacité à travailler en équipe.

Contexte de travail

L’équipe d’accueil s’intéresse aux mécanismes de divisions cellulaires en méiose notamment dans l’ovocyte de souris et du Xénope. Elle est composée de 3 doctorants, 1 assistant ingénieur, 3 chercheurs et un Maître de Conférence, un postdoctorant et un ingénieur vont rejoindre l'équipe debut 2025. Des étudiants de licence et master sont accueillis au fil de l’eau toute l’année.
L’activité s’exerce au sein de l’Institut Jacques Monod, qui est une unité mixte de recherche CNRS - Université Paris Cité, d’environ 250 personnes et 23 nationalités. L’IJM est hébergé dans un bâtiment récent de l’Université sur le campus Paris Rive Gauche situé dans le 13ème arrondissement de Paris et accessible par tous les moyens de transports (Métro 14, RER C, Tramway T3, bus 62 et 89...).

Contraintes et risques

aucun

Informations complémentaires

Notre équipe s’intéresse à la méiose femelle, une division spécialisée qui génère des gamètes haploïdes aptes à la fécondation, les ovocytes. La méiose consiste en deux divisions, la méiose I puis la méiose II, qui réduit de moitié la ploïdie cellulaire suite à la séparation des chromosomes homologues en méiose I et à l’absence de phase-S intercalaire. De plus, la méiose femelle est caractérisée par deux arrêts du cycle : en prophase de méiose I puis en métaphase de méiose II chez les vertébrés pour attendre la fécondation. Ainsi, l’ovocyte ne se divise pas sans génome paternel afin de produire des embryons viables contenant un nombre correct de chromosomes. Nos thèmes de recherche visent à déchiffrer comment l’ovocyte réalise et différencie deux divisions fonctionnellement distinctes pour ensuite s’arrêter au bon moment, une question au cœur de la reproduction sexuée et du développement embryonnaire.

Le rôle et la régulation des nouveaux acteurs méiotiques seront étudiés chez la souris et le xénope par des approches gain et perte de fonction afin d’appréhender leur conservation fonctionnelle chez les vertébrés. Ce projet devrait ainsi permettre de mieux comprendre les mécanismes de contrôle de la méiose femelle chez les vertébrés, un processus au cœur de la reproduction sexuée et du cycle cellulaire.