Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur CDD (Postdoc) (H/F) - Analyse réflexive de la notion de biosignature
Référence : UMR7590-SYLBER-001
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 05
Date de publication : mercredi 16 avril 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 24 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3500€ bruts mensuels
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 38 - Anthropologie et étude comparative des sociétés contemporaines
Missions
Dans le cadre du projet ciblé SHS Approach to Origins financé par le PEPR Origins, la collaboration interdisciplinaire entre l’Institut de Minéralogie, de Physique des Matériaux et de cosmochimie (IMPMC) et le Laboratoire d’Anthropologie Sociale (LAS) vise à questionner la notion de biosignature dans le domaine de la recherche sur les origines de la vie.
Les roches anciennes sont susceptibles de contenir des informations sur les origines de la vie sur Terre. Les géologues étudient donc ces roches, à la recherche de biosignatures. Mais qu’est-ce qu’une biosignature ? Le concept de biosignature est-il utile ou amphibologique ? La personne recrutée mobilisera les instruments d’analyse des sciences humaines et sociales (anthropologie, histoire, sociologie) afin de mieux cerner le contexte sociotechnique de la construction de ce concept.
En parallèle, l’investigation portera sur l’exemple des stromatolites. Bien qu’emblématiques de l’histoire précoce de la vie sur notre planète, nous ne savons toujours pas si et comment le vivant contrôle/participe à la construction de ces structures rocheuses laminées. Un des objectifs sera de déterminer s’il est envisageable/pertinent/simple de définir des biosignatures spécifiques/adaptées aux stromatolites sur la base d’une étude d’échantillons naturels et d’une production expérimentale de structures minérales laminées en absence de vie.
Les conclusions de ces travaux seront à mettre en perspective avec les pratiques scientifiques, suivant une démarche réflexive, combinant construction d’une bibliographie analytique interdisciplinaire et description des activités d’expérimentation et de théorisation, afin d’appréhender la diversité des contenus empiriques et des usages donnés à la notion de biosignature.
Activités
• Réflexion sur l’émergence, l’utilité, le bien-fondé et l’ambivalence du concept de biosignature.
• Étude d’échantillons naturels anciens et modernes, colonisés ou non par du vivant.
• Production expérimentale de structures carbonatées laminées en absence de vie.
• Rédaction d’articles pour des revues de sciences humaines et de sciences naturelles.
Compétences
• Bagage scientifique en lien avec l’étude des stromatolites et des microbialites.
• Gout prononcé pour l'expérimentation en laboratoire.
• Capacité à mobiliser les concepts et les méthodes dans le domaine des Science & Technology Studies (anthropologie, histoire, sociologie).
• Aisance relationnelle et communicationnelle (à l’écrit et à l’oral), en français et en anglais.
• Autonomie, recul et créativité.
Contexte de travail
La personne recrutée rejoindra l’IMPMC (Campus Buffon – Jardin des Plantes – Paris) dans le cadre d’un projet original et résolument interdisciplinaire entre l’IMPMC et le LAS qui s’inscrit dans le cadre du projet ciblé SHS Approach to Origins (https://pepr-origins.fr/axes/une-approche-en-sciences-humaines-et-sociales/) financé par le CNRS via le PEPR Origins. Ce travail sera directement supervisé par Sylvain Bernard (IMPMC) et Perig Pitrou (Laboratoire d’anthropologie sociale). Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que le recrutement soit autorisé par les autorités compétentes.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
La personne recrutée mènera ses activités à l’IMPMC, sur le campus Buffon du Muséum National d’Histoire Naturelle. Des déplacements en France et à l’étranger sont à prévoir, pour utiliser des instruments non disponibles à l’IMPMC et pour échanger sur l’avancée des travaux.