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Ingénieur en calcul scientifique (H/F) : développement logiciel pour la chaine de traitement scientifique de la mission spatiale SVOM

Cette offre est disponible dans les langues suivantes :
- Français-- Anglais

Date Limite Candidature : lundi 28 octobre 2024 00:00:00 heure de Paris

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Informations générales

Intitulé de l'offre : Ingénieur en calcul scientifique (H/F) : développement logiciel pour la chaine de traitement scientifique de la mission spatiale SVOM
Référence : UMR7095-FREDAI-004
Nombre de Postes : 1
Lieu de travail : PARIS 14
Date de publication : lundi 16 septembre 2024
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 13 mois
Date d'embauche prévue : 1 novembre 2024
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : Rémunération mensuelle brute : entre 2900 € et 3100 € selon expérience
Niveau d'études souhaité : Niveau 7 - (Bac+5 et plus)
Expérience souhaitée : Indifférent
BAP : Informatique, Statistiques et Calcul scientifique
Emploi type : Ingénieur-e en calcul scientifique

Missions

La mission de la personne recrutée consistera principalement à
• gérer une architecture de chaînes d’analyse ;
• développer, optimiser et maintenir plusieurs modules pour générer certains des produits scientifiques attendus, en respectant un planning précis en matière de livraison et un cahier des charges en matière d’architecture informatique, d’entrées/sorties, de format de données, d’algorithme de génération, de documentation, etc.
L’intégration des pipelines au FSC est soumise à des tests quotidiens. L’essentiel de l’architecture est déjà en place et des codes existent déjà et doivent maintenant être complétés, testés, corrigés et améliorés, en particulier en tenant compte des enseignements des premières données acquises depuis le lancement (comportement des instruments en orbite, caractérisation du bruit de fond, etc.). Une fois les données mieux comprises, les algorithmes scientifiques pourront eux-aussi être améliorés et complétés au cours de la mission.
• définir en lien avec les chercheurs les tests à mener pour évaluer les performances scientifiques des chaînes d’analyse ;
• participer à ces tests et à leur analyse, en utilisant des outils de simulation déjà opérationnels ;
• contribuer à des périodes d’astreinte en tant qu’Instrument Scientist, au sein de l’équipe constituée entre l’IAP et le LUPM. En cas de détection d’un sursaut gamma, l’Instrument Scientist assiste le scientifique qui supervise la séquence d’observation (Burst Advocate) pour tout ce qui concerne les chaînes d’analyse sous notre responsabilité.
Le cadre logiciel pour ces développements correspond aux standards actuels pour l’ingénierie logicielle scientifique : containers Docker, interfaces REST, messagerie NATS, développement sous Python 3, intégration continue, etc. Dans le contexte d’un projet spatial, les exigences de qualité et de documentation sont élevées.

Activités

- Développer, intégrer, maintenir et améliorer l’architecture et les modules de la chaîne d’analyse sous responsabilité IAP
- Suivre et maintenir les codes existants
- Fournir la documentation associée
- Maintenir et utiliser le simulateur du signal d’entrée de la chaîne d’analyse pour la préparation des jeux de données de test
- Concevoir et mener les tests nécessaires pour s’assurer du bon fonctionnement des modules
- Participer sous forme d’astreinte régulière aux activités d’Instrument Scientist pour assister les Burst Advocates en tant qu’expert des pipelines ECLAIRs et GRM

Compétences

Savoir-faire opérationnels :
- Maîtrise des techniques de calcul numérique (analyse numérique, traitement du signal, statistiques)
- Usage de python3 dans le contexte du calcul scientifique (Astropy, Numpy, …)
- Usage des méthodes et outils de développement logiciel : git, tests unitaires, intégration continue (gitlab-runner, gitlab-ci), qualité logicielle
- Connaissance des systèmes d’exploitation de type UNIX (shell, threads)
- Maîtrise de l’anglais technique écrit/oral (être capable de rédiger des rapports techniques en anglais, de présenter des résultats à l’oral et de participer à des réunions et des télé-conférences/vidéo-conférences dans cette langue) : niveau équivalent B2
Des savoir-faire opérationnels sur les aspects suivants seront également appréciés :
- Usage des service web REST & NATS
- Connaissance de la containerisation avec Docker
Savoir-faire transversaux :
- Capacité à hiérarchiser et à prioriser les tâches et organiser son activité en tenant compte des contraintes et des échéances
- Capacité à respecter un cahier des charges
- Capacité à élaborer des outils de test et à analyser les résultats de ces tests
- Capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins
- Capacité à rédiger des notes techniques
- Capacité à adapter ses explications aux divers interlocuteurs
- Capacité à rendre compte
Savoir être :
- Capacités d’analyse et de proposition, organisation et rigueur
- Curiosité et intérêt pour les enjeux scientifiques du projet
- Bon relationnel et sens du travail en équipe
Connaissances transversales :
- Culture générale scientifique, en particulier en physique et en astronomie
- Des connaissances générales sur le fonctionnement de la recherche fondamentale en France, et en particulier dans le contexte des projets spatiaux, sera appréciée

