Missions

Une méthode bien établie pour quantifier la conversion du courant de spin en courant de charge est la résonance ferromagnétique dite de pompage de spin. Dans ces mesures, la tension continue (et pas seulement l'amortissement) est mesurée à la condition de résonance d'une couche magnétique. Cette méthode, assez complexe et riche en physique fondamentale, permet l'évaluation et la quantification de divers matériaux tels que les métaux, les semi-conducteurs, les systèmes bidimensionnels tels que les interfaces de Rashba, les surfaces d'isolants topologiques, etc.
Dans le cadre du projet ERC CoG MAGETALLIEN (ID grant 101086807), nous recherchons un(e) jeune chercheur/chercheuse avec moins de deux ans d'expérience post-doc, et spécialiste en spin pumping FMR. Une expérience aussi dans une méthode de croissance est un avantage. Le but du projet est de mesurer et de quantifier différents systèmes par SP-FMR avec la détection DC, puis la détection de la tension AC (même fréquence que l'injection de micro-ondes) et surtout la détection et la quantification des harmoniques. Nous disposons de différents dispositifs expérimentaux pour étudier la conversion du courant de spin en charge et de charge en spin, ainsi que de différentes méthodes pour quantifier l'efficacité du couple spin-orbite ou pour montrer la commutation de l'aimantation induite par le courant.

Activités

Le candidat retenu exercera les activités principales suivantes : participation à la croissance de couches minces, caractérisation électrique et magnetotransport, y compris en salle blanche (lithographie) et mesures de pompage de spin, analyse et rédaction des articles.

Compétences

Connaissances théoriques attendues : solides connaissances en physique du solide et en spintronique.
Compétences expérimentales attendues : maîtrise des outils et des techniques en salle blanche (lithographie optique/électronique) et expérience de la caractérisation électrique et du pompage de spin FMR. Une expérience dans les techniques de croissance telles que PLD, Sputtering ou MBE est un plus. La programmation en Python, Mathematica et/ou Labview sera considérée comme un plus.

Contexte de travail

Le candidat sélectionné travaillera au sein du groupe de recherche SPIN, Institut Jean Lamour, sous la supervision du Dr. J. Carlos Rojas-Sánchez, et du Dr. Sébastien Petit-Watelot.
L'Institut Jean Lamour (IJL) est une unité mixte de recherche (UMR 7198) du CNRS et de l'Université de Lorraine. Centré sur la science et l'ingénierie des matériaux et des procédés, il couvre : les matériaux, la métallurgie, les plasmas, les surfaces, les nanomatériaux et l'électronique. Il regroupe 183 chercheurs/enseignants, 91 ingénieurs/techniciens/personnel administratif, 150 doctorants et 25 post-doctorants.
Des partenariats existent avec 150 entreprises et nos groupes de recherche collaborent avec plus de 30 pays à travers le monde.
Ses plateformes instrumentales exceptionnelles sont réparties sur 4 sites dont le principal est situé sur le campus Artem à Nancy.
Le projet sera mené au sein de l'équipe SPIN dont les sujets vont du développement de matériaux innovants pour l'électronique de spin, au développement de capteurs magnétiques et à l'étude fondamentale des phénomènes physiques liés au magnétisme.
Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.

Contraintes et risques

Pas de risque majeur. Le candidat sélectionné devra travailler en salle blanche.