Informations générales
Intitulé de l'offre : Postdoctoral position in Astrochemistry / Experimental Physical Chemistry (H/F/D)
Référence : UMR7272-CORMEI-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : NICE
Date de publication : lundi 14 avril 2025
Type de contrat : Chercheur en contrat CDD
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2025
Quotité de travail : Complet
Rémunération : 3021 euros et 4664 euros en fonction de l'expérience.
Niveau d'études souhaité : Doctorat
Expérience souhaitée : Indifférent
Section(s) CN : 13 - Chimie physique, théorique et analytique
Missions
Nous recherchons un chercheur postdoctoral motivé et compétent pour rejoindre notre équipe à l'Institut de Chimie de Nice, dans le cadre du projet ICE-EEVOLVE, financé par une bourse ERC Consolidator Grant.
Ce projet ambitieux vise à étudier les origines et l’évolution des molécules organiques chirales dans les environnements astrophysiques — des glaces interstellaires froides aux premières étapes des systèmes planétaires.
Le candidat retenu contribuera aux études expérimentales simulant les environnements de glaces interstellaires dans des conditions de laboratoire contrôlées, en utilisant des sources de rayonnement avancées telles que des synchrotrons, des lasers et des lampes à hydrogène.
Activités
• Participation à un projet de recherche de pointe financé par l’ERC, dans un domaine en plein essor
• Accès à des équipements de dernière génération et à des sources de rayonnement avancées, notamment des installations de rayonnement synchrotron
• Un environnement de recherche dynamique, diversifié et international, offrant des opportunités de formation avancée, intégré dans une communauté scientifique interdisciplinaire à l’interface de la chimie, de la physique et de l’astronomie
Compétences
Profil recherché:
Doctorat en chimie physique, physique ou dans une discipline étroitement liée
Expérience pratique avérée avec des systèmes sous ultra-vide (UHV), la spectroscopie infrarouge, la cryogénie et/ou les techniques de faisceaux moléculaires
Une expérience ou familiarité avec l’astrochimie constitue un atout
Excellentes compétences en communication en anglais, à l’écrit comme à l’oral
Grande motivation pour travailler de manière autonome, tout en s’intégrant à une équipe interdisciplinaire
Informations sur le poste
Date de début : automne 2025
Durée : 12 mois, renouvelable jusqu’à 3 ans sur accord mutuel
Si vous êtes passionné·e par les grandes questions fondamentales de l’astrochimie et souhaitez contribuer à un projet ERC à fort impact, nous serions ravis de recevoir votre candidature.
Modalités de candidature
Les candidatures doivent être rédigées en anglais et envoyées sous la forme d’un seul fichier PDF à l’adresse suivante :
📧 cornelia.meinert@univ-cotedazur.fr
Le dossier doit inclure :
Une lettre de motivation expliquant votre intérêt et votre adéquation avec le poste
Un CV détaillant vos compétences scientifiques, votre expérience de recherche, ainsi qu’une liste complète de vos publications
Un résumé de 2 pages de votre thèse de doctorat ou de vos travaux postdoctoraux les plus récents
Les coordonnées d’au moins deux personnes référentes (les lettres de recommandation doivent être envoyées directement à Cornelia Meinert à l’adresse indiquée ci-dessus)
Contexte de travail
L’émergence de l’homochiralité — en particulier la prédominance des acides aminés gauchers (L-) dans la biologie terrestre — demeure l’une des questions les plus fascinantes de la recherche sur l’origine de la vie.
Les météorites apportent des indices montrant que cette asymétrie moléculaire est antérieure à la formation de la Terre, et pourrait avoir pour origine des glaces froides et riches en eau, irradiées par une lumière stellaire polarisée circulairement.
Key references: i) Ionizing radiation exposure on Arrokoth shapes a sugar world. PNAS 121, e2320215121 (2024). ii) Uncovering the chiral bias of meteoritic isovaline through asymmetric photochemistry. Nature Communications 14, 3381 (2023). iii) Ribose and related sugars from ultraviolet irradiation of interstellar ice analogues. Science 352, 208–212 (2016).
Contraintes et risques
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