Informations générales
Intitulé de l'offre : Chercheur(H/F) portant sur l'optimisation de la connectivité dans les paysages écologiques
Référence : UMR7263-KHEBOU-025
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : AIX EN PROVENCE
Date de publication : vendredi 26 mai 2023
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 12 mois
Date d'embauche prévue : 1 septembre 2023
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Entre 2889€ et 4082€
Niveau d'études souhaité : Niveau 8 - (Doctorat)
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : Sciences du vivant, de la terre et de l'environnement
Emploi type : Ingénieur-e biologiste en analyse de données
Missions
Le chercheur (H/F) s'attèlera à proposer des solutions informatiques et algorithmiques pour l'optimisation de la connectivité dans les paysages écologiques, en travaillant sur des approches par graphes. Les solutions seront appliquées à des cas d'étude réels ou la conservation de la connectivité est une approche privilégiée pour conserver la connectivité.
Activités
Programmation, simulations numériques, développement d'algorithmes d'optimisation sur les graphes.
Compétences
Théorie des graphes
Algorithmique, MIP
Programmation
Bon niveau d'anglais scientifique
Travail en équipe
Les plus : écologie des paysages, conservation de la biodiversité
Contexte de travail
La perte et la fragmentation des habitats naturels sont une menace majeure pesant sur la biodiversité. D'un côté, il existe un consensus fort sur le fait que conserver la biodiversité nécessite de préserver une grande quantité d'habitats naturels tandis que d'un autre côté, la configuration (ou arrangement) spatiale des habitats pour conserver la biodiversité est l'objet d'un débat intense depuis les années 1970. Plus précisément, pour une certaine quantité d'habitats dans un paysage, est-ce qu'il existe des configurations spatiales qui sont réellement plus favorables que d'autres au maintien de la biodiversité ? Ce débat est extrêmement vivant dans la littérature actuelle, avec deux communautés scientifiques qui s'opposent : ceux qui défendent le fait que gérer la configuration spatiale des habitats est essentiel pour la conservation versus ceux qui affirment que gérer la configuration n'a que peu d'intérêt et que la conservation passe seulement par une préservation et une restauration des habitats naturels. Les deux phénomènes, perte et fragmentation des habitats, ne sont pas indépendants : quand la quantité d'habitats diminue dans un paysage, les « morceaux » d'habitats restants deviennent plus petits et plus espacés les uns des autres, ce qui rend la résolution du débat ardue. Etant donnée la pression foncière forte qui s'exerce aujourd'hui un peu partout sur le globe, les opportunités pour maintenir ou restaurer des habitats en grande quantité sont restreintes. Aménager les territoires pour optimiser la configuration spatiale des habitats, et la résistance de la matrice paysagères (i.e. la difficulté que les organismes rencontrent à traverser les espaces entre les zones d'habitat) apparait dans ce contexte comme la seule option pour conserver la biodiversité. Résoudre ce débat sur la fragmentation des habitats est donc devenu urgent. Dans ce cadre, l'équipe d'accueil de ce post-doc a monté le projet de recherche SCALED (https://www.scaled-erc.eu), utilisant différentes approches d'écologie de terrain et de modélisation sur différents systèmes d'étude, dont la connectivité des espaces boisés pour la conservation de l'écureuil roux (Sciurus vulgaris). Ce sujet de post-doctorat s'insère dans la partie de modélisation pour fournir des attendues théoriques robustes aux travaux de terrain et de laboratoire et pouvoir en extrapoler les résultats dans d'autres situations.
Contraintes et risques
Pas de contraintes particulières.