Contexte de travail

L’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP, www.iap.fr) est un observatoire des sciences de l’univers, unité mixte de recherche CNRS & Sorbonne Université. Il accueille une cinquantaine de chercheurs et enseignants chercheurs permanents, et une vingtaine de personnels techniques et administratifs permanents dont plus de la moitié sont des ingénieurs spécialisés en informatique et calcul numérique. L’institut est impliqué dans la préparation et l’exploitation scientifique de grands projets observationnels internationaux (Euclid, SVOM, ARIEL) et possède un groupe spécialisé dans les simulations numériques en astrophysique.
Le projet SVOM est un projet spatial franco-chinois dédié à l’étude des phénomènes transitoires à haute énergie ou multi-messagers dans l’Univers, et en particulier des sursauts gamma, des explosions particulièrement énergétiques détectables même dans l’Univers très lointain. Le lancement a eu lieu le 22 juin 2024. Les spécificités d’une telle mission sont (i) l’aspect transitoire des sources étudiées : on ne sait pas à l’avance dans quelle direction du ciel un sursaut gamma va se produire, et, une fois le sursaut gamma détecté, il faut réagir en temps quasi-réel pour l’étudier car sa durée est brève (quelques dizaines de secondes pour l’émission principale, quelques heures ou jours pour l’émission rémanente) ; (ii) la combinaison d’instruments grand champ (pour la détection) et petit champ (pour le suivi) à plusieurs longueurs d’onde (gamma, X, visible, proche infrarouge) pour suivre successivement toutes les phases d’émission du phénomène ; (ii) la mise à disposition rapide (voire en temps quasi-réel pour certaines données clef) d’une partie des données à la communauté internationale pour favoriser le suivi des événements transitoires détectés par d’autres instruments extérieurs à la collaboration SVOM.
L’IAP est l’un des laboratoires français participant au projet SVOM, avec une contribution scientifique (programme d’étude des sursauts gamma) et technique (contribution aux chaînes d’analyse des données de sursauts gamma et aux outils de diffusion des produits scientifiques à la communauté internationale). Ces activités s’intègrent dans le segment sol scientifique français du projet, le FSC (French Science Center).
Liens décrivant le projet spatial SVOM : http://www.svom.fr ; https://svom.cnes.fr/fr/
Contexte du poste : la mission du CDD s’inscrit dans le cadre de la participation de l’IAP au segment sol de SVOM pendant les 5 ans de la phase d’exploitation scientifique nominale de la mission. Dans ce cadre plusieurs lots de travaux sont sous responsabilité de l’IAP, qui portent en particulier sur la chaîne d’analyse de données des sursauts gamma (programme scientifique principal de SVOM) :
• Chaînes d’analyse portant sur l’analyse temporelle de l’émission gamma des sursauts à partir des données des deux instruments grand champ, ECLAIRs et GRM, en particulier pour le pipeline de traitement des données en temps réel ;
• Simulation du signal « sursaut gamma » pour les tests des chaînes d’analyse des données de ECLAIRs et GRM ;
• Activités d’Instrument Scientist pour assister le Burst Advocate au cours de la séquence d’observation qui suit la détection d’un sursaut gamma par SVOM pour ce qui concerne l’analyse des données ECLAIRs et GRM.
L’IAP contribue également à d’autres lots de travaux sous responsabilité de trois autres laboratoires partenaires : le LUPM à Montpellier, le Département d’Astrophysique du CEA à Saclay, et l’IRAP à Toulouse. Il s’agit en particulier de l’analyse spectrale de l’émission gamma des sursauts à partir des données de ECLAIRs et GRM. Les travaux de développement, tests, optimisation et maintenance menés à l’IAP sont donc menés en collaboration étroite avec ces trois laboratoires. Le CEA a par ailleurs la responsabilité de l’ensemble du segment sol français scientifique de la mission SVOM.
L’ingénieur(e) recruté(e) rejoindra une équipe de deux personnels permanents à l’IAP (1 enseignant-chercheur et 1 ingénieur) et collaborera également étroitement avec l’équipe du principal laboratoire partenaire, le LUPM à Montpellier, qui comporte en particulier deux personnels permanents (1 chercheur et 1 ingénieur) et plusieurs personnels non-permanents (2 ingénieurs et 1 post-doc). La durée du contrat, 13 mois avec une prolongation possible jusqu’à 54 mois au total, court depuis la transition entre la phase de recette en vol et le début des opérations scientifiques, jusqu’à la fin de la phase d’exploitation nominale.

Contraintes et risques

La personne recrutée sera installée à l’IAP. Des interactions fréquentes (hebdomadaires) seront nécessaires avec les laboratoires français qui sont nos partenaires directs (LUPM en particulier) et des réunions bi-mensuelles se tiendront avec nos partenaires chinois de l’IHEP, Beijing.
Comme tout projet spatial, le projet SVOM suit un planning de développement précis, que les personnels de l’IAP impliqués doivent respecter.
Le pilotage de la contribution française à SVOM est assuré par le CNES. En ce qui concerne le segment sol, une dizaine de laboratoires, dont l’IAP, sont impliqués. Le pilotage est assuré par le CEA. L’ingénieur-e recruté-e sera donc amené-e à participer à des réunions de collaboration, principalement en France (région parisienne, Montpellier, Toulouse, Marseille ou Strasbourg) et possiblement en Chine.

Informations complémentaires

Employeur : Centre National de la recherche Scientifique (CNRS), sur financement du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).
Le CNRS (http://www.cnrs.fr) est le plus grand organisme français de recherche scientifique. Ses activités couvrent l’ensemble des domaines de la connaissance. Les activités relevant de l’astrophysique se retrouvent principalement dans deux instituts du CNRS : l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) et l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3), tous les deux impliqués dans le projet SVOM.
Nature et durée du contrat de travail : Contrat à temps plein soit 38h30 hebdomadaire, pour une durée déterminée de 13 mois (éventuellement renouvelable pour 54 mois au total)
Début souhaité : automne/hiver 2024