Missions

La direction du CNRS au travers de sa direction déléguée à l’Innovation (DGDI) lance un programme ambitieux de recrutement de 100 business developers / ingénieurs transfert dans ses laboratoires, plateformes et structures dédiées à l’accompagnement des relations industrielles.

Le laboratoire Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2n) a pour ambition de rendre visibles ses compétences et expertises en moyens scientifiques et technologiques auprès des acteurs du monde socio-économique en termes d'innovation :

- en proposant une offre commerciale structurée en lien avec les activités de ses équipes de recherche,
- en augmentant le taux d'utilisation de sa plateforme technologique nano’mat,
- et en renforçant les collaborations publiques/privées en vue d'une progression de son activité contractuelle.

La personne recrutée sera intégrée dans le réseau des ingénieurs transferts de la DGDI du CNRS et placée sous la responsabilité du Directeur de l’Unité L2n. Elle aura en charge de développer une activité commerciale de transfert technologique sur les thématiques des nanotechnologies, de nanomatériaux, de caractérisation et de fabrication de nouveaux matériaux ainsi que des compétences dans les domaines liés à l’optique et la photonique, la sécurité ou encore les technologies quantiques en lien avec le personnel de l’Unité. Ces missions seront menées avec l’appui de la DGDI et de son réseau national d’ingénieurs-transferts, en liaison avec les tutelles du L2n à savoir le CNRS (CNRS Ingénierie) et l’Université de Technologie de Troyes (UTT) et les structures intégrées dans l'écosystème de la valorisation de l’UTT à savoir le service valorisation de l’UTT, la SATT SAYENS, les services de la région Grand Est et la Technopole de l’Aube.

Activités

• Développer l’activité de transfert/commerciale avec les partenaires industriels en :
o ciblant et identifiant les clients potentiels,
o prospectant les entreprises et répondant à leurs sollicitations directes et indirectes,
o identifiant de nouveaux partenaires et utilisateurs pour le plateforme du L2n ou encore pour le montage de projets EIC d'Horizon Europe,
o organisant et animant les rencontres entre les industriels et les chercheurs du L2n,
o identifiant et analysant les besoins de l'entreprise et assistant les chercheurs/ingénieurs pour la rédaction d’une proposition commerciale adéquate,
o préparant la négociation des contrats par les cellules de valorisation des tutelles,
o réalisant le suivi commercial des affaires jusqu'à la signature du contrat par le partenaire industriel,
o mettant en place des enquêtes de satisfaction,
o constituant et en tenant à jour un fichier contacts de l’UR et dès son ouverture aux ingénieurs-transferts, en alimentant le CRM de la DGDI,
o assurant le suivi et les prévisionnels liés à son activité.

• Contribuer à une veille technologique et concurrentielle et promouvoir les compétences et les services des équipes du L2n auprès des industriels à l’occasion de salons, d’évènements organisés par les pôles de compétitivité, des associations d’entreprises, des organismes en charge d’encourager l’innovation etc.
• Concevoir et maintenir des outils spécifiques pour mettre en avant les atouts du L2n auprès d'un public industriel (supports, marketing digital...),
• Participer activement au réseau de partenaires du CNRS dans le domaine des (nano)matériaux, des sciences des matériaux, de la (nano)optique.

Compétences

Titulaire d’un Bac+5 ou doctorat dans le domaine de la physique ou sciences des matériaux, le/la business developer disposera idéalement d'une première expérience de 3 à 4 ans dans l'industrie.

Une excellente maitrise du français et de l’anglais est indispensable.

Le/la candidat.e aura son permis de conduire et disposera si possible d’une voiture personnelle utilisable pour ses déplacements professionnels.

Le business developer devra également disposer ou acquérir les compétences suivantes :
• Autonomie, rigueur et organisation
• Sens de la communication et de l'échange
• Compétences en marketing et notamment marketing digital
• Connaissance des logiciels : outils bureautique (Power Point, Excel, Word, MS Project)

Contexte de travail

L’Unité de Recherche Lumière, nanomatériaux et nanotechnologies (L2n) a pour but de développer la nano-optique qui adresse un grand nombre de challenges technologiques, scientifiques et socio-économiques. Le L2n est un laboratoire UTT/CNRS de plus de 100 personnes comprenant des enseignants-chercheurs, des chercheurs CNRS, des ingénieurs recherches et projets, des techniciens, des post-doctorants, doctorants, étudiants master et visiteurs. Les chercheurs du L2n travaillent sur des nouveaux concepts et approches, développent de l’instrumentation innovante et des méthodes originales de nanocaractérisation et de nanofabrication. Couvrant des thématiques telles que l’énergie (éclairage, photovoltaiques...), les télécommunications, stockage de données, santé et sécurité, des enjeux socio-économiques clés sont adressés à travers une recherche multidisciplinaire en plasmonique, optique intégrée, optoélectronique, nouvelles techniques de spectroscopie et de microscopie, modélisation multiphysique, nano-capteurs multi-fonctionnels, nanobiophotonique et nanomatériaux pour la photonique, nano-composants quantiques, photochimie et photophysique.

La plateforme nano’mat est issue d’un projet qui a débuté en 2007 et elle a pour objectif de mettre à la disposition d’équipes/laboratoires/projets une palette d’outils et d’impliquer du personnel technique pour accompagner des recherches dans différents domaines auprès de diverses populations (étudiants, chercheurs, collègues, industriels…). Des équipements technologiques pour la nanofabrication et la nanocaractérisation sont proposés par la plateforme. Le laboratoire L2n met à disposition cette plateforme qui comporte plus de 1000 m2 de laboratoires dont plus de 700 m2 en environnement salles blanches. Elle est identifiée et soutenue par le réseau RENATECH+ du CNRS.

Ce poste vise à mettre en valeur les expertises et compétences du L2n acquises au cours des dernières années en termes de nanofabrications (fabrication de nanomatériaux et structuration nano à grande échelle) et nanoassemblages mais également en terme de caractérisation de pointe. L’ingénieur-transfert embauché fera l’interface entre ce qui sort de la plate-forme nano’mat et les industriels avec qui le laboratoire travaille mais surtout avec des nouveaux. Il s’agit de viser à passer de niveaux de TRLs 1 à 3 vers 4 à 6. Le transfert et le besoin de développer des start-ups est aussi souhaitable (une seule à ce jour, PhaseLab Instrument